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Des bus privés moyenâgeux assurant le transport public en dessous du mauvais
Publié dans La Nouvelle République le 24 - 09 - 2016

La tension règne toujours dans le secteur du transport public et une incroyable anarchie frappe l'organisation dans le chef-lieu de la wilaya d'Annaba. Or, de nombreux d'usagers des stations de bus de Kouche Nouredine et de Souidani Boudjamaa qui étaient vraiment furieux et mécontents réclament un peu d'ordre et de respect dans ce secteur laissé à l'abandon et géré par des gens sans la moindre qualification. « Il n'existe aucun confort dans les bus que nous sommes obligés de prendre ! Regardez vous-même, c'est des boîtes à sardine sales ambulantes, ce n'est pas ici qu'ils devront être, c'est dans un cimetière de vieilles carrosseries qu'il faudrait les mettre ! », nous lança un père de famille d'un air désespéré.
En effet la mauvaise gestion des gares et son espace étroit insuffisant pour des nombreuses lignes intramuros comme extramuros ont conduit au développement d'un vrai désordre dans toutes les gares de la ville, indique-t-on. De son côté des centaines de marchands informels occupent les trottoirs d'à côté empêchant ainsi le bon déroulement et la circulation libre des bus de la ville. Toutes les destinations se déversent malheureusement au lieu-dit El-Hattab, l'endroit le plus mouvementé de la wilaya depuis quelques années. L'un des lieux aussi les plus encombrés se situe à la station Kouche ouverte aux transporteurs privés depuis les années 1990 et c'est incessant mouvement d'engins et de gens qui notamment déversent pendant toute la journée offrant un aspect d'un grand Souk. La station de Sidi Brahim de son côté abrite 405 bus dont 191 assurent des lignes nationales et 182 autres semi-bus ruraux. Plusieurs véhicules sont vétustes et en mauvais état, vitres cassées et sièges détériorés, souligne-t-on. Hélas la gare routière SNTV de Annaba qui est tellement dégradée, demeure encore l'endroit favori et le plus recherché des pickpockets et voleurs de toutes espèces malgré la vigilance des policiers, les voleurs se confondent voire s'infiltrent parmi la foule une fois perpétré leur forfait. Les policiers arrivent souvent trop tard et il y a des malfaiteurs qui sévissent quotidiennement dans cette infrastructure d'accueil de voyageurs. La gestion de cette gare fut confiée par adjudication faite entre l'APC et l'opérateur privé qui est responsable mais d'après les constatations faites aucune amélioration n'a été apportée pour faciliter le transport aux usagers. Aucune salle d'attente et encore moins une chaise mise au profit des personnes âgées et malades. Triste est réellement la situation de cette principale gare routière. Outre l'inexistence de caméras de surveillance, chose qui fait que la gare est fréquentée par des malfrats notoires, son gestionnaire n'avait fait aucun effort pour moderniser cet important espace appartenant à l'Etat mais en contrepartie le concerné amasse un gain considérable tiré du transport public. Devant cette situation inacceptable, la mairie de Annaba doit réviser les conventions à signer entre les partenaires aussi les autorités locales doivent faire des contrôles assidus au sein de ce secteur sensible. Des vrais faux taxieurs en service à Annaba Généralement lorsqu'on parle de fraudeurs dans le transport urbain l'on pense surtout aux vieilles voitures conduites par des retraités ou de simples fonctionnaires qui notamment essayent par n'importe quel moyen de trouver un revenu supplémentaire clandestinement. En effet, aujourd'hui devant chaque station de bus dans la majorité des quartiers du chef-lieu de la wilaya d'Annaba, on trouve des clandestins à bord de leurs véhicules neufs stationnés en train d'attendre des clients. Dès fois il y'a ceux qui sont audacieux, ils abordent sans gène les passagers qui attendent des taxis pour se déplacer. L'autre catégorie de vrais fraudeurs sont des faux taxieurs qu'on ne peut pas soupçonner à première vue parce que ces pseudos taxis sont déguisés en vrais taxis avec leurs voitures peintes en jaune portant un numéro de licence d'exploitation apparent sur le portail, informe-t-on. A ce sujet certains chauffeurs de taxis interrogés nous ont affirmé qu'ils sont soit des doubleurs non déclarés, soit des audacieux clandestins qui font usage de fraude en changeant souvent leurs véhicules pour qu'ils ne se fassent pas attraper. Cette catégorie de clandestins cible dans la plus part du temps les hôpitaux et les cliniques de la ville pour pouvoir ramasser une forte clientèle. Des nombreux citoyens se plaignent des tarifs exigés par ces fraudeurs en fin de course. A cet effet, il est tout à fait nécessaire que les autorités locales compte tenu du manque de contrôle assidu au sein de la profession et le manque de sévérité à l'égard des fraudeurs prennent des mesures plus dissuasives pour mettre un terme à ce grand laisser faire, ajoute-t-on.

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