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Demain, on verra (II)
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 02 - 2015

L'Algérie sera recolonisée, j'appelle colonisation l'occupation par une force supérieure et intelligente qui tendra à faire profiter ceux qui la dirige du labeur, des richesses au détriment des habitants légitimes de ce pays.
Ce qui a été défini comme étant la mouvance intégriste en opposition à son contraire est juste ; Mais celle-ci reste une mouvance par laquelle, il y'a toujours un passage à toutes les autres tendances ; ce passage se fait soit au début, soit au milieu soit à la fin. C'est pourquoi, le mouvement violent de certaines personnes est une nature de délinquance. Mais celui-ci s'exprimant au moment et pour la cause religieuse tel que pensait et acceptait par l'adepte à la violence, pour convaincre et non pas pour vaincre. «Dieu n'a pas besoin d'exemple qui console mais d'exemple qui gagne » ; tel est le dicton appliqué qui change d'interprétation selon que l'on soit en état de sagesse ou en état de violence ; selon que l'on est dans l'offensive ou dans la défensive ; à titre d'exemple les Israéliens dans un de leur état de peur ont été plus loin et ont dit que le meilleur moyen de se défendre, c'est d'attaquer les premiers ; et comme les Juifs et les Arabes sont des cousins, en temps de conflit, allez savoir ou commence le juif et ou s'arrête le musulman, même le chrétien y perd son latin. Alors qu'en est-il de l'un ou de l'autre de ces croyants, qui croient en un Dieu unique avec la simplicité et la bonté que nous dicte le simple bon sens, de tous les jours, dans cette galère qu'est l'aventure de la vie. Nous sommes en temps civilisé où les âmes tuent à l'intérieur des mosquées, à l'intérieur des lieux du culte. Et pourtant nous savons tous que lorsque l'on n'a pas respecté les préceptes de sa propre religion, on ne pourra faire croire à personne que l'on respectera celle de l'autre. Le respect en religion, c'est le respect de tous avec comme condition de ne jamais régler un problème quel qu'il soit on en créant un autre. C'est pour cela que les églises et les synagogues, les cathédrales et tous autres lieux de culte doivent-être protégés de la malveillance qui y peut être distribuée. Ce qui se passe en Algérie et ailleurs est d'une importance capitale pour la France ou déjà beaucoup d'asiles ont été donnés faisant une base de ce pays d'accueil et l'on prend conscience avec du retard que grâce à cette accueil, une rampe de lancement a été créée en direction d'un pays que l'on commence seulement à reconnaître qu'il a été l'objet d'un plan de déstabilisation bien fignolé dans lequel, la France s'est faite complice volontairement ou involontairement. L'involontaire n'existant pas, en Algérie et en France ; l'on est poussé à voir de plus près cette France, ces dirigeants et ces organisations, afin de définir le niveau des responsabilités et le degré d'implication de celle-ci, pour préserver ce qui se doit de l'être et surtout afin d'éviter un autre conflit Algéro-Français, qui ne risque, que de nous mener sur les champs de bataille d'autrefois, et nous épuiser de nouveaux à créer d'autres phénomènes anormaux qu'engendre tout rapport belliqueux. C'est donc sans animosité, ni rancune que je me répète à dire que des forces françaises, des pouvoirs occultes possèdent un projet de recolonisation économique de l'Algérie qui reposera la question de savoir si l'Algérie est indépendante ou pas. Et si cette question vient à se poser telle qu'elle est entreprise, il y'aura problème, il y aura un grave problème à nouveau entre les deux pays, l'Algérie et la France. Et personne n'a le droit d'hypothéquer l'avenir du peuple de novembre, sans se soucier des principes pour lesquelles nos chouhadas se sont sacrifié. Personne ne peut régler des problèmes en prenant le risque de ramener notre pays à revivre les nuisances qui peuvent en découler, l'histoire d'entre les deux pays a démontré que le peuple algérien n'accepte pas que l'on touche à sa souveraineté. Donc quel que soit l'ampleur et la gravité des problèmes, que l'on peut rencontrer de part et d'autre, il faut assumer la responsabilité politique avec le plus de bien, de compréhension et le sens le plus élevé qui soit du respect de la nature humaine, quel que soit sa couleur, sa race, sa religion ou sa nationalité ; ne rien faire, ne rien prendre sans l'accord des peuples concernés. Aujourd'hui, les harkis et les moudjahidines sont devenus une petite minorité. Les descendants de ces deux composantes historiques que sont les enfants de chouhadas et les enfants de harkis et autres binationaux ont pour la majorité entre 60 ans et 40 ans. Cette catégorie sociale est une force qu'il faut solidifier, en leur apportant des renforcements positifs. Et ce fort intérieur qui reste encore caché à l'opinion publique a besoin d'être connu pour ceux que ça intéresse et qui sans nul doute en retireraient la même intelligence d'interprétation et de cette connaissance l'on comprendra mieux le phénomène de la violence qui tend à sévir entre deux frères. Entre deux voisins, entre deux riverains, entre deux peuples, qui en réalité n'ont formé qu'une seule et même