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QUE FAIRE ?
Publié dans La Nouvelle République le 02 - 10 - 2015

Certains préconisent l'idée d'une partition de la Libye. Ainsi, dit-on, « une solution qui pourrait paraître judicieuse serait une « période de transition » pacificatrice, vers un Etat fédéral où chacune des trois régions prendrait son sort en main ».
Mais ces hypothèses ne plaisent ni à la Communauté internationale, ni aux pétroliers, car elles multiplieraient le nombre des intermédiaires politiques, ni non plus à ceux des Libyens qui, situés dans la « mauvaise partie », se verraient privés de la manne pétrolière et/ou des réserves d'eau... D'autres, à l'image de l'Algérie, ont opté pour une solution politique qui mettrait fin aux luttes intestines et aboutiraient à une réconciliation nationale. Dans ce sens, Bernardino León, l'émissaire de l'ONU en Lybie s'accroche désespérément à l'idée qu'une sortie de crise est possible, alors que d'autres ont déjà tiré un trait sur l'Etat libyen, qui aurait depuis des mois déjà rejoint la Somalie sur la liste des « failed states ». Le vœu pieux de l'émissaire onusien se passe de tout commentaire : « Il y a une nécessité urgente pour que les militaires, les officiers de police et les miliciens rebelles se mettent d'accord sur la mise en application des dispositifs de sécurité provisoires et les renfoncent, par la voie du dialogue et la création d'un environnement sûr et sécurisé à Tripoli, Benghazi et sur l'ensemble du territoire, pour qu'un gouvernement d'union nationale puisse exercer ses fonctions sans violence ou menace. » Côté algérien, à l'époque de l'agression de la Libye en 2011, la diplomatie algérienne s'était distinguée par son refus de l'agression et avait mis en garde contre ses effets désastreux pour la Libye, le Maghreb, le Sahel, mais aussi l'Europe. Elle n'a pas été écoutée. La France de Sarkozy, inspirée et guidée par l'imposture d'un certain BHL, soutenue pleinement par le Parti socialiste – aujourd'hui au pouvoir –, avait foncé tête baissée dans cette aventure désastreuse. « Nous avons fait en Libye très exactement ce que nous reprochons aux Américains d'avoir fait en Iran en 2003 », a récemment déclaré Jean-Pierre Chevènement, qui s'est opposé à cette guerre. Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, critique lui aussi – quoique tardivement – l'expédition franco-britannique en Libye, qui « a produit des effets désastreux ». On met le doigt sur le fond du problème : sans la restauration de la paix en Libye, au service de laquelle l'Algérie met toute son expertise diplomatique et son expérience en matière de réconciliation nationale, la paix au Sahel pourrait être à nouveau menacée. C'est bien de faire la paix, c'est encore mieux de ne pas créer la guerre. Ainsi, les Libyens continuent à se rapprocher à travers des négociations difficiles, dont l'objectif est la formation d'un gouvernement d'union nationale qui préserverait l'intégrité territoriale du pays, menacé de « somalisation ». Pour ses partenaires, l'Algérie est ainsi devenue un « exportateur net de sécurité et de stabilité », selon l'heureuse expression forgée par Ramtane Lamamra pour résumer la doctrine diplomatique algérienne.

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