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«L'échec de Riyad au Yémen affectera la région» (I)
Publié dans La Nouvelle République le 08 - 04 - 2015

Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a affirmé que la région traverse une période cruciale , soulignant que le conflit dans la région , en particulier en Syrie ou en Irak est politique par excellence, ajoutant que ses outils sont religieux et ses objectifs politiques. Dans un entretien télévisé exclusif à la Chaîne syrienne alAkhbrayah, Hassan Nasrallah a parlé de la Syrie, du Yémen, des repercussions du dossier nucléaire sur la région et n'a pas hésité à vilipender le régime saoudien pour sa politique vassale qu'il applique avec ses pairs arabes et musulmans, politique qui a été dénoncée par son agression à l'israélienne contre le Yémen.
Principaux points de son discours : le conflit dans la région est politique Il ne fait aucun doute que le conflit dans la région est politique, mais ses outils sont religieux et ses objectifs politiques. Cependant, la religion n'a pas été utilisée dans le bon sens, comme par exemple dans la lutte contre l'occupation israélienne. Je donne l'exemple de l'Iran. L'Iran à l'époque du shah était chiite, le régime du shah était dans l'axe des Etats-Unis, un allié de l'Arabie. Alors qu'il encourageait les slogans chiites, sa femme visitait le mausolée de l'Imma Rida, il récitait le Coran, tout comme le fait le roi saoudien, mais jamais on l'a accusé de représenter une menace chiite pour les sunnites ou constituer une menace perse pour les arabes. Toutefois, quand l'imam Khomeiny a déclenché la révolution islamique pour fonder la république islamique d'Iran, afin de rendre au peuple iranien son autonomie, son pouvoir de décider de lui-même, quand il a redonné à son peuple sa confiance en soi et qu'il s'est libéré de l'emprise américano-saoudienne, c'est à ce moment que des voix arabes ont retenti mettant en garde de la menace perse ou chiite qui veut conquérir la région. Le problème réside dans le choix que les peuples font : soit dans l'axe des Etats-Unis soit dans l'axe de la résistance et de la cause palestinienne. Notre problème est avec l'occupation israélienne qui commet des massacres, des guerres, notre bataille n'est pas avec les juifs mais avec les sionistes. Quand il a redonné à son peuple sa confiance en soi et qu'il s'est libéré de l'emprise américano-saoudienne, c'est à ce moment que des voix arabes ont retenti mettant en garde de la menace perse ou chiite qui veut conquérir la région. La participation du Hezbollah dans le conflit en Syrie Nous avons choisi et décider de participer dans le conflit syrien et nous avons présenté à maintes occasions nos arguments et nos raisons, et nous étions parfaitement conscients de l'ampleur du complot contre la Syrie. Au Liban, nous n'avons pas consulté nos alliés afin de ne point les embarrasser si jamais on leur posait la question. Nous leur avons donné le choix de répondre ce qu'ils trouvent bon de répondre sans avoir à mentir puisqu'ils ne savaient pas notre décision. Nous leur avions expliqué nos raisons après. Nous avons pris une décision historique et nous leur avions dit que vous êtes libres d'être avec nous ou pas. Bien sûr, avec la Syrie il y a eu consultation au plus haut niveau..Certes, nous savions que le conflit promettait d'être long et dur. Il suffisait de lire les analyses et les pronostics qui s'attendaient la chute du régime syrien en quelques mois. Rien que cela nous donnait une idée de l'ampleur du complot. Des Etats y étaient impliqués tant au niveau régional qu'international, c'est pourquoi nous estimons toujours que le conflit en Syrie est toujours ouvert à tous les fronts. Au début, il y avait une liste d'objectifs à réaliser dans cette guerre contre la Syrie. Il est affirmé qu'il fallait remplacer le régime syrien parce que la Syrie fait partie de l'axe de la résistance, qu'elle soutient la résistance au Liban et en Palestine occupée. Mais il y a autre chose, de plus grave : la Syrie était depuis des décennies, sous le règne du feu président Hafez al Assad, un Etat autonome, indépendant, qui définit ses propres stratégies, ses alliés et ses adversaires. Allez chercher dans la région, un seul Etat qui jouit d'une autonomie comme la Syrie. La position de la Syrie dans la région est cruciale, on ne peut pas parler de l'avenir de la région sans la Syrie, ni de la question irakienne sans la Syrie, ni de la question palestinienne sans la Syrie, ni de l'avenir du bassin méditerranéen sans la Syrie. Or, après le départ de Hafez alAssad, les pays arabes et l'Occident ont cru que le président Bachar aura besoin de soutien pour s'imposer, et donc tous les pays se sont ouverts à la Syrie. La Turquie, le Qatar, l'Arabie, tous ont offert leur soutien et bons services, en fait, ils cherchaient à acheter la Syrie, à lui voler sa volonté de décider par elle-même. Ainsi, en 2003 quand l'Irak a été occupé par les Etats-Unis, le monde arabe tremblait et ce jour-là Collin Powell s'est rendu en Syrie avec une liste de demandes, croyant que le président Bachar allait plier face à la puissance américaine. En 2005, avec l'assassinat de Rafic Hariri, ceux qui l'ont tué avaient préparé tout un scénario, la Syrie s'est retirée du Liban mais ne s'est pas pour autant pliée ou soumise à l'axe des Etats-Unis. (Suivra)

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