Les élus de l'Apw d'Aïn Témouchent se sont réunis en session ordinaire, hier, dans leur hémicycle sous la diligence de leur président Ahmed Belgheras, revenant après une fâcheuse maladie, et la présence du wali Hamou Ahmad Touhami et son exécutif pour examiner quatre dossiers. A savoir la rentrée universitaire, l'action de solidarité durant le mois de ramadhan, la saison estivale, la campagne de labours semailles. Le dossier chaud est la rentrée universitaire au niveau de cette wilaya. Le centre universitaire d'Aïn Témouchent (CUAT)Belhadj Bouchaib a accueilli 9 500 étudiants dont 1 664 nouveaux inscrits parmi les bacheliers session de juin 2016 issus de plusieurs wilayas du pays et 140 étrangers de différentes nationalités arabe et africaine. Ce CUAT coiffe quatre instituts : technologie, lettres et langues, sciences économiquies, mathématiques et de gestion et un nouveau pour les sciences enseignés par 325 professeurs. Il a enregistré un manque de 5 000 places pédagogiques, donc il est très difficile d'assurer une excellente formation à ces étudiants dans de pareilles conditions, estiment les élus. Le retard considérable relevé dans la réalisation des blocs pédagogiques a enflammé le débat. Dans son intervention, le wali a été explicite : «L'entreprise publique Batenco était diagnostiqué défaillante en 2014. Il aura fallu agir très tôt. Quand je suis installé à la tête de l'exécutif de cette wilaya depuis 15 mois, ce CUAT était mon premier projet visité. Immédiatement, j'ai décidé la résiliation du contrat. Une entreprise privée Kara Terki a eu le courage de reprendre ce projet dans une situation lamentable (Karita). Malgré les problèmes qu'ont rencontrés les entreprises en matière de paiement des situations, il excelle dans son travail.» Dans le même ordre d'idées, le directeur de l'équipement public s'est défendu: «Dès mon installation à mon poste, j'ai lancé un appel d'offres national le 24 avril 2014 pour achever le projet en souffrance et aucune entreprise n'a voulu le prendre. Difficilement, l'entreprise Kara Terki a accepté et a donné satisfaction car la réalisation des deux projets entités a eu lieu dans le délai assigné. Les 1.100 places pédagogiques seront livrés avant le 20 octobre prochain». En outre le wali apparemment froissé par certaines déclarations, a instruit ce directeur d'achever les travaux relatifs au restaurant au plus tard le 1er novembre. Il s'est avéré que les accusations avancées par certains élus étaient loin de la logique. Concernant la résidence universitaire, il a été déploré également le retard dans la livraison des chambres et par conséquence, la direction de la résidence a recouru à la prestation du transport des étudiants sur deux dessertes Aïn Témouchent /Bénisaf et Aïn Temouchent/Hammam Bouhadjar. Malheureusement certaines les étudiants habitant dans certaines communes situées sur ces lignes, à l'instar de Sidi Ben Adda, Aïn Tolba, etc. ne bénéficient pas du transport et par conséquent, ils rencontrent des difficultés pour rejoindre leur centre. Les étudiantes filles sont casées à raison de quatre par chambre. Cependant, les garçons sont hébergés à raison de deux ou trois par chambre. Saisissant cette opportunité après la décision du président de la République de son maintien à son poste, il a déclaré : «J'aide tous les investisseurs quelle que soit leur origine. Je n'accepte pas que les situations de paiement des entreprises hibernent 2 à 3 mois dans les tiroirs puis seront rejetées». En somme, il dénoncé certains maires qui ne reçoivent pas les doléances ces des citoyens dans les communes de Hamam Bouhadjar, Bénisaf et autres selon lui. Il a demandé aux chefs de daïra de jouer convenablement leur rôle de principaux animateurs.