Les 11es Journées euromaghrébines de la communication publicitaire, tenues ces 29 et 30 novembre à Alger, à l'hôtel El Aurassi a l'initiave de RH. International communication initiateur et organisateur depuis 2006, viennent de se clôturer laissant ainsi les 100 participants composés d'opérateurs ecoomiques, de cadres commerciaux, de professionnels de la communication et du marketing sur leur faim. Le secrétaire général du ministère de la Culture, avait pris la parole a l'ouverture et a rappelé l'importance de la communication publicitaire dans le développement économique, social et culturel du pays. «La publicité n'échappe pas à la culture», dira-t-il et ce pour de nombreuses raisons. D'abord on peut s'en inspirer, on peut s'en servir pour transmettre un message sans le mettre en mots, on peut l'utiliser pour attirer l'attention ou provoquer une émotion. L'organisateur, quant a lui, a tenu dans son intervention a s'interroger sur la non-organisation de la profession Pourquoi sommes-nous les seuls à ne pas avoir ce cadre organisationnel ? Avant d'évoquer les nombreuses agences internationales qui se taillent la part du lion en Algérie, et dont les intentions d'investissement sont nulles, tout juste se contentent-elles de réaliser de la valeur et de transférer des milliards à l'étranger». La publicité digitale un thème qui a provoqué un large débat. Ses revenus à l'échelle mondiale, sont estimés à 72,5 milliards de dollars en 2016. Pour les experts, la croissance publicitaire viendrait exclusivement du digital (qui nourrit Google, Appel, Facebook, Amazone et Microsoft), les experts ont estimé que ce ratio continuerait à se stabiliser voire évoluer. Reste que chez nous, beaucoup reste à faire pour décrocher une statistique fiable qui illustrerait son évolution. On retiendra, selon les intervenants, qu'il n'existerait pas en Algérie de Monitoring, les estimations énumérées varieraient entre 400 à 500 millions DA. Intervenant, le P-dg de AD Display, leader algérien de l'affichage publicitaire urbain, Hadj Said dira qu'il faut savoir que le marché algerien, dans L'affichage est estimé a 100 millions de dollars, et que nos voisins marocains dépasserait les 150 millions de dollars, et la Tunisie viendrait en troisième position avec 70 millions de dollars. Hadj Said, de son côté, entend poursuivre sa politique de développement jusqu'à concrétiser l'ensemble de ses objectifs qui sont ambitieux à même de consolider le titre de leader. Pour A. Khodja, directeur commercial de l'EPTV : «Pas moins de 4,9 millions de Français regardent des programmes de télévision en direct contre 3,9 millions il y a un an. Et d'ajouter : «Les débits d'internet demeurent encore parmi les plus faibles au monde (54%)». Brahim Said, DG du bureau de sondage, lui, soutien que «81% des internautes le font sur smartphone, 6% sur tablette, 7% sur PC de bureau et 15% sur le PC portable. Le type de connexion : 49% se connectent sur ADSL, par wifi et en surf, dira-t-il. Il surprendra l'assistance lorsqu'il annonça : «Vous n'êtes pas sur la 3G lorsque vous vous connectez sur vos Smartphones, seulement 39% sont sur la 3G, 14% sur la 4G/LTE, 7% à la 4G mobile et seulement 1% sur la 2G. La seconde journée a été celle de Dordor, dg de CBNew. Il abordera les «Enjeux de la communication, le business mais aussi la confiance». Riad Ait Aoudia, P-dg de Medialgeria reconnaîtra quant à lui que : «La communication publicitaire en Algérie continue sa mutation, après une période de rattrapage. Cette année touchée par les réalités économiques, elle stagne en valeur, elle recule même sur certains secteurs, comme l'automobile et la téléphonie pour qui l'âge d'or de la voix semble appartenir au passé et la transformation en distributeur de DATA et de contenus au futur...
