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L'APC agonise...
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 11 - 2014

Il y a tout juste une année, juste après le remaniement du corps des walis, et des walis délégués, dans une déclaration faite à la presse, le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz avait souligné : «que l'épreuve fondamentale pour l'évaluation des critères de performances de l'administration, et de ses responsables sera la prise en charge des préoccupations citoyennes».
Le ministre soucieux de respecter dans sa lettre, et son esprit, les dispositions constitutionnelles, et en connaissance des nombreuses malversations, et proscriptions du code communal avait décidé de remettre en activité l'Inspection générale du ministère de l'Intérieur, afin de mettre un terme aux nombreux dysfonctionnements des Institutions de base de l'Etat, où la démocratie au sens étymologique du terme devrait jouir des droits que lui reconnaît la loi fondamentale de notre République. Pour rappel, l'APC de Sidi M'hamed est en situation de blocage depuis une année et demi, faute d'une entente sur les principes de vase contenus dans le code communal. Partant, une minorité de 5 élus du MSP, plus 3 élus nomades contrôlent la gestion de l'APC. L'opposition à l'actuel P/APC comprend 15 élus. Cette minorité a commis un certain nombre d'actions en proscrivant les recommandations du code communal, du code des marchés publics, tout en violant plusieurs articles contenus dans la Constitution. Plusieurs malversations ont été relevées, et mises à la disposition dans des rapports aux autorités compétentes. Cependant, un vide juridique sur l'inamovibilité du P/APC semble bloquer la situation, pire, d'aucuns profitent de cette impasse pour en tirer des profits personnels. Des enquêtes sont en cours, diligentées par la commandement de la Gendarmerie nationale, et par la police. Durant ce temps, les élus de l'opposition invités à assister à des Assemblées sont bien convoqués, sans que le P/APC ne respecte les délais, et les dispositions que lui dicte le code communal. Il s'agit, selon les élus de l'opposition qui nous ont adressé un écrit paraphé par 14 d'entre-eux, d'étudier le compte administratif et le budget annuel 2013, alors que le C.A est de la responsabilité exclusive du maire et du receveur. En fait, selon les contestataires qui ont refusé de prendre part à la mascarade des réunions programmées, consistant à légitimer des démarches comme l'octroi de marchés publics sans l'aval de l'Assemblée et sans consultations préalables des commissions permanentes mises en veilleuse depuis 18 mois, il ne s'agit pour le président de l'APC que de respecter les procédures que dicte le code communal d'après l'opposition ; pour eux, il est hors de question de régulariser, et encore moins de débattre ou d'ordonner des dépenses supplémentaires, surtout qu'il y aurait certains projets, réalisés ou en voie de l'être, qui ont été arrangés sans consultation de l'Assemblée. Aucune étude n'a été faite par les commissions permanentes légales. Cette manière de faire est contraire à la loi. Ce type d'actions est devenu répétitif, ce qui les a poussés à rejeter l'offre de régularisation de l'ensemble des initiatives prises de manière discrétionnaire par le maire. La majorité des élus ont demandé au P/APC de respecter la loi d'autant qu'il aurait refusé de travailler dans la légalité, adoptant une fuite en avant depuis le gel de l'exécutif par l'administration. «C'est cette situation anormale qui a laissé la majorité des élus dans une attitude de barrage à tout ce qui est illégal. L'opposition enregistre avec regret les manipulations de certains citoyens, les menaces proférées et les actions de violences physiques émanant de Berkouk Ali, envers l'élu Bourouina». C'est l'essentiel du contenu du rapport adressé au wali délégué. Une réunion convoquée par le wali délégué, à laquelle, il n'a pas assisté comme le souhaitait les membres de l'opposition, ce mardi 11 novembre 2014, à 10 heures, a donné lieu à des engueulades entre les 8 éléments de la minorité et les 14 éléments de la majorité qui a encore une fois réclamé à ce que la loi soit respectée par le maire dans toute sa rigueur. Une délégation composée de 12 élus, s'est rendue au siège de la wilaya pour solliciter une entrevue avec le wali délégué. Des élus de l'opposition réclament par l'intermédiaire de Bourouina qui semble mener la contestation à ce «qu'un terme soit échafaudé à une situation intolérable au regard de la proscription des lois de la République, par un maire qui n'est qu'un élu parmi les autres élus, donc, justiciable au même titre que ses collègues en cas de violation des dispositions constitutionnelles, et des lois.» Quant à la population dépitée, les commentaires sur l'APC reflètent le laxisme de l'administration depuis 18 mois que dure le conflit entre les élus. Selon nos informations, une importante décision sera très bientôt prise par la tutelle concernant l'APC de Sidi M'hamed... la naufragée. Parallèlement à ces anormalités et excentricités se déroulant dans une importante APC de la capitale, au demeurant vitrine de la République, des rumeurs la semaine dernière se sont répandues comme une traînée de poudre affirmant que le maire s'est déplacé à la cité Mahieddine où il aurait fait passer le message : «Qu'il n'avait pas de logements à donner à la population». Il aurait dit et ça reste à vérifier s'il en ait l'instigateur de ce feu vert, «que ceux qui ont construit des baraques auraient une chance d'être relogés prioritairement». Cela a suffi pour que des dizaines d'habitants se mettent à édifier des bidonvilles en parpaing, et à rouvrir des caves pour y élire domicile. La rédaction de notre journal s'est déplacée sur les lieux pour recueillir des témoignages, malheureusement, les habitants de ce site ont refusé de s'exprimer de peur de se voir exclure des listes des familles à reloger. Nous venons d'apprendre que les forces de l'ordre devaient procéder à la destruction des bâtisses clandestines à partir d'hier, mercredi.

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