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Evolution de l'économie algérienne et budget de l'Etat pour 2015
Publié dans La Nouvelle République le 15 - 11 - 2014

Les députés de l'Assemblée populaire nationale(APN) vivant encore à l'ère de l'idéologie du socialisme de l'Etat providence, c'est-à-dire ils misent toujours sur le prix du baril de pétrole qui nous garantissait le fonctionnement du pays et l'on s'achemine ainsi à oublier que notre développement économique et notre progrès social réside dans les valeurs du travail, la production, du savoir et de technologie.
La croissance économique globale 3,42, sans baisse du déficit et relativement faible qui a une grande incidence sur le plan budgétaire restant tirée principalement par les secteurs primaires BTPH, l'agriculture... via la dépense publique et les subventions directes et indirectes, le taux d'inflation de 3% si ce n'est le soutien des prix, la valeur du PIB est passée à fin 2014 de 18.191 milliards de dinars à 18.896 milliards de dinars en 2015, les subventions et transferts sociaux de 60 milliards de dollars sont de près de 30% du PIB. Les importations 65 milliards de dollars en accroissement de 6%, l'augmentation salaires avec rappels importants, la masse salariale à fin 2013 30% du PIB et peut atteindre 40% avec l'abrogation 87bis en 2015, n'a aucun rapport au plan économique du moment que la productivité du travail par heure est de 60 euros dans les pays de l'Union européenne avec un taux moyen M.S/PIB de 55%, alors que notre pays est de 3 euros en moyenne. Ces taux ne seraient pas inquiétants dans une économie de production qui peut aller vers jusqu'à 60% ce qui n'est pas le cas pour notre pays. Le solde de l'épargne cumulée au niveau du Fonds de régulation des recettes(FRR), jusque-là généré par la fiscalité pétro-gazière qui passera de 5.563 milliards de dinars en 2013 à 5.284 milliards de dinars en 2014 et à 4.429 milliards de dinars en 2015. La balance des paiements qui risque de connaître d'enregistrer un léger excédent pour ne pas dire qu'elle s'approche aujourd'hui du zéro face à l'impact de la baisse des recettes sur les exportations en termes de production et de prix du baril de pétrole qui a baissé d'environ de 20% de sa valeur depuis quatre mois, en raison de l'abondance de l'offre mondiale vis-à-vis de la demande en dépit de l'accélération de la production américaine en pleine révolution de l'exploitation du pétrole et du gaz schiste et de l'Arabie Saoudite qui a fait baisser ses prix sur ses stocks et enfin de nouvelles mesures prises par le Japon en matière de relance monétaire qui faisaient monter le dollar rendant le brut moins attrayant. On pourrait toutefois avancer que nous sommes entrés en ce moment même le passage de la demande à celle de l'offre mondiale. Il va sans dire, nous sommes entrés dans une période de turbulences pour ne pas dire, nous allons vers un mini-choc pétrolier. Sur un autre plan, le secteur industriel comme l'un des facteurs stratégiques de la croissance potentielle et du plein emploi est devenu le problème économique et social le plus grave au cours de ces deux dernières décennies, eu égard à la crise profonde qui affecte le pays devant l'ampleur du déficit constaté en production de 13%, notamment le pays réalisait 18% de croissance en 1970-80 contre 5% actuellement, les importations représentent à près de 90% des recettes totales, les exportations hors hydrocarbures à près de 2% des recettes totales, le taux d'intégration à moins de 20%, le chômage, la non-performance de l'outil national de réalisation dans l'absorption des plans de charge des plans quinquennaux, la faiblesse de l'investissement productif, et enfin, d'un cadre législatif et réglementaire surchargé tantôt de droit public, tantôt de droit privé qui a affaibli l'économie, les stratégies et les performances des entreprises. C'est là, une véritable panne économique qui pèse de plus en plus sur la stabilité sociale et la bonne santé de l'économie de notre pays qui ne réconforte pas notre pays dans son rôle de force régionale au plan politico-économique et de régulateur dans l'économie nationale. Tout semble concourir à une politique budgétaire expansionniste qui pèse sur l'avenir des finances publiques du pays, du fait qu'on n'a pas développé de nouvelles sources de revenus ou avoir développé une économie de marché pour préparer