La population de la localité de Halouia, commune de Souma (wilaya de Blida), se rappellent encore des massacres perpétrés, par la colonisation le 26 janvier 1957. Lors d'une réunion organisée à la mosquée du village, en présence de plusieurs personnes, la plupart des présents ont connu les affres de la colonisation. Selon le moudjahid Omar Samed, qui fut l'un des compagnons d'armes de Souidani Boudjemaa et de Boualem Kanoun qui furent les animateurs du déclanchement de la lutte de libération nationale en Novembre 54, tout a commencé par un ratissage de l'armée suite à la découverte d'une cache ou des moudjahidine s'y trouvaient. Lors de l'accrochage les militaires ne trouvèrent pas mieux que de tirer à vue sur tout ce qui bougeait. «Mais c'était beaucoup plus les jeunes qui étaient visés», dira un moudjahid qui précisa qu'à la suite de ce massacre beaucoup de jeunes du village ont regagné le maquis. Au cours du débat, on apprendre que 47 habitants ont été tués certains avaient été tués sous la torture et d'autres fusillés. Située en plein centre de la Mitidja, la position géographique de localité de Halouia, offrait une position permettant avec facilité de rejoindre les monts de Chréa. A travers la discussion, un autre moudjahid soulignera que ce massacre est intervenu quatre mois soit le 26 janvier 1957, après que des militaires français sont intervenus au niveau de ce même village. 62 ans après le massacre, les citoyens de ce village gardent toujours en mémoire cette date à travers laquelle des jeunes et des moins jeunes ont été tués. Il y a lieu de noter qu'un autre évènement est parvenu le 14 septembre1956, alors qu'une section de l'ALN traversait le village de Halouia, des militaires français les ont aperçus, ce qui provoqua un violent accrochage au cours duquel plusieurs morts ont été dénombrés du côté des moudjahidine et de l'armée coloniale. Les forces coloniales ont dû appeler des renforts, avant d'attaquer les localités de Guerouaou et de Ouled Yaich faisant plusieurs tués, notamment parmi des citoyens qui tentaient de rejoindre leur travail.