Selon certains observateurs, la présidentielle 2016 a été un pur spectacle hollywoodien où les vrais vainqueurs sont simultanément dans les deux camps : Trump est soutenu par le milliardaire juif Sheldon Adelson (mafia de Las Vegas), le «souteneur» de Clinton étant le sinistre George Soros. Et les deux candidats ont vendu leur âme à leur maître Netanyahou. Cela étant, dans son programme pour les 100 premiers jours de sa présidence, Trump promet de «bannir à vie les officiels de la Maison-Blanche qui font du lobbying pour un gouvernement étranger» et «les lobbyistes étrangers qui collectent de l'argent pour les élections américaines». Et comme il l'a fréquemment répété, le milliardaire veut faire passer à la caisse les pays étrangers qui bénéficient de la «protection» militaire américaine. Est-ce que cela vaut également pour Israël ?... Bien sûr que non, «bande d'antisémites...» Le énième serment d'allégeance de Donald Trump à Israël (article de la Jewish Press et vidéo) : «J'aime Israël... Ma fille et son mari juif élèvent leurs enfants dans la foi juive... Mon administration sera aux côtés du peuple juif et des dirigeants israéliens... Ensemble, nous ferons face aux ennemis d'Israël qui, comme l'Iran, veulent détruire l'Etat juif et son peuple... » Donald Trump veut annuler l'accord signé en 2013-2015 avec l'Iran. Cet accord n'a jamais été appliqué par les USA mais il offre au moins l'avantage de bloquer le déclenchement d'une guerre prévue par les sionistes depuis plus de dix ans. La position du candidat milliardaire vis-à-vis de Téhéran est très agressive et repose uniquement sur la version mensongère que Tel Aviv donne de la situation. (Si Trump gagne, on ne pourra d'ailleurs plus dire «Tel Aviv» car il considère que la capitale d'Israël est Jérusalem et ne cache pas son intention d'y transférer l'ambassade américaine.) On voit qu'avec Trump à la Maison-Blanche, la prochaine guerre par «procura-sion» est programmée d'avance. En revanche, vis-à-vis de Moscou, le milliardaire est plus conciliant que sa concurrente. C'est peut-être parce qu'il connaît mieux qu'elle les priorités stratégiques de Tel Aviv : d'abord en finir avec Assad, puis éliminer le Hezbollah libanais et le régime de Téhéran en se servant pour cela du levier russe. Le tour de Moscou viendra plus tard : chaque chose en son temps... Comme il se doit, Trump a une page Facebook en hébreu. Il a toujours été partisan de la solution à deux Etats. Deux Etats juifs, évidemment : Israël et USA. Par ailleurs, pour la plupart des partisans de Donald Trump, son slogan électoral «Make America Great Again» ne signifie nullement que l'Amérique devrait s'émanciper de la tutelle sioniste ; cette tutelle est tellement omniprésente qu'ils n'ont même pas conscience qu'elle existe. (A suivre)