Il faut trouver vite un sélectionneur national. Mais pas n'importe qui. Zetchi, le président de la Fédération algérienne de football, veut éviter les erreurs du passé. A-t-il le temps ? Pas sûr. Le Bureau fédéral hésite, le public sportif s'agite, les joueurs professionnels s'impatientent et septembre arrive. La situation ressemblerait plutôt à celle d'une FAF perdue, ne sachant quoi faire. L'excès de bien faire risquerait d'obtenir un résultat contraire à ce qui est attendu. Le nom de Christian Gourcuff est sur la table du BF, quelques membres n'osent pas faire avancer ce dossier. D'autres noms s'installent dans l'agenda de Zetchi. On évoque Alain Giresse, Vahid Halilhdozic, Hector Cuper, Hervé Renard, Carlos Queiroz, Djamel Belmadi. La rue s'invite dans le débat du choix, elle exige Vahid Halilhdozic alors que Hervé Renard lié par un contrat avec le Maroc jusqu'en 2022, souhaiterait rejoindre les Verts. La question ne se poserait pas, on croit savoir que le Royaume tricote de son côté, un possible recrutement de Vahid Halilhdozic ou de Hector Cuper. Le président de la FRMF ne s'y opposerait pas si Renard y insiste. Difficile, le journal Hayat, annonce que Hervé Renard poserait quelques conditions aux dirigeants de la FRMF : Garder Nasser Larguet au poste de directeur technique national du Maroc. Sachant que son contrat a expiré le 30 juin. Pouvoir procéder à des changements dans l'entourage de la sélection marocaine. On saura le 15 juillet prochain si Hervé resterait ou quitterait les Lions de l'Atlas. Mais, ce qui est connu de tous, Renard ne resterait pas au Maroc, soit il prendrait la direction d'Alger ou de l'Egypte. Toujours est-il que la FAF souhaiterait répondre aux millions d'Algériens qui veulent Halilhodzic comme la priorité des priorités. La FAF serait, selon le journal Al Ahdath, prête à proposer un salaire de 90 000 euros au technicien bosniaque, soit 10 000 euros de plus que le montant offert par le Maroc.
