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«A travers lui, c'est l'Algérie qu'on a voulu détruire»
Publié dans La Nouvelle République le 28 - 06 - 2013

Il y a exactement 21 ans jour pour jour, Mohamed Boudiaf, l'homme espoir de l'Algérie fut assassiné à Annaba. Le quatrième Président de l'Algérie indépendante a été froidement abattu dans le dos le 29 juin 1992, par l'islamiste Lambarak Boumaarafi.
Pour rappel, Mohamed Boudiaf était en visite dans la wilaya de Annaba. Au moment où l'ex-Président tenait un discours à la Maison de la culture, le tueur, à l'époque responsable d'une douzaine d'hommeS, a pris place derrière lui, entre deux rideaux, dans la salle jouxtant la tribune qui comportait une porte donnant sur l'extérieur. Alors que Mohamed Boudiaf parlait, Boumaarafi a dégoupillé une grenade, l'a jetée sous la tribune, vraisemblablement pour faire diversion. Après avoir ouvert le rideau, il s'est ensuite approché et a ouvert le feu sur Mohamed Boudiaf visant la tête et le dos. Selon plusieurs versions, l'assassin a déposé son arme, fait demi-tour alors que la grenade explosait et a pris la fuite par la porte donnant sur la cour de la Maison de la culture. Profitant de la confusion, il a rejoint la rue et s'est réfugié dans un immeuble proche où il s'est fait arrêter par les forces de sécurité. Les supérieurs de l'assassin n'ont pas manqué de révéler que Boumaarafi avait fait l'objet d'indiscipline et qu'il était même soupçonné d'avoir des penchants islamistes. Malgré que certaines voix aient tenté d'incriminer certaines parties, l'assassin s'est exprimé indiquant qu'il a commis ce crime seul. «Même si je sais que Boudiaf est le meilleur Président que l'on ait eu, mais il fallait que je le tue. Depuis qu'il est là, il n'a rien fait pour le pays. J'ai agi seul. Je suis islamiste mais je n'ai rien à voir avec le Front islamique de salut... a déclaré l'assassin. Alors que le pays traverse une crise sans précédent, Mohamed Boudiaf a été appelé pour le devoir et n'a pas hésité de répondre par l'affirmative. Né à M'Sila le 23 juin 1919, Mohamed Boudiaf est membre fondateur du Front de libération nationale (FLN) et membre du gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), au poste de ministre d'Etat de 1958 à 1961 puis vice-Président jusqu'en 1962. Rappelé en Algérie, en 1992, il a été désigné à la tête de l'Etat, en tant que président du Haut comité d'Etat. A sa descente d'avion le 16 janvier 1992 après un exil de 28 ans, les Algériens ont commencé à reprendre espoir et voient en la personne de Tayeb Al Watani, l'Algérie moderne, l'Algérie de l'avenir. Mêmes les décisions prises précipitamment ont été courageusement corrigées. Le pays était en danger et il fallait des sacrifices pour le sauver. Boudiaf a réussi également à défier les extrémistes qui se sont accaparés d'un parti politique pour renverser l'Etat républicain. Alors que les premiers rayons du soleil sont apparus sur le pays, les nuages ont commencé à se dissiper, les mains assassines de Lambarak Boumaarafi se sont interposées pour mettre un terme à la vie d'un grand-homme nommé Mohamed Boudiaf. Par cet assassinat, ce n'est pas l'homme seul qui a été visé mais l'Algérie.

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