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«L'endettement extérieur est inévitable»
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 10 - 2016

Le Professeur des universités, expert international, Dr Abderrahmane Mebtoul, a déclaré, hier à Alger, qu'aller vers l'endettement extérieur est la solution «inévitable». D'ici 2020, l'Algérie se trouvera obligée d'aller vers le FMI si «elle ne change pas sa politique et économique et sociale».
En marge du forum du quotidien El Mihwar El Youmi, où le professeur Mebtoul a débattu des impacts sur l'économie algérienne des nouvelles mutations énergétiques mondiales 2017/2030, l'intervenant a mis en garde contre une situation «encore plus difficile que celle actuelle», si le gouvernement ne change pas sa politique économique et sociale. Dans ce cadre, Abderrahmane Mebtoul a proposé d'aller vers un endettement extérieur ciblé pour la partie devises, uniquement pour les segments concurrentiels productifs. Ce sont là huit propositions détaillées par cet expert international, qui propose des alternatives pour éviter «d'aller droit au mur». En second lieu, il s'agit d'aller vers une allocation ciblée des ressources financières et une rationalisation des dépenses (économie de gestion), tant pour la partie devise que dinars, prétendant lutter contre les surcoûts et la corruption. L'intervenant propose également d'accroître la fiscalité ordinaire pour la sphère réelle pour les ménages et les entreprises, l'impôt direct étant le signe d'une plus grande citoyenneté, la facilité pour tout gouvernement étant l'accroissement de l'impôt indirect injuste par définition, tout en étant conscient que l'impôt peut tuer l'impôt, supposant une réforme fiscale, fondement à la fois de l'équité et l'efficacité, tout en intégrant intelligemment par des mécanismes transparents la sphère informelle loin de toute action administrative bureaucratique. Dans un autre point, Abderrahmane Mebtoul propose de «continuer le dérapage du dinar pour la partie dinar, pour ne pas dire la dévaluation avec des risques d'amplification du processus inflationniste». Sur un autre volet, l'expert propose de continuer à puiser dans les réserves de change pour la partie devises qui, selon la Banque mondiale, clôturerait à 112 milliards fin 2016 et selon la Banque d'Algérie à 120 milliards de dollars ayant répit de quatre années au vu des importations de biens et des services incompressibles, une économie productive mettant du temps à l'instant de sa mise en œuvre à minimum 5 années. Un point sur lequel le conférencier s'est longuement attardé, il s'agit de mettre en place une politique de subventions et de transferts sociaux ciblés intersocioprofessionnelle et interrégionale (23,7% du budget de l'année 2017). Selon lui, à l'avenir si le cours du pétrole se maintient de 45 et à 60 dollars, cette généralisation des subventions, injuste par définition, sera intenable financièrement impliquant un ciblage pour les plus démunis et les secteurs que le gouvernement veut encourager transitoirement. En outre, le conférencier indique que la solution ultime conjoncturelle serait la planche à billet, car, selon lui, «avec 50 dollars le baril, il n'y a plus de marge de manœuvres dans le cas d'un cours de 50 dollars ou moins, surtout avec l'emprunt obligataire qui a concerné, surtout les surliquidités au niveau de la sphère réelle asséchant les banques, tout en ayant permis des rentes spéculatives avec les transferts de fonds des banques à un taux d'intérêt de 2% vers le Trésor à un taux d'intérêt de 5%». En dernier lieu, l'expert international souligne que «pour éviter le scénario dramatique de l'impact de la crise pétrolière des années 1986, la solution la plus durable est d'avoir une vision stratégique afin d'asseoir une économie diversifiée dans le cadre des valeurs internationales». Selon lui, «il ne faut plus se faire d'illusions, un cours de pétrole entre 80 et 100 dollars est improbable rendant urgent, pour l'Algérie, si elle veut éviter sa marginalisation, l'émergence d'une économie diversifiée dans le cadre de la mondialisation». En conclusion, Abderrahmane Mebtoul a expliqué que les changements économiques survenus depuis quelques années dans le pays, ainsi que ceux qui sont appelés à se reproduire dans un proche avenir, doivent nécessairement trouver leur traduction dans des changements d'ordre systématique destinés à les prendre en charge et à organiser leur insertion dans un ordre social qui est lui-même est en devenir.

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