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Sidi M'hamed la naufragée
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 09 - 2014

,Cette APC a fait déjà couler beaucoup de salive, et d'encre par divers acteurs directs ou indirects. Depuis le retour sur «ordre» du wali délégué de la circonscription des élus suspendus depuis le 14 février 2014, l'agitation qui a caractérisé la mairie ces derniers jours, n'a rien apporté de nouveau, si ce n'est la constatation que les différents protagonistes embourbés dans un conflit d'intérêts personnels, maintiennent coûte que coûte le campement sur leurs positions initiales.
Les opposants au P/APC d'obédience MSP, au nombre de 13, ne le reconnaissent pas, en s'appuyant sur le très discutable prétexte qu'il est minoritaire, oubliant qu'eux-mêmes ont tout fait pour en faire un président doté d'une large majorité, en ce 9 décembre 2012, date de son installation officielle. Voulant sans aucun doute l'utiliser à bon escient, pour assouvir certains desseins propres aux traditionnelles convoitises de certains types d'élus, et autres parasites qui sont devenus des rentiers, en s'appropriant, ou en revendant, à des tiers des biens publics, voilà que ceux qui pensaient manipuler le «cave», que celui-ci se rebiffe en les empêchant de prendre toute décision, sans qu'il donne son accord. Jeudi dernier, une séance plénière avait été programmée par le P/APC pour destituer certains vice-présidents, et en nommer d'autres. Ce réaménagement n'avait qu'un but, faire reconstituer un nouvel exécutif composé de la nouvelle majorité, que le P/APC Zénasni pensait détenir. Seulement, dans cette confrontation, entre les deux camps, il aurait fallu compter avec la ténacité des vieux routiers de la politique de bas étage, en vogue dans nos APC. Selon des témoignages concordants, une réunion a regroupé l'avant-veille du jour J à la Kasma, en fin de soirée, les meneurs de la controverse avec des élus jusque là partisans du départ du maire. D'après l'entourage du président, il y eut un odieux chantage fait aux élus repentis, notamment, à ceux qui devaient être promus à des postes de vice- présidents dans le nouvel exécutif. Zénasni aurait promis appartement, magasin, et projets pour sortir de l'impasse, car, il ne lui était plus possible de travailler en contradiction au code communal. Dans la même foulée, les opposants au P/APC ont déposé auprès du tribunal administratif une requête pour démontrer le caractère illégal de la tenue de la plénière, et l'irrecevabilité des décisions qui seront prises. En fin de compte, Le P/APC a reçu tard dans la nuit des coups de fil émanant des élus qui voulaient rejoindre la nouvelle majorité, lui annonçant leur retour de veste conjecturelle. Dans l'impossibilité d'avoir le quorum nécessaire, Zénasni n'avait alors d'autres choix que de reporter la séance de sa plénière, à laquelle, n'ont pas manqué de se présenter en force ses adversaires. La salle de réunion fermée a donné lieu à quelques propos peu élogieux entre les élus et le secrétaire général qui leur a refusé l'accès. Un P.V de carence de la dite réunion a été fait par Bourouina, les vice-présidents, ainsi que les élus membres de la contestation. A noter que les élus du MSP ont brillé par leur absence, et que certains élus qui devaient rejoindre la nouvelle majorité ne se sont pas présentés. Dans cette affaire, c'est assurément la population de Sidi M'Hamed qui en pâtit le plus. D'après l'aveu d'un ancien élu : «d'un côté, Sidi M'Hamed a eu droit à un maire incompétent, qui semble être complètement dépassé par ses prérogatives, au point où il est amené à transgresser parfois la loi, sans apparemment rendre compte, sous un autre angle, il est mal conseillé, sous un autre prisme, il est entouré de sangsues qui ne le laisseront pas travailler, tant qu'ils n'auront pas leur part du gâteau», et à un élu en exercice d'enchaîner «rappelez-vous le défunt Zbiri, il a été tarabusté, martyrisé par son entourage jusqu'au point, où il a fini par piquer une dépression nerveuse, ce qui a nécessité un long traitement aux barbituriques, et un court séjour dans un ermitage pour aliénés mentaux. Parmi les gens qui ont contribué à lui rendre la vie amère, il se trouve quelques uns d'entre-eux, aujourd'hui dans l'APC. Ils sont devenus experts en magouilles de toutes sortes». Depuis l'arrivée aux affaires communales de Zénasni, la population de Sidi M'Hamed n'a même pas eu droit à l'épandage d'insecticides dans le cadre de la lutte anti vectorienne. La saleté est partout, visible de jour comme de nuit. Les points noirs sont toujours là. Les intentions du nouveau wali délégué pour sortir la commune de la tourmente ne sont pas déchiffrables, en raison de l'absence de communication avec les sages des différents quartiers. La population est tenue à l'écart des principaux sujets l'intéressant. Il existe un véritable décalage entre ce qu'affirment les autorités, à leur tête le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, et la réalité. Il est pratiquement impossible d'être reçu par des responsables, même quand il s'agit d'intérêts publics à débattre. La population est excédée face à tant d'injustice, et ce n'est pas la dernière nouvelle qui lui est parvenue relative à la convocation du directeur des Finances, du directeur du technique et du receveur communal par la Brigade économique, qui va changer grand-chose ou apporter des thérapies aux maux que connaït la commune de Sidi M'Hamed. Les maux sont profonds. A commencer par le code électoral qui a été bafoué par des élus actuellement siègeant au sein de l'Assemblée. Comment tolérer que des gens qui n'habitent pas la commune puissent décider pour ceux qui y habitent au mépris du code communal, du code civil, alors que la commission de contrôle des élections a été avertie en temps opportun, par écrit, bien avant l'installation de la nouvelle Assemblée le 9 décembre 2012 ? Comment tolérer que des abus de biens sociaux soient répétitifs sans que la justice ne soit saisie ? Comment accepter qu'un maire mène une politique de favoritisme vis-à-vis de sa famille politique ou biologique au détriment des autres sensibilités politiques. N'est-il pas le maire de tous les habitants? Cette ambiance conflictuelle entre deux clans n'affecte que la population. Pour résumer, un habitant a remarqué : «que bizarrement, tous les élus qui maintiennent l'APC en situation de blocage depuis presque 18 mois n'ont pas souffert des puanteurs de nos rues, ni des piqûres de moustiques, ni des mouches agressives, ni des cafards, et autres rongeurs peuplant nos caves. Les quartiers où ils habitent sont dotés d'APC qui fonctionnent pour le bien-être des citoyens». La commune n'est-elle pas le lieu d'exercice de la citoyenneté conformément à l'article 2 du code communal et le lieu privilégié de l'exercice de la démocratie et de gestion de proximité ? On est loin de l'esprit et de la lettre de l'article 11 qui recommande de consulter et d'informer les citoyens sur les affaires et les choix les concernant en ce qui a trait «aux priorités d'aménagement et de développement économique, social et culturel», sinon de l'article 12 qui recommande «d'intéresser les citoyens, à les inciter à participer aux règlements de leurs problèmes et l'amélioration de leurs conditions de vie.» Les citoyens de Sidi M'Hamed attendent que les lois en vigueur soit respectées dans toutes leur rigueur et à ce que nul n'en soit au dessus.

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