Les services de la Sûreté nationale ont accompli des «pas importants» en matière de formation des stadiers et il appartient maintenant aux présidents des clubs de football de «s'impliquer davantage», a indiqué mardi le contrôleur de police Mustapha Benaini, inspecteur régional de l'Est. Des séances de travail, des séminaires d'information et des actions de sensibilisation ont été organisés par les services de police à l'intention des présidents des clubs de football en vue «d'activer la concrétisation du programme national de lutte contre la violence dans les stades», a souligné M. Benaini au cours d'une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan semestriel des activités de l'inspection régionale de l'Est. Toutefois, le projet portant formation de stadiers «avance au ralenti» dans les wilayas de l'est du pays, a ajouté le même officier, précisant que la police était «entièrement disposée à contribuer à cette action qui doit aboutir à la professionnalisation de cette mission qui ne se limite pas à surveiller les supporters, mais aussi à les encadrer et à les orienter». Quatre clubs dans l'est du pays évoluent en ligue 1 et neuf en ligue 2, a rappelé ce responsable, faisant part d'une «légère baisse» des incidents et des cas de violence en 2015, dans les enceintes sportives dans l'est du pays. Depuis le début de la saison, il a été enregistré 48 cas de violence à l'intérieur des stades et 19 dans leur voisinage, provoquant des blessures à 67 policiers et à 26 supporters, a ajouté M. Benaini, précisant qu'une moyenne de 445 policiers par match est appliquée pour un ratio d'un policier pour 13 supporters.
