Dans le cadre de la relation étroite et la coopération entre les hauts cadres de la direction générale de la Sûreté nationale et la base, l'inspecteur général de la Dgsn s'est rendu dans la région Est du pays et plus précisément dans la wilaya de Khenchela. Nul ne peut oublier ou nier les efforts et les sacrifices déployés par les forces de sécurité des trois corps, la garde-communale, les patriotes, les membres de la famille révolutionnaire et la population de cette contrée, durant la tragédie de la dernière décennie. Au cours de ce déplacement, l'inspecteur général et contrôleur de la police M. Mohamed Tahar Hachichi a visité plusieurs sièges de sûreté de Daïra et urbaines de la wilaya. En marge de cette visite, une réunion a regroupé le haut cadre de la Dgsn avec les différents chefs de services exerçant au niveau de la Sûreté de wilaya de Khenchela. Plusieurs sujets ont été abordés au cours de cette réunion. Se trouvant dans cette wilaya des Aurès, M. Hachichi a tenu à partager le repas du soir «Iftar du Ramadhan» avec l'ensemble des cadres et des agents de l'ordre public de la Sûreté de wilaya. Pour rappel seulement, la wilaya de Khenchela est presque la première région dans le pays qui a réussi à faire face au fléau du terrorisme. A cette époque, une tactique typique a été mise en place par les forces de police, gendarmerie, gardes communaux anciens moudjahidine pour la sécurisation des quatre coins de cette wilaya. Cet état de fait n'aurait pas réussi sans l'apport et l'étroite collaboration des citoyens qui ont choisi sans condition leur camp pour lutter contre ce fléau. De ce fait, le terrorisme n'a pas réussi à s'installer dans cette wilaya. Les quelques intrusions qui ont eu lieu à partir des wilayas limitrophes à savoir Tébessa, El Oued, Batna et Oum El Bouaghi ont été annihilés. Pendant plus de dix ans, les forces du mal ont par lâcheté réussi leurs sales méfaits uniquement à trois reprises. Mise à part ces trois opérations, la population a mené une vie normale dans la sérénité et la tranquillité. Même les communes et les endroits les plus éloignés ont été sécurisés. «La wilaya de la paix», c'est l'appellation qui a été donné à cette wilaya pendant cette période. Cet état de fait n'aurait pas pu se réaliser sans le travail énorme mené bien avant le début du terrorisme par un colonel de la gendarmerie M. Houadek, le chef de la Sûreté de wilaya actuellement en retraite et l'ensemble des cadres et des éléments des forces de sécurité. Il est quasi-impossible pour les groupes armés de s'infiltrer dans les zones urbaines, les villages et les campagnes. Même les «kasmates» utilisées par les moudjahidine durant la Guerre de libération n'ont pas servi de refuge aux groupes armés. Répertoriées par les forces de gendarmerie à travers l'ensemble des montagnes de la région, il est quasiment impossible pour les terroristes d'échapper aux forces de sécurité en cas de leurs utilisations. Un autre plan a été mis en place cette fois-ci par les forces de police au niveau du chef-lieu de wilaya et dans les autres Daïras. Les entrées et sorties du chef-lieu de wilaya et des autres villes sont surveillés H/24 par des barrages fixes. N'importe quel véhicule suspect sera intercepté dans un laps de temps très court. Au niveau des grands carrefours de la ville, les policiers assurent la circulation en toute quiétude, ils sont eux-mêmes protégés par des forces presque «invisibles». Durant ce mois de Ramadhan, la population de cette wilaya jeûne dans la tranquillité et veillent jusqu'a une heure tardive de la nuit. Les forces de police assurent la sécurité des biens et des personnes dans les villes et organisent des «ftour» sur les routes. Au moment de la rupture du jeûne, les éléments des groupes d'intervention rapide (GIR) quittent leur caserne à bord de leurs véhicules pour des rondes à travers les périphériques et les endroits éloignés.