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Disparition d'un grand symbole de la Révolution
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 12 - 2015

Hocine Aït Ahmed, l'un des grand dirigeants de la Révolution s'est éteint mercredi dernier à Lausanne (Suisse) à l'âge de 89 ans, et ce, suite à une longue maladie. Né le 20 août 1926 à Aït Yahia (Aïn El Hammam) dans la wilaya de Tizi Ouzou, il s'engagera à 16 ans au sein du PPA (Parti du peuple algérien) et ce, avant de devenir un membre important de l'Organisation Spéciale( OS), bras armé du parti.
Ainsi, après le retrait de Mohamed Belouizdad, atteint d'une tuberculose, le parti lui confie la direction de l'OS. Durant deux ans, il œuvrera à mettre en place, à l'échelle nationale, des structures de cette Organisation avec pour objectif une formation politique et militaire des futurs cadres de la Révolution. Membre actif de l'Organisation, il participera aux côtés d'Ahmed Ben Bella au hold-up de la poste d'Oran en mars 1949. Suite à la découverte de l'OS par les services de renseignement français, Aït Ahmed, recherché au même titre que les différents cadres de l'Organisation, est désigné membre de la délégation du PPA-MTLD, en exil au Caire en mai 1952. Il insiste alors sur l'importance de la diplomatie pour donner une visibilité politique au niveau international du «mouvement de libération».Dans ce cadre, il assiste à la première Conférence des partis socialistes asiatiques, réunie en janvier 1953 à Rangoon en Birmanie. L'une des premières résolutions adoptée par cette Organisation consistait à soutenir la lutte de libération du Maghreb. La Conférence met en place un bureau anti-colonial dont le rôle, notamment, est de suivre les luttes anti-coloniales auprès de l'Organisation des Nations unies (ONU). Aït Ahmed se rend au Pakistan, en Inde et en Indonésie pour créer des comités de soutien à la cause de l'indépendance algérienne. En avril 1955, il dirige la délégation algérienne à la conférence de Bandung. Les résolutions prises par cette Conférence en faveur du droit à l'autodétermination et à l'indépendance des trois pays du Maghreb ont été préparées par les trois partis nationalistes (Tunisie, Maroc, Algérie) qui ont su mener une action commune sur la base d'un «Mémorandum maghrébin». Une année plus tard, (avril 1956), il ouvre et dirige le bureau de la délégation du FLN à New York. En septembre 1956, le problème algérien est inscrit à l'ordre du jour de l'assemblée générale des Nations unies. Ce qui provoque le retrait retentissant de la délégation française, présidée par le Premier ministre Antoine Pinay. En octobre 1956, Aït Ahmed est arrêté par les autorités françaises, en compagnie de Mohamed Boudiaf, Mohamed Khider, Ahmed Ben Bella et Mostefa Lacheraf, dans l'avion qui les conduisait du Maroc à Tunis où devait se tenir une conférence maghrébine de la paix. En dépit de sa détention, il maintiendra le contact avec les dirigeants du FLN-ALN. En 1962, il sera libéré. Septembre 1963, il créera le FFS (Part des Forces socialistes). Arrêté en octobre 1964, Hocine Aït Ahmed est condamné à mort, puis gracié. Il est ensuite déporté à la prison de Lambèse. Le 1er mai 1966, Aït Ahmed s'évade de la prison d'El Harrach, et se réfugie en Suisse. Il n'a de cesse de militer pour la promotion et la défense des droits de l'Homme et pour l'unité du Maghreb. Il obtient sa licence en droit à Lausanne en Suisse. Puis, il soutient une thèse de doctorat, à Nancy, en 1975, sur Les droits de l'Homme dans la charte et la pratique de l'OUA. Après 23 ans d'exil, Aït Ahmed rentre en Algérie en décembre 1989. Après moult péripéties, le FFS est finalement reconnu. Cela dit, l'histoire retiendra l'estampille d'un homme qui n'a cessé de lutter pour l'instauration du débat démocratique au sein des différentes structures aussi bien à l'intérieur qu'en direction de la société.

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