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Justice à deux vitesses (III)
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 07 - 2013

Aussi, ironie du sort, faut-il également rappeler que lorsque Ban Ki-moon avait rencontré Paul Kagamé, l ́homme fort du Rwanda, il n ́avait pas réclamé l ́arrestation de Kagamé, malgré les conclusions de deux cours pénales internationales qui ont émis des mandats contre les hauts responsables de la République du Rwanda.
Au lieu de cela, Ban Ki-moon avait fait les éloges de Kagamé, et appelé les pays africains à pourchasser et arrêter les Hutus censés avoir participé au pseudo « génocide » rwandais en 1994. Dans ce concert, les ONG, et les médias qui ont vendu leurs images poignantes de malheureux bébés, geignaient à l'époque que des centaines de milliers de réfugiés innocents seront désormais à la merci de tragédies atroces sans pouvoir être secourus - contrairement aux tragédies d ́avant où ils pouvaient être secourus - mais ne se souciaient guère de savoir, avec un tant soit peu de sérieux et d ́honnêteté, pourquoi et comment ces personnes déplacées et ces réfugiés en sont venus au départ à être déplacés ou à se retrouver sans toit. De même qu ́ils ne se soucient pas de tout cet argent qui est dépensé, des coopérations entre services secrets, des contrats, et de la collaboration avec des agences militaires privées ou gouvernementales. Même scénario auquel nous assistons en Syrie. Cela étant, les grandes ONG « humani-taires » qui nous rappellent nostalgiquement le Doctor Kouchner fonctionnent exactement comme des multinationales axées sur les profits privés massifs et la souffrance humaine. Dans des pays comme la République Démocratique du Congo, l ́Ouganda et le Darfour, ces ONG collaboraient activement, au niveau des infrastructures, de la logistique et des renseignements, au programme gouvernemental et militaire des Etats-Unis dans la région. La plupart étaient affiliées aux grandes fondations, à des sponsors privés et à USAID - association qui elle-même collabore étroitement et depuis longtemps aux opérations menées par AFRICOM et le Pentagone. Les réfugiés et les populations déplacées sont donc considérés comme des outils stratégiques des gouvernements et des politiques des affaires étrangères, de même que les ONG « humanitaires » se servent constamment de la nourriture comme arme et des populations comme boucliers humains. Plus tard, on avait rejoué la même pièce avec l'affaire Gbagbo, pour justement permettre aux chocolatiers américains de se faire leur beurre en exploitant le cacao ivoirien à bas prix au prix de la sueur d'une main- d'œuvre surexploitée. Donc, quand on nous dit que la CPI va juger Seïf El Islam de façon « loyale », on pourrait tout simplement rétorquer que cette Cour n'est qu'une vitrine dont le rôle juridique ne se limite qu'au jugement des Noirs et des Arabes. Quant aux vrais criminels de guerre, ils peuvent continuer leur sale besogne sans inquiétude aucune. (Suite et fin)

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