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Faible taux de participation aux élections présidentielles
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 04 - 2014

Le taux de participation à l'élection présidentielle du 17 avril 2014 par rapport aux votants n'a été que de 49,42%, le taux officiel du ministère de l'intérieur excluant l'émigration qui sera pris en compte par le Conseil Constitutionnel, Si l'on inclut les non inscrits en âge de voter, 18 ans et plus pour près de 2 millions, le taux est encore plus bas , un des taux les plus faibles depuis l'indépendance politique. Aussi, sans verser dans la sinistrose ni dans l'autosatisfaction, il s'agit d'analyser les résultats de l'élection présidentielle d'avril 2014 en référence aux sources officielles. Attention donc à l'euphorie, étant important de relativiser les résultats, d'éviter les discours triomphants et de se poser cette question stratégique : statu quo après l'élection présidentielle ou changement réel ? Car l'Algérie, face aux bouleversements géostratégiques, héritera d'une situation socio-économique très difficile entre 2014/2020 qui impliquera de profonds ajustements politiques, économiques et sociaux, loin des actions populistes devant aller vers une libéralisation maitrisée.
4.-Y aura-t-il une réelle transition politique et économique ? Nous ne pouvons pas ne pas reconnaître le décalage qui existe entre les potentialités que recèle l'Algérie, et elles sont énormes, et le niveau de développement proprement dérisoire que le pays a atteint après plusieurs décennies d'indépendance. Aussi, face au vieillissement des élites politiques issues de la guerre de Libération nationale, l'obsolescence du système politique, où entre 2000/2013, peu de changement dans le personnel politique ayant abouti à l'immobilisme, sans compter les scandales financiers de certaines personnes devenues non crédibles qui font la une de la presse nationale et internationale et les contraintes externes de plus en plus pesantes, ont abouti à l'absence dramatique d'une véritable stratégie nationale d'adaptation au phénomène total et inexorable que sont les mutations tant internes que mondiales. Etant différées, douloureuses, d'où l'urgence d'une austérité partagée et d'une moralité sans faille de ceux qui auront à diriger la Cité, le pouvoir actuel engagera-t-il de véritables réformes structurelles non réalisées du fait des rapports de force contradictoires qui se neutralisent pour le partage de la rente des hydrocarbures ? Notamment, les réformes du système politique, en autonomisant la rente des hydrocarbures, fondement du pouvoir et centre névralgique de la résistance au changement et à l'ouverture ? Réalisera-t-il la réforme de la justice par l'application et l'adaptation du droit, par la lutte contre la corruption qui se socialise, devenant un danger pour la sécurité nationale ? La réforme du système éducatif, qui connait une baise alarmante du niveau, centre d'élaboration et de diffusion de la culture et de l'idéologie de la résistance au changement et à la modernisation du pays, misant sur le nombre au détriment de la qualité ? Procédera-t-il aux réformes du secteur des hydrocarbures, source de rente et objet de toutes les convoitises, de l'agriculture par une nouvelle politique de la gestion de l'eau et du foncier, de l'investissement productif en réhabilitant l'entreprise et son fondement, le savoir, par la débureaucratisation et l'adaptation des règles juridiques aux normes internationales, notamment de la règle des 49/51% ? Facteur de cohésion sociale, quelle sera la nouvelle gestion des stratégies sociales et la mise en place de nouveaux mécanismes de régulations sociales devant revoir la gestion des caisses de retraite et de la sécurité sociale ? Quelles réformes du système financier qui est un préalable essentiel à la relance de l'investissement privé national et étranger, les banques publiques et privées étant au coeur d'importants enjeux de pouvoir entre les partisans de l'ouverture et ceux de préservation des intérêts de la rente, étant considérée, à juste titre, comme l'indice le plus probant de la volonté politique de l'Etat algérien d'ouvrir ou non l'économie nationale à la libre entreprise ? Comment intégrer la sphère informelle contrôlant 40% de la masse monétaire en circulation et 65% des segments des produits de première nécessité ? Et, enfin, quelle sera la place de l'Algérie dans la mondialisation, dont les impacts de l'Accord d'association avec l'Europe applicable depuis le 1er septembre 2005, tarif zéro horizon 2020 et son éventuel adhésion à l'organisation mondiale du commerce (OMC), dans le Maghreb, pont entre l'Europe et l'Afrique son espace social naturel ? L'Algérie est à la croisée des chemins. La transition politique et économique solidaire est inéluctable si l'on veut éviter des remous sociaux et politiques incontrôlables impliquant de profondes réformes structurelles qui seront douloureuses, d'où l'importance d'un sacrifice partagé. Du fait des importants bouleversements géostratégiques mondiaux qui s'annoncent entre 2015/2020, l'Algérie, qui traverse une phase cruciale de son histoire, a besoin qu'un regard critique et juste soit posé sur sa situation, sur ce qui a déjà été accompli et sur ce qu'il s'agit d'accomplir encore au profit exclusif d'une patrie qui a besoin de se retrouver et de réunir tous ses enfants autour d'une même ambition et d'une même espérance: un développement harmonieux, conciliant efficacité économique et une profonde justice sociale. Pour cela, il faudra donc un minimum de consensus entre les différentes forces sociales, économiques et politiques, ce qui ne saurait signifier unanimisme signe de décadence de toute société. Il s'agira de combattre toute forme de xénophobie et d'intolérance. La crise est si profonde que les partis de la coalition présidentielle avec tous leurs satellites, ne peuvent résoudre à eux seuls les problèmes complexes, d'autant plus que la campagne électorale a montré, et les résultats sont là, représentant un tiers des électeurs, que certains représentants de partis, malgré leur activisme, ont été de peu d'utilité au président sortant candidat à sa propre succession, incapable de mobiliser la population même de leurs douars. Cela impliquera des réaménagements au niveau des structures du pouvoir, loin des aléas de la rente des hydrocarbures si l'on veut éviter une déflagration sociale avec des incidences de déstabilisation régionale. Pour l'Algérie de demain, loin des calculs étroits de court terme, se partager la rente, un sursaut national s'impose. (Suite et fin)

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