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L'Etat a-t-il perdu le contrôle des mosquées ?
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 02 - 2014

Plusieurs imams ont refusé d'accomplir la «prière de l'absent» conformément aux instructions du gouvernement. Cet état de fait s'ajoute aux diverses «halakates» subversives et les prêches incendiaires de certains intégristes incitant à la haine et à la rébellion et tirant à boulets rouges sur les institutions de la République. L'Etat-a-t-il perdu le contrôle sur les mosquées.
Plusieurs imams de mosquées à travers l'ensemble du territoire national ont tourné le dos aux instructions du gouvernement qui, par le biais du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs a appelé à la prière de l'absent en mémoire aux victimes du crash de l'avion dans la wilaya d'Oum El-Bouaghi. Des imams qui sont en principe des fonctionnaires de l'Etat se sont permis de se rebeller contre cette instruction, trouvant que cet acte «haram et layadjouz » n'est pas permis et interdit. A la place de prière de l'absent, les imams intégristes ont préféré marquer leurs prêches contre les Algériens qui célèbrent la journée de Saint valentin. C'est le cas des mosquées dans la wilaya d'El-Oued, Merouana ( Batna), Tébessa et dans plusieurs autres régions du pays. Nous n'avons pas écouté les imams se prononcer sur les salaires et sur les primes qu'ils perçoivent chaque mois, sont-ils «haram ou halal» ? Pourtant, ils perçoivent des salaires sans aucune contrepartie du moment qu'ils n'exercent pas une activité rentable pour le pays. Accomplir une prière n'est qu'un acte religieux et spirituel adressé au Bon Dieu et non pas à une tierce personne. Même les récompenses (Hassanates) sont destinées au fidèle et non pas au pays. Pourquoi donc l'Etat indemnise des personnes qui ne sont pas des salariés et qui ne produisent rien pour le pays ? Malgré cela, l'Etat donne un salaire à des milliers d'imams uniquement parce qu'ils dirigent les prières alors que cet état de fait pourrait se faire par n'importe quel autre fidèle présent dans la mosquée. Pour en revenir à ces imams rebelles, nous n'apprenons rien à personne en disant que ce n'est pas la première fois que ces individus issus du courant «salafiste» et autres factions intégristes se révoltent contre les lois, textes et instruction de la République. Au cours des colloques, réunions et des séminaires, ils ont même refusé de se lever pour saluer l'emblème ou lorsque l'hymne national est retenti. En revanche, ces mêmes imams ne bougent pas le petit doigt pour dénoncer aux autorités compétentes les individus qui osent organiser des «halakates», incitant les citoyens au désordre à la rébellion et tirant à boulets rouges sur les hauts responsables de l'Etat. En dépit des évènements de la décennie noire, les mosquées continuent toujours d'être des lieux de rencontre pour ceux qui rêvent toujours de mettre en application leurs idées diaboliques qui consistent à faire revenir le pays à des milliers d'années en arrière. Chaque vendredi, jour de la grande prière, les forces de sécurité encerclent des mosquées bien connues où des personnes bien connues défient les autorités du pays pour s'adonner à des prêches incendiaires par lesquelles ils incitent à la rébellion et à la violence. Ce ne sont pas uniquement les hauts responsables de l'Etat ou le président de la République qui se font fustigés au niveau des mosquées. Même les chefs d'Etat des pays étrangers qui luttent contre le terrorisme islamiste tels que l'Egypte et la Syrie n'échappent pas aux critiques et injures de ces énergumènes à l'origine de la décennie noire. Il suffit simplement d'assister à ces réunions illicites qui se tiennent dans nos mosquées et n'importe qui vous dira que nous sommes dans les années 1990. En somme, le gouvernement qui a annoncé auparavant qu'il a repris le contrôle de plus de 20 000 mosquées et institutions religieuses semble toujours incapable de gérer ces lieux sur le terrain. Cet état de fait présente un grand danger pour la sérénité et la sécurité du pays et pourrait à n'importe quel moment replonger l'Algérie aux années de braise.

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