Attendu d'être érigé sur la côte maritime est de la ville de Sidi Ghilès et tout au long de la route nationale N°11, au nord-ouest de Tipasa, l'aménagement d'un jardin côtier d'une superficie de 08 hectares sur le site de l'ancienne décharge «Cabrera», effleurant ce même littoral maritime consacre une importante surface, qui fut dans le passé une belle étendue sablonneuse, sur laquelle le ressac des vagues faisait percevoir son clapotis méditerranéen. Néanmoins, l'importance et l'accumulation graduelle, de l'amas des débris et de déchets urbains sur ce site ainsi que la contiguïté d'un abattoir avicole, ont amené les citoyens et les autorités locales à discerner le transfert de la décharge de «cabrera», pour la décentraliser vers les hauteurs de l'agglomération rurale de Oued el Hammam, au sud-ouest de la ville de Cherchell en la consacrant «décharge des déchets ménagers des communes de Cherchell, de Sidi Ghilès, Hadjret Ennous et de Sidi Simian». Il s'avère néanmoins, selon l'avis de certains habitants, que l'initiative du transfert a été une source de désagrément et de gêne pour la population environnante. Des riverains ont assuré «On a ainsi contribué dans un passé récent à de provocantes réactions citoyennes, qui ont réclamé une seconde délocalisation de cette décharge». Ces mêmes sources confient : «il a été prévu une nouvelle fois, de procéder à la fermeture de la décharge de Oued el Hamam et de transférer la quasi-totalité des déchets urbains des habitants des quatre communes vers le centre d'enfouissement technique –CET- de Sidi Rached, situé à 10 kilomètres de Tipasa, en effectuant des rotations aller-retour journalières de près de 100 kilomètres à partir des villes de Hadjret Ennous, de Sidi Simiane, de Sidi Ghilès et de Cherchell». Pourtant, certains témoins alertés évaluent que «le problème des moyens de transport de ces déchets urbains sur une telle distance, n'est pas avantageux pour ces communes de la daïra , sachant que le parc automobile des principales communes est insuffisant, inopérant ou très vétuste.» En marge de ces réactions sur l'état des lieux de l'environnement, plusieurs citoyens dressent une opération inquiétante relative à ce statu quo et le retard pris dans la réalisation du parc littoral prévu à Sidi Ghilès, en s'insurgeant. «Nous constatons que depuis son adoption et son inauguration par l'ancienne ministre de l'Environnement en 2012, ce projet de parc littoral de Sidi Ghilès, reste à ce jour un immense espace en jachère, clôturé par des tôles» se désolent nos interlocuteurs de voir ce lieu «inutile et à l'abandon.» Rappelons en outre, que ce projet qui a déjà quatre années d'âge a été destiné pour être terminé par l'aménagement d'un parc citadin de 23 hectares sis à Tipasa, en milieu urbain, et devant être prévu constituer un haut-lieu de détente pour les familles, les estivants, notamment les écoliers et les collégiens afin d'édifier un ensemble destiné à valoriser l'image urbaine de la ville en matière d'espaces verts.