Après une semaine de grève, les grutiers et les agents de manutention du port de commerce de Ténès ont décidé la reprise du travail mardi vers 15h, a-t-on appris auprès du président-directeur général de l'entreprise portuaire de Ténès, Allal Asnouni. Il faut rappeler que ces dockers ont observé un mouvement de grève depuis le 23 janvier. Une réunion qui a regroupé les grévistes avec l'administration du port a permis de dénouer la crise qui a causé un préjudice financier assez important, puisque selon le PDG de l'Entreprise Portuaire de Ténès, le manque à gagner dû à cette grève s'élève à 5 millions de dinars par jour, soit un total de 30 millions de dinars. Il faut signaler également que des navires ont dû opter pour d'autres ports pour décharger leurs marchandises. En ce qui concerne la principale revendication des grévistes, à savoir la permanisation des grutiers et manutentionnaires, il a été convenu une permanisation progressive de ce personnel en tenant compte de l'ancienneté du salarié. Toutefois, il est important de noter que la grève a été déclarée illégale par un jugement prononcé ce mardi par le tribunal de Ténès, a indiqué le même interlocuteur. Il faut rappeler qu'à la date du jeudi dernier correspondant au 23 janvier, les dockers du port commercial de Ténès sont revenus à la charge en entamant un mouvement de grève ouverte. Près de 240 dockers sont concernés, ceux-ci sont rattachés à l'entreprise portuaire de Ténès. Avec ce débrayage à durée illimitée, les grévistes comptent attirer l'attention sur leurs conditions sociales et professionnelle difficiles dans lesquelles ils se débattent, comme il est stipulé dans un communiqué remis à la presse, aux autorités concernées et au ministère de tutelle. Les dockers grévistes exigent une prime pour le travail nocturne, une prime d'expérience, une prime d'ancienneté, de salissure, une prime pour les fêtes religieuses et les commémorations nationales, et enfin, la fixation d'une prime de mariage. Les vacataires, eux, souhaitent une titularisation dans les postes qu'ils occupent. Les fonctionnaires pour leur part revendiquent le droit à une formation continue.