Hier au niveau du complexe culturel de la wilaya d'Aïn Témouchent, le président de la Ligue nationale de la poésie populaire, Omar Bouaziz, a présidé, mardi après-midi, la cérémonie d'installation du bureau de la section d'Ain Témouchent et de sa présidente qui est composée des poètes de la poésie populaire de la wilaya d'Aïn Témouchent. Ces poètes ont désigné leur collègue Mlle Mecheri Halima, présidente de la section d'Aïn Témouchent. Durant cette cérémonie, le président national a rappelé que la ligue œuvre pour la préservation de cet art de la parole qui est un patrimoine national et à encourager les jeunes talents. Le poète n'est pas le meddah d'autrefois, il a un rôle très constructif au niveau de la société. En outre, il doit avoir des qualités morales et civiques qui font de lui une personnalité distinguée de culture et respectée dans la société. Le président a cité quelques poètes nombreux et sont connus à l'échelle nationale tels que cheikhs Djilali Aïn Tedlès, Ali Khenchelaoui, El Djermouni et autres. Le public algérien revient à la poésie populaire car elle traite des thèmes d'actualité du monde qui l'entoure. Dans les villes du Sud algérien, telles que Oued Souf et Ouargla, les soirées festives sont animées par de la poésie populaire, a ajoute notre interlocuteur. Au sujet de son programme d'action, la Ligue envisage l'organisation d'un festival national. «En 2015, nous l'avons organisé dans la wilaya d'El Tarf. Pour 2016, le conseil national n'a pas encore décidé. La Ligue publiera au moins les dix meilleurs recueils de ses artistes adhérents et elle supervisera d'autres activités à l'échelle local.» Sur un ton optimiste, il a rassuré ses poètes que le ministère de la Culture est disponible et a ouvert ses portes à la Ligue pour l'aider dans sa mission au service de la promotion de la poésie et de la culture et l'émancipation des jeunes talents.