grande famille avant la guerre d'occupation coloniale de cette région d'Afrique du Nord. Le grand Maghreb en objectif économique, vital à la survie de la France, est un plan «secret d'Etat» qui est à l'origine de toute réflexion politique actuel. C'est donc ce qui se passe derrière la décision politique qui convient de comprendre afin de situer les choses à leur juste préparation et en tirer la connaissance nécessaire qui aide à empêcher que le mal ne soit fait. Et participer à aider à ce que le bien soit fait. Et bienfait. De quel bien s'agit-il ? De biens terrestres, de biens socioculturels, de biens d'équipements plus particulièrement de biens fondés car il y'aurait toujours un esprit bien veillant parmi les lecteurs qui dira qu'il n'y a jamais eu de guerre qui n'ait été faite sans qu'elle eut à se faire. Bien sûr, mais si on doit se faire la guerre, qu'on sache au moins pourquoi ? Sinon comment faire pour nous arrêter si l'on ne sait pas pourquoi l'on se bat ? Ce qui implique la nécessité du dialogue entre tous «toutes les religions du monde communies entre elles» et l'être humain, le pauvre, le pêcheur, l'insatisfait, le fêlé, le fan de savoir, l'homme de sciences et l'homme d'essence, nous tous tel que nous sommes et pour, qui que nous nous prenions, oserions nous soutenir qu'il est possible de se faire la guerre sans dialoguer avant, pendant et après. Il n'y a pas de peuples qui s'aiment autant que ceux qui se sont déjà fait la guerre Les Français et les Algériens s'aiment, il n'y a qu'à voir comment ils se mêlent les uns des affaires de l'autre ; regarder ils sont chez eux sur les deux rives ; ils vivent encore ensemble et ils savent tous deux que ce qui s'est passé a été indépendant de leur volonté et quelle dommage que les hommes de l'époque se soient fait la guerre au lieu de construire la paix. Donc quoi qu'il se passe sur l'une des deux rives, algérienne et française, c'est toujours la guerre d'Algérie qui veut revenir. Qui a voulu la guerre en Algérie ? Qui n'a pas laissé d'autres voies que celle de la guerre ? Qui a permis que cela arrive ? Qui est qui ? Et qui a fait quoi ? Moi je vais vous dire qui est-il : c'est celui qui a empêché le dialogue qui a fait faire la guerre ; en ne laissant que cette seule voie à l'alternative de l'expression des droits aux principes élémentaires de la vie sur terre, être libre chez soi. Et voilà que cet entrelacement des maux et des sentiments font naître des phénomènes culturels de triple dimension, historique, humaine et morale qui ont fait que les algériens ne sont plus libre chez eux en Algérie et les français ne sont pas libre aussi chez eux, en France. Les envahisseurs sont en France et c'est là que leur existence se fait ressentir le plus. En Algérie, le mal a donné des palpitations différentes, les envahisseurs, c'est tout juste des extras terrestres, des invisibles, des robots. C'est en Europe et particulièrement en France qu'il est ressenti le contact direct avec la communauté étrangère et parmi elle, celle qui commence à se manifester par la violence et le meurtre, souvent contre leurs propres frères. Qu'on sera-t-il des démocrates s'ils laissent faire ? Il y'a donc prise de conscience et les discours officiels des deux pays, l'Algérie et la France, laissent bien voir que les choses sont perçues à ce niveau de gravité, à ce niveau de lecture. Et nous entrons de plein pied dans la collaboration avec l'ennemi d'hier, avec le même ennemi d'aujourd'hui à savoir régler le problème de deux générations, de victimes de la guerre d'Algérie de part et d'autres et s'impliquer ensemble pour rendre justice et remplir son devoir l'un vis-à-vis de l'autre pour l'avenir commun ou alors ce sera la séparation. Après avoir été romain puis arabe puis français, elle peut bien être américaine ou japonaise, cette fière Algérie qui a su résister à tous et savoir rester elle-même, celle qui survit à tout, peut dépasser tous les temps. Vive l'Algérie Monsieur. Cette Algérie-là, a en face d'elle une autre Algérie, les enfants de la guerre ; les victimes, qui n'ont pas gagné de ce côté l'équivalent de ce qu'ils ont perdu de l'autre. Et le cheminement continu dans un va et vient incessant, de choses et de gens, de matériel et de rapports qui font que dans ce vaste mouvement, la guerre transite, la guerre se fait, la guerre s'étend ; ce que l'on appelle la guerre aujourd'hui, peut très bien découler d'une association de malfaiteurs des deux bords et se fonder en une organisation mafio-économique qui peut aller très loin dans la défense de ses intérêts et de ces positions stratégiques car le rapport au niveau supérieur se concrétise par le fait qu'entre l'Algérie et la France à ce jour, il n y'a eu entre ces deux pays que des rapports de partis ; quant au rapport réel et concret de deux peuples, il ne s'est pas coupé, il s'est continué et s'est développé en connaissance des causes réelles. Les rapports algéro-français vont très loin dans leur côté sentimental qui donne une très bonne collaboration sur le plan humains. «La politique a sa source dans la perversité plus que dans la grandeur de l'esprit humain.»
(Voltaire. Extrait de «Le sottisier»).


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