Ce club sera la pépinière de Bordj-Ménaïel Il a réussi à réaliser son rêve malgré l'existence de plusieurs écoles de football dans cette ville telles que celles de l'ACBM, le WRBM, la JSBM et le Jil el Moustakbal. Mais avant de devenir directeur technique de cette association, agréée par la wilaya de Boumerdès. Il faut savoir que ce technicien hors-pair est un éducateur très respecté dans le milieu sportif et qu'il fut le libéro de charme de la JS bordj-ménaïel dans les belles années 1970, il a fait partie aussi de la glorieuse formation qui avait réalisé l'exploit d'éliminer le Chabab de Belcourt en Coupe d'Algérie des Abrouk et Messahel. On peut dire sans risque de nous tromper qu'il fut le meilleur libéro de charme de toutes les générations. C'est monsieur le football et monsieur le sport, durant toute sa carrière professionnelle, il fut joueur de football et maître d'éducation sportif, entraîneur de football, directeur de la salle omnisports DJS et responsable d'une salle de musculation et de mise en forme. Il n'a jamais fait autre chose que de pratiquer le sport. Pour ceux qui ne savent pas, Aidir Hamid a été l'un des fondateurs du WRBM. Nous nous sommes rapprochés de lui pour en savoir plus. Ecoutons-le. La Nouvelle République : Comment vous est venue l'idée de créer une école de football à Bordj-Ménaïel ? Hamid Aidir : Nous avons deux clubs de football à Bordj-Ménaïel, l'un existe depuis la période coloniale et qui possède une grande histoire footballistique puisque la JS Bordj-Ménaïel a fait partie de l'élite du football algérien qui atteint la finale de la Coupe d'Algérie en 1987, l'autre le WRBM qui a vu le jour dans les années 1980. Devant la dégringolade du club, l'idée était simple, il fallait faire quelque chose, nous avons des enfants qui ne demandent qu'à s'affirmer. Constatant que tous les ingrédients étaient réunis, nous avons pensé à créer une école de football malgré l'existence de plusieurs autres. Le projet a mûri et on l'a mis en marche en nous affiliant à la DJS de Boumerdès. Donc vous n'êtes pas seul à la tête de cette création ? Effectivement. Nous sommes un groupe et ensemble nous prenons en charge les petits bambins pour leurs assurer une formation adéquate puis les suivre afin de les placer dans les petites catégories des clubs avoisinants et pourquoi pas les incorporer dans de grandes équipes. Combien de jeunes compte l'équipe ? L'équipe est en progression constante. On compte plus d'une centaines de gosses âgés de 9 à 12 ans. Nous occupons le stade les matinées, quelque fois le soir pour pour ne pas entraver les entraînements et les matchs officiels des équipes des petites catégories et des seniors à savoir ceux de la JSBM, le WRBM et de l'ACBM. Cette école de football a-t-elle les moyens pour aller loin ? Il y a un manque flagrant d'infrastructure de base, et c'est pour cela que le stade Salah-Takdjerad est trop sollicité. On travaille avec les moyens de bord. Nous avons sollicité les responsables du conseil communal des sports qui nous ont affectés un siège. Le P/APC a été à notre écoute. Nous disposons d'un lieu et d'un bureau au niveau du stade. Je souhaite que les autorités accordent un peu plus d'intérêt pour ces enfants via notre école et qu'elles nous offrent les moyens nécessaires pour son développement car notre association est un moyen d'éviter à ces enfants de devenir des délinquants mais de grands sportifs. Aussi, il est impératif de construire des terrains de proximité avec des vestiaires pour chaque école de football afin de désengorger la situation qui prévaut au stade Salah-Takdjerad.