L'Université Badji Mokhtar Annaba abrite depuis hier et aujourd'hui, la réunion du conseil scientifique du réseau mixte de la langue française et expressions francophones (LFEF). Les représentants de la direction de la coopération au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l'attachée culturelle de l'ambassade de France en Algérie ainsi que les membres et coordinateurs du réseau national algérien et français participent à cette réunion tous les membres de ce réseau. Inauguré hier, au pôle universitaire Sidi Amar (Annaba). L'événement entre dans le cadre des activités de coopérations internationales de ce réseau mixte créé dans le cadre d'une convention cadre signée le 4 décembre 2011, entre le ministère algérien de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l'Ambassade de France en Algérie. Tout en enrichissant le programme inter-gouvernemental FSP de l'Ecole doctorale algéro-française de Français (EDAF), ce réseau a développé depuis la fin 2011, une coopération bilatérale de formation diplômante (magistère et doctorat) pour l'encadrement universitaire algérien. Ce qui a permis d'enregistrer la soutenance avec succès de 308 thèses et 1.600 doctorats dans le domaine de la littérature, la science du langage et celle didactique. La coopération est qualifiée d'incontournable par ses principaux animateurs dont le Professeur Cadi-Ksouri Latifa présidente du Laboratoire inter-disciplinaire de didactique et de pédagogie de l'Université Badji Mokhtar Annaba ainsi que les professeurs Bilal Ouhaibia et Hadj Miliani. Cette importance est soulignée par les Pr Fatma Zohra Bouledroua et Aïda, Benachour respectivement rectrice adjointe chargée de la communication et vice rectrice adjointe chargée du partenariat socio-économique à l'université Badji Mokhtar. Dans leurs déclarations, les premiers comme les seconds sont constamment revenus sur l'utilité de pareil réseau entre les deux pays. Du coté algérien est constitué de 3 pôles, dont celui de la région Est regroupant six universités ( Annaba, Batna, Biskra, Constantine, Sétif, Oum el Bouagui) que préside en qualité de coordinatrice le Professeur Cadi-Ksouri Latifa, présidente du Laboratoire inter-disciplinaire de didactique et de pédagogie à l'Université Badji Mokhtar Annaba. Le second pôle est constitué des universités du Centre du pays (Alger, Blida, Bejaia, Tizi Ouzou, Médea et ENS Alger). Le 3ème pôle est à l'Ouest regroupant les universités (Oran, Tlemcen, Mostaganem, Béchar, Chlef). En ce qui concerne la représentativité des universités françaises dans ce La FEF, six pôles y ont été intégrés. Il s'agit du Pôle Nord (Lille 3),Pôle Paris/ Ile de France (Paris 3), Pôle Ouest (Rennes 2), Pôle Sud-Est(Grenoble 3), Pôle Sud-Sud-Ouest (Montpellier), Pôle Est (Lyon). L'importance de ce réseau mixte est la mise en relief par la finalisation et la pérennisation des actions entreprises par l'EDAF dans le sens des directions des thèses inscrites sous le régime EDAF-FSP jusqu'à soutenances, organisation de manifestations scientifiques, poursuite et développement des collaborations scientifiques établies entre les équipes universitaires algériennes et françaises... C'est du moins les explications fournies lors du point de presse animé par les Pr Cadi-Ksouri Bilal Ouhaibia et Hadj Miliani d'un côté comme de l'autre de la Méditerranée, ses membres ne s'arrêtent pas à ce stade de la coopération. Ils contribuent aussi à la formation pédagogique ainsi que la promotion scientifique des doctorants et des enseignants-chercheurs en leur offrant la possibilité d'intégration dans les laboratoires de recherche algériens et français. De même qu'ils assurent leur participation à des ateliers de méthodologie et de veille scientifique en Algérie et en France. D'accompagner les départements de français et les CEIL qui en feraient la demande dans l'amélioration de la qualité de la formation (méthodes d'enseignement, programmes, référentiels de formation). De Mettre en place des programmes de recherche sur appels d'offres et toutes formes de partenariats scientifiques dans les secteurs disciplinaires couverts par le réseau. De favoriser les co-directions et co-tutelles de thèses dans les domaines de la didactique, des sciences du langage et de la littérature. De définir via- le conseil scientifique mixte les orientations budgétaires et scientifiques ainsi que les axes prioritaires et les moyens et instruments nécessaires à leur concrétisation. Les compétences des deux coordonnateurs s'étalent aussi à l'examen des rapports d'activité et rapports financiers, de se prononcer sur toute demande d'adhésion de nouvelles structures, d'étudier et de formuler les appels d'offres et d'affecter les moyens financiers y afférantes. L'ensemble de ses orientations, actions et finalités de cette coopération universitaire des deux pays ont été abordés lors du point de presse tenue à la salle des conférences de l'ancien rectorat du pôle universitaire de Sidi Amar.
