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Le gouvernement doit corriger l'actuelle politique industrielle
Publié dans La Nouvelle République le 25 - 01 - 2017

Etant mu seulement par les intérêts supérieurs du pays, personne n'ayant le monopole de la vérité, étant une question de sécurité nationale, je viens de transmettre une correspondance sur l'urgence de corriger l'actuelle politique industrielle aux plus hautes autorités du pays.
Et ce au vu d'avis et de rapports reçus d'experts algériens dont d'anciens ministres et d'experts étrangers travaillant sur les mutations des filières industrielles mondiales et dans de grands laboratoires de recherche ou firmes, sur les politiques industrielles. La majorité souligne le manque de cohérence, de maturation des études de faisabilité, avec à terme le risque de l'accroissement de l'endettement et de la dépendance (ratio de balance devises et technologique) et de faillites à terme pour bon nombre d'unités qui ne tendront pas face à la concurrence internationale comme par exemple les innombrables unités de montage de voitures du fait de la faiblesse des capacités (coût/qualité selon les normes internationales), et ce aussitôt arrivé à terme les exonérations fiscales accordées qui constituent des subventions supportées par le Trésor public. Evitons des analyses dans la précipitation en donnant un montant global cumulé de 7 milliards de dollars de pertes dues au dégrèvement tarifaire alors qu'il faille donner le montant année par année pour ne pas induire en erreur l'opinion publique. Certes, le manque à gagner en droits de douane, du fait de l'accord d'association (libre-échange) avec l'Union européenne (UE) pour l'année 2016, au cours de 110 dinars un euro sont évaluées à 1,27 milliard de dollars en 2015 et 1, 09 milliard de dollars en 2016. Outre la question qui se pose cette baisse de prix a atténué les prix à l'importation aux consommateurs que peut exporter l''Algérie en dehors des hydrocarbures qui représentent plus de 60% de ses exportations vers cette zone et idem vers l'Afrique au vu de la situation embryonnaire du secteur productif. Force est de constater qu'au moment où les entreprises mondiales, grandes et PMI/PME s'organisent en réseaux, correspondant à une phase historique où l'entreprise, se concentrant sur ses métiers de base en externalisant bon nombre d'activités secondaires, où l'industrie manufacturière connaît une crise rarement égalée au niveau mondial, l'Algérie continue de fonctionner sur des schémas périmées. L'on devra impérativement éviter des expérimentations théoriques avec des coûts faramineux pour le pays, l'expérience de ces micro unités de voitures dont la majorité risque la faillite à terme après avoir bénéficié des avantages fiscaux et puisé dans les réserves de change pour leurs composants , toute unité fiable devant vivre à l'avenir sur son compte devises. Or, Sonatrach ne créant pas d'emploi est déjà en sureffectifs. Pour créer trois millions d'emplois, il faudra un taux de croissance entre 2017/2020 de 7/8% minimum par an, à moins que le gouvernement ait des solutions innovatrices loin des actions de distribution de salaires fictifs au nom de la solidarité ou des milliers de jeunes s'adonnent temporairement à désherber les routes ou à faire et refaire des trottoirs. Les résultats des organismes chargés de l'emploi, Andi, l'Ansej autant que la Cnac, sont mitigés malgré les nombreux avantages accordés. Or, la population en âge de travailler augmente chaque année de près de 3,4. Deuxième raison, le projet de loi de Finances fait une projection sur les trois prochaines années sur la base d'un prix de référence du baril à 50 dollars en 2017, 55 dollars en 2018 et 60 dollars le baril en 2019 avec un cours de la devise nationale de 108 dinars le dollar et une inflation moyenne de 4%. Le taux de croissance serait de 3,9% en 2017, de 3,6% en 2018 et de 4,3% en 2019. Dans son rapport du 11 janvier 2017 de la Banque mondiale (BM), les prévisions de croissance pour l'Algérie sont en baisse, passant de 3,6% en 2016 à 2,9% en 2017, 2,6% en 2018 et 2,8% en 2019, en raison du recul des dépenses dans les infrastructures, principal moteur de la croissance et du climat des affaires. Comparé aux dépenses sur la population, des pays similaires en voie de développement dépensant le 1/3 de l'Algérie ont des taux de croissance plus importants. 3- Quelle conclusion : évitez les utopies Etant une question de sécurité nationale, il y a l'urgence de corriger l'actuelle politique industrielle et de mieux articuler les institutions ministérielles, étant souhaitable que les dossiers de la pétrochimie et celui des énergies renouvelables relèvent des prérogatives tant en amont qu'à l'aval du Ministère de l'Energie pour plus d'efficacité et de cohérence. Par ailleurs, ne faut-il pas s'attaquer à l'essence, c'est-à-dire à l'inefficacité de la dépense publique, vecteur de concentration des revenus au profit de couches spéculatives, qui ne peut qu'entraîner une détérioration plus poussée du pouvoir d'achat des Algériens. Il existe, pour l'Algérie, des possibilités pour augmenter le taux de croissance du fait d'importantes potentialités, malgré la crise, supposant une nouvelle gouvernance stratégique des institutions et des entreprises, parallèlement à la mise en place d'un nouveau modèle de consommation énergétique, thème que j'aborderai prochainement au niveau international(1). C'est l'entreprise dans le cadre des valeurs internationales, sans aucune distinction publique, privée nationale et internationale qui crée la richesse. Toute analyse opérationnelle devra relier le processus de transfert de technologie tant aux nouvelles mutations technologiques mondiales, la crise actuelle devant entrainer un profond changement à la fois géopolitique, socio-économique, managérial et technologique horizon 2017/2030. (Suite et fin) Dr Abderrahmane Mebtoul, professeur des universités, expert international

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