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Excès de zèle, injustice et bureaucratie
Publié dans La Nouvelle République le 10 - 12 - 2017

Cadastre, Domaines, conservation foncière, accordez vos violons. Les pratiques injustes non réglementaires, les piétinements de la réglementation en vigueur, le non-respect des dispositifs administratifs, les dépassements, les abus d'autorité.
Le wali de la wilaya de Boumerdès ne cesse de multiplier les formules pour alléger les contraintes des citoyens face à une administration de plus en plus pesante et contraignante, certains cadres de nos institutions étatiques n'hésitent pas à s'autoproclamer chefs suprêmes et représentants exclusifs du pouvoir exécutif en Algérie et nous sanctionne sans état d'âme.
Nous sommes dans un pays libre, un Etat de droit, un pays qui a acquis son indépendance au prix d'un million et demi de chahids et des milliers de moudjahidine qui ont subi les pires tortures et qui traînent jusqu'à aujourd'hui les séquelles, autrefois les Algériens dans les campagnes ou dans les villes ont vécu une hogra émanant du colonisateur, ils ont été spoliés de leurs biens, de leurs terres, ils ont combattu contre cette injustice mais de là que l'injustice ou la hogra émane de l'Algérien est inadmissible. Il faut restituer le bien à la famille D. A., car depuis quand l'Etat spolie le bien d'un privé le classant comme bien de l'Etat.
Alors pourquoi le directeur des Domaines ne veut en aucun signer le document d'appointage qui a été établi par le service du Cadastre, tout en reconnaissant par le biais d'un document en notre possession sa reconnaissance que le terrain de 567 m2 est un bien privé et non étatique.
La famille D. A. dit non à cette injustice qui perdure dans le temps et la date du 11 décembre 2017 n'est pas trop loin pour nous rappeler les événements du 11 décembre 1960 et ou le peuple algérien dénonçait le colonialisme d'autrefois mais en fait le hasard fait bien les choses, car ça pourrait aussi devenir un symbole de lutte contre l'injustice. La hogra en Algérie, ce sentiment d'humiliation, d'injustice est bien connu des Algériens. Ils l'appellent hogra, cette dernière fait partie de la vie de tous les jours, la hogra, c'est lorsque les portes de l'administration se referment.
Non à l'injustice, la hogra (un mot très utilisé dans le jargon des Algériens quand ils se sentent oppressés, humiliés) par des responsables de l'administration algérienne. Il est vrai que la bureaucratie dans notre pays continue son chemin et constitue une réelle menace pour chacun de nous, c'est la raison qui a fait perdre confiance au peuple algérien, donc il faut dénoncer ce genre de comportements, ne nous taisons plus.
Parlons et partageons nos problèmes : il faut parler haut et fort de cette injustice, de ses tracasseries administratives et l'excès de zèle de certains responsables étatiques qui rendent la vie insupportable aux citoyens, comme celui qui ronge le quotidien de la famille D. A. qui se sent frustrés par le comportement irresponsable, et l'attitude incompréhensible du directeur des domaines, des services du Cadastre et de la conservation foncière antenne de Bordj-Ménaiel qui continuent à gangrener la situation par des décisions bureaucratiques qui n'honorent en aucun cas la wilaya de Boumerdès.
Qui est D. A. ? C'est un ancien moudjahid qui a subi les pires sévices durant la période coloniale, ancien Militant du PPA, du CRUA, du MTLD et du Front de libération nationale, ancien détenu du pénitencier de Serkadji, de Tizi-Ouzou, de Ménerville(Thénia) et du camp de tri et de concentration de la ferme Cortesse, un personnage qui a consacré toute sa vie pour son pays, pour son indépendance et la liberté, un dur combat contre l'oppresseur français.
C'est un homme brave qui a subi les pires sévices, une fois l'indépendance acquise, il s'est consacré à sa famille en travaillant dans le commerce sans rien demander à personne. Alors pourquoi ces pratiques illégales, non réglementaires, le piétinement de la réglementation, le non-respect des dispositifs administratifs, la complicité et la complaisance qui ne profitent qu'à des intérêts personnels, la falsification et autres.
La question qui se pose : est le fait du comment la direction du domaine, le cadastre, la conservation foncière en possession de documents pleins de vérités tardent à délivrer le livret foncier à la famille D. A. d'un terrain de 567 m2 qui figure dans le certificat négatif avec l'existence d'un cabanon à cause d'une question d'ordre administratif (bureaucratie), mais le comble dans tout cela est le fait que le service de la direction des domaines puisse pousser le bouchon loin en exigeant le certificat négatif délivré par la wilaya du grand Alger alors que les fichiers d'un tel document est disponible au sein de la conservation foncière, c'est grave et même trop grave cette façon de faire : voilà ce que l'on appelle la bureaucratie.
Le vœu de notre gouvernement et à sa tête monsieur le président de la République en l'occurrence son excellence Abdelaziz Bouteflika et par le biais de son premier magistrat de la wilaya de Boumerdès, chef de l'Exécutif à vouloir respecter les lois de la république est une responsabilité juste et respectable et qui fait honneur à la gloire de notre pays et de son commis de l'Etat, en l'occurrence Madani Fouatih Abderahmane, un homme qui est toujours à l'écoute des citoyens.
Malheureusement, des responsables de l'administration algérienne continue de faire ce que bon leur semble et s'en foutent des directives qui leur sont assignées. Cependant, la famille D. A. n'arrive toujours pas à récupérer le livret foncier du terrain de 567 m2 malgré les documents en possession au niveau de la conservation foncière antenne de Bordj-Menaiel.
Aussi comment peut-on douter un seul instant de la conformité de l'acte de propriété notarié auprès de Abderahmane Farès, un notaire historique qui a été le secrétaire général de la composante du premier gouvernement provisoire algérien de Ferhat Abbès et aussi, il faut que les gens sachent que jadis, Beni-Amrane, Souk El had, Legata, Zemmouri, Si-Mustapha, Thénia faisaient partie de la wilaya du grand Alger et que les Issers et Bordj-Ménaiel de la wilaya de Grande Kabylie, alors s'il vous plaît un peu de respect pour ce grand homme que fut Abderahmane Farès.


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