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La place Tahrir et la problématique arabe
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 08 - 2013

Le nom de «place Tahrir» est entré dans l'histoire. Les pouvoirs en place ne devraient pas trop aimer cette place. Comment faire pour empêcher qu'à chaque fois que les populations sortent manifester leur mécontentement dans la rue, il y a la propension étrangère et aussi nationale à voir se reconstituer des places «Tahrir» ?
La place «Tahrir» existera dans chaque pays et à chaque manifestation durable, surtout si celle-ci est réprimée et que s'en suivent des victimes. Comment faire également pour qu'en absence de solution arabe, les puissances occidentales n'en saisissent pas l'opportunité pour des interventions militaires qui ne font qu'aggraver la situation intérieure avec pour implications des menaces de guerres civiles ? A travers le cas syrien, les pouvoirs arabes ont conscience qu'une nouvelle tradition risque de s'instaurer dans le monde arabe, et qu'il faudrait manœuvrer de façon à ce que «la» solution qui se dégagera ne devra pas donner la part belle aux oppositions. Alors, comment créer les conditions de l'instauration d'une nouvelle tradition, à savoir que les régimes restent au pouvoir et continuent à gouverner en concédant toutefois à quelques exigences de l'opposition ? Comment amener l'opposition à accepter de composer avec le régime en place en respectant de nouvelles règles du jeu politique et en renonçant à exiger la chute de ce dernier ? Il faudrait empêcher que ne s'instaure une nouvelle tradition, à savoir que tombe le régime en place dès que l'opposition se crée une «place Tahrir». Il faudrait également empêcher que ne s'instaure une nouvelle tradition, à savoir qu'interviennent les forces occidentales pour renverser le régime en place dès que l'opposition s'avère déterminée à faire chuter ce dernier. Il faudrait également empêcher que ne s'instaure une nouvelle tradition à savoir que l'opposition s'appuie sur l'armement des populations pour renverser le régime en place ou sur les désertions de l'armée et l'entrée dans un conflit armé pour le même objectif. Un consensus se dessine au niveau des pouvoirs en place. Il ne faudrait ni renverser le pouvoir en place ni changer le régime politique, le système de la royauté par exemple. En Egypte, les populations l'ont appris à leurs dépens. Elles étaient révolutionnaires quand elles avaient fait chuter le président, elles sont devenues contre-révolutionnaires maintenant qu'elles veulent renverser le système en place. La chute du président islamiste n'a pas réussi à faire de celui-ci le fusible du système politique en place. Désormais, même les présidents ne suffisent plus à servir de fusibles aux systèmes politiques en place.

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