l'Algérie à l'ère des crises géostratégiques et de la mondialisation économique notamment, à l'heure où notre pays s'apprête à s'engager dans la mondialisation du commerce international, notamment à l'OMC et étant lié à un accord de libre-échange avec l'Union européenne . On retiendra d'une manière générale que la dépense publique s'accentue avec une part représentant du produit intérieur brut (PIB) à soit près de 48%, situant au- dessus de la moyenne européenne. Les taux de croissances économiques réalisés jusqu'ici s'avèrent relativement bas lorsqu'on sait qu'on engage entre 2 DA et 3 DA du PIB pour réaliser 1 DA de croissance ne font que différer les problèmes économiques. Cela entraînera la grande inflation et par conséquent on risque en agissant ainsi d'hypothéquer l'avenir des jeunes générations sans que l'Algérie se construise avec la technologie et l'économie d'entreprise pour préserver la viabilité budgétaire dont le pilier fondamental est la valeur homme. Dans un tel contexte, il est temps que le budget repose fondamentalement sur une structure institutionnelle de planification stratégique pour l'évaluation et l'analyse des politiques publiques en termes de coût et de responsabilité, car le budget d'un Etat est un paramètre par excellence de l'évolution annuelle d'un pays, doit être recomposé dans la nouvelle économie qui vise la viabilité budgétaire en cohérence entre la macro-économique et la micro-économique sur ses clés qui sont : l' équilibre budgétaire, les crédits d'exportation, les prix, l'épargne, l'investissement, le marché obligataire, le marché boursier qui constituent sans doute l'enjeu et le support fondamental de la politique budgétaire qui visent à organiser et à œuvrer au développement d'un modèle de croissance potentielle intégré et fondé sur trois facteurs structurant capital-travail-production ceci d'une part, et l'impératif de faire prévaloir la rigueur dans la gestion de nos ressources, le contrôle des actifs de l'Etat, la gestion du PIB et du patrimoine public en général en normes comptables internationales dans le but de préserver les deniers publics et pour plus de transparence et moins de corruption. Une réforme budgétaire économique courageuse devenue désormais indispensable aujourd'hui comme pour faire émerger une culture budgétaire d'avenir. Au chapitre des dispositions fiscales Le taux de l'impôt sur les sociétés(IBS) sera unifié à savoir il passera de 19% à 23% pour toutes les entreprises production et BTPH et 25% à 23% pour les entreprises activant dans le commerce et les services. En contrepartie de cette importante augmentation au détriment des entreprises de production, on pouvait faire bénéficier ces dernières soumises à l'IBS d'un abattement de 15 à 30% sur les bénéfices à réinvestir qui peut en effet inciter à la croissance plus (+), la taxation de la vente des biens matériels réformés à la TVA, les intrants destinés à l'aviculture aux de 7% de TVA, l'augmentation du droit d'enregistrement à 1 500 DA, l'augmentation du droit du timbre sur les passeports à 6 000DA dont la durée de la validité passe de 5 ans à 10 ans, la suppression du droit de timbre sur les documents administratifs (certificat de nationalité, casier judiciaire, et carte d'identité nationale). En matière de mesures incitatives à la réalisation de projets d'investissements productifs qui portent sur l'exonération d'IBS ou d'IRG sur revenus et de la TAP pour une durée de 5 ans et de la bonification à 3% des taux d'intérêt bancaires, une exonération des droits d'enregistrement, de la taxe de la publicité foncière, et de la rémunération domaniale des actes établis par les services des domaines, l'Etat envisage en outre d'octroyer des avantages en matière de TVA et droits de douane, des facilités aux promoteurs d'investissements productifs où il est prévu une mobilisation de 1,5 milliard de dinars, La loi de finances pour 2015 institue par ailleurs, le retour du crédit à la consommation, la création d'un fonds de pension alimentaire, un montant de 310 milliards de dinars pour faire face à l'impact financier de l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail, l'ouverture de 48 000 postes de travail dans la fonction publique. Tels sont les grands traits qui constituent l'essentiel du projet de loi de finances et le budget pour 2015. (suite et fin)

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