Il est inconcevable qu'une commune, jadis propre et dont les ruelles dégageaient des senteurs des orangers, devienne une poubelle à ciel ouvert. L'ensemble du territoire du chef-lieu de Relizane, les décharges sauvages naissent, notamment sur les accotements des grandes routes très fréquentées, en été, par des citadins, venant passer leurs vacances dans leurs villages réputés, autrefois, des havres pour la détente. Certains villages tel qu'El Matmar, à ce jour croule parfois à longueur de la semaine sous les ordures ménagères. Depuis des années, la commune peine à trouver un endroit pour implanter une décharge publique. Ce qui est impensable car la commune d'El Matmar compte des milliers d'hectares de terres domaniales. A la zone d'activité de Belacel Bouzegza, une grande décharge sauvage a été créée par l'APC, il y a quelques semaines, en déversant les ordures ménagères sur la route menant à l'abattoir communal en construction et une unité de production d'aluminium. L'APC a fermé carrément l'accès de cette route en déposant des amas de terre à l'entrée. Pour l'instant, ce monticule géant de saleté, qui offre un décor hideux à la vue, ternissant l'image de toute une commune, fait partie du décor. Sur la route d'El Matmar, souillée par des ordures ménagères à certains endroits, le même décor est offert aux automobilistes empruntant la RN4. Des cannettes de bière, des tessons de verre jonchent tout le long des accotements. Pourquoi l'APC n'a pas installé des pancartes invitant les personnes inciviques à ne pas jeter leurs ordures dans ces endroits? Ou encore, pourquoi ne metelle pas en place une brigade spéciale de surveillance des lieux et des éboueurs pour leur nettoiement chaque semaine, se demandent les citoyens. Les habitants de la commune et les visiteurs qui viennent de partout pour visiter le mausolée de Sidi Rabah ont le droit d'être accueillis par un environnement propres. Dans le cas contraire, quelle image donnera-t-il de la commune d'El Matmar en matière d'hygiène ?