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Deux domaines en perpétuelle interaction
Publié dans La Nouvelle République le 28 - 09 - 2016

Le théâtre entraîne le développement culturel et la culture est le fruit d'un théâtre mis au profit de tous pour ce qu'il véhicule comme idées, expressions langagières, comportements.
Le théâtre s'inspire de la vie et renvoie à l'homme spectateur le vécu collectif dans ce qu'il a de haut et de bas. Autrement dit, il n'y a pas de théâtre sans vie. Dans la mesure où le théâtre associe plusieurs domaines culturels : le langage, la musique, la peinture, la photo, la chanson ; on en tire de multiples profits : il assure l'équilibre psychologique de chaque individu composant la société, relève le niveau de langue, apporte des solutions à nos problèmes du quotidien. Dans une représentation théâtrale, il arrive que l'on s'identifie à un personnage, que l'on trouve une solution à un problème. Investir la vie avant qu'elle ne disparaisse Ce qu'on joue au théâtre c'est une juste position d'expériences sur la vie, telles qu'elles ont été faites au fil du temps par des hommes et des femmes qui, en luttant, ont marqué leur vie par leurs œuvres utiles aux autres. Socrate, Dib, Ibn Khaldoun, Ibn Rochd, Molière, Pythagore ont vécu un temps, mais avant de mourir, ils ont produit des œuvres théâtrales, des romans, des théorèmes, des lois qui ont alimenté le théâtre universel. Et la vie doit être aussi complexe que possible pour produire une situation qu'on peut théâtraliser sous forme tragique ou comique, avec une intrigue et un dénouement heureux ou malheureux. Prenons un exemple de pièce théâtrale, la tragédie de Brecht qui met en scène, comme dans la vie, la lutte des classes, un coryphée ou sorte de chœur (ensemble des personnages de la pièce) réuni pour s'adresser aux spectateurs pour lui donner dans un langage, un aperçu sur le contenu. C'est une technique qui rend la pièce plus excitante. Il se réunit aussi à la fin pour tirer des leçons. On y trouve deux personnages clés : un bourgeois pourri d'argent devant se rendre dans un pays pour négocier des actions en exploitation pétrolière. Il s'y rend accompagné d'un porteur de bagages et d'un guide, deux subalternes dont il doit se méfier en route, « c'est la règle ». Et sa méfiance fut telle qu'en chemin, il a renvoyé le guide. Il reste le patron et le porteur qui continuent à marcher jusqu'à la tombée de la nuit ; ils s'arrêtent pour se reposer. Et conformément à la règle, le patron doit se méfier de son porteur, il s'allonge mais loin de lui. Il fait chaud, il a soif et il n'a plus d'eau dans sa gourde. Il souffre. Et sachant qu'il est en danger, le porteur se lève pour lui porter sa gourde. Le voyant venir avec quelque chose à la main dans le noir, il prend son pistolet et lui tire dessus. Au tribunal, le juge lui donne raison, croyant comme il l'avait pensé la nuit que le porteur avançait vers lui avec une pierre pour le tuer, alors que c'était l'inverse : il voulait donner la vie au patron qui mourrait de soif, ce dernier lui a donné la mort en l'abattant ». C'est une tragédie, produit du génie d'un dramaturge. Pour produire une pièce théâtrale Il faut être cultivé, avoir des idées pour monter tout un scénario, écrire la pièce en pensant aux rôles des personnages qui vont se succéder sur la scène, tout doit bien fonctionner comme dans la réalité, penser aux personnages absents pendant le déroulement de la pièce : le bruiteur chargé de provoquer du bruit au moment convenable, conformément à la pièce, le souffleur qui se met derrière un rideau pour aider un personnage à retrouver toute sa tirade. Pour l'écriture, il faut des idées, du talent, avoir le sens de la cohérence et de la répartie, dans le déroulement. Tout dérapage, déconnexion étonnerait le spectateur. Une pièce de théâtre, ou des pièces, parce que celui qui en écrit, a tendance à devenir prolifique, demande un niveau de culture exceptionnelle. On n'a qu'à voir ce qu'ont été Kateb Yacine, qui a produit une dizaine de pièces, Molière, auteur d'œuvres théâtrales en vers, près de cinquante composées en style classique. En plus de maîtrise de la langue, il faut des idées et pour que les idées viennent, il faut avoir de réelles compétences de mémorisation, c'est dans le cerveau que sont emmagasinés les matériaux nécessaires à la construction d'un texte. De plus, il faut raisonner juste, imaginer une suite, se concentrer, réfléchir pour adopter telle ou telle suite. Pour les thème, c'est la réalité qui vous les offre : sentiments d'amour ou de haine, injustice sociale, mépris, caractère sociable, conflit de génération, lutte des clases, racisme, colonisation, dérision ou autre dérision, morale sociale, respect des convenances et on peut aller à l'infini. L'auteur fait un choix judicieux d'une cause à développer qui intéresse le plus le public. On planifie avant d'opter pour un sujet. C'est une œuvre qui se bâtit sur des idées fortes, des actions et réactions, des scènes. Shakespeare a écrit la pièce Othello en partant d'un adultère. La tromperie a fini par se découvrir, elle s'est terminée par un suicide. Pour terminer, on peut dire que la culture alimente le théâtre. Le théâtre qui informe le public en lui donnant à retenir des leçons, à découvrir des phénomènes humains, à comprendre des comportements, à élever le niveau de langue, est une thérapie et une catharsis. Certains cas pathologiques dans la société, y trouvent quelque remède à un mal dont ils souffrent psychologiquement. Certaines pièces sont de vraies séances de psychothérapie. Une œuvre littéraire apporte un plus de connaissances à tout le monde, elle élève le niveau de culture. L'interaction entre la culture et le théâtre est donc évidente.

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