APN: adoption du projet de loi relatif à la protection des personnes physiques dans le traitement des données à caractère personnel    Prévention des feux de forêt: le ministère de l'Intérieur appelle les citoyens à signaler immédiatement tout départ de feu    Décès du journaliste, romancier et critique de cinéma, Djamel Eddine Merdaci    Alger: lancement d'une nouvelle ligne entre Bous Ismail et Ben Aknoun    La suspension de l'accord UE-entité sioniste est dictée d'abord par le droit international    L'ONU exprime son inquiétude quant à l'escalade de la violence au Soudan    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 58573 martyrs    CAN-2024 féminine: double séance d'entraînement pour les Algériennes    Grand Prix de Brescia (800 m): nouveau record personnel pour Gouaned    CAN Féminine 2024: N'Gazi, élue meilleure gardienne de la phase de groupes    Le président de l'APN présente ses condoléances suite au décès du journaliste Ali Draa    Algérie-Chine: un accord-cadre de coopération pour la promotion numérique des produits touristiques    Forte vague de chaleur et pluies orageuses dans plusieurs wilayas    Usine Fiat d'Oran: les travaux d'extension ont atteint 85%    La Direction générale de la communication à la Présidence de la République présente ses condoléances suite au décès du journaliste Ali Draa    Décès du journaliste Ali Draa: Le ministre de la Communication présente ses condoléances    «Nous jouons pour une nation»    L'Algérie accueille la première édition    Le roi du Maroc participe à la profanation de la mosquée Al Aqsa    Vers un nouveau contrat social au Maghreb ?    Quelles sont les raisons et les impacts de la baisse des réserves de change de l'Algérie de 2010 à juin 2025 ?    Arrivée d'enfants de la communauté nationale à l'étranger    Vivez une nouvelle ère de l'IA avec l'Intelligence Affectueuse de LG    «Une mémoire impérissable et un peuple invincible»    « Fier d'entonner, encore une fois, l'hymne national algérien ici en France... »    Décès du comédien Madani Namoun    L'ONDA et l'OMPI examinent les moyens de renforcer la coopération dans le domaine de la propriété intellectuelle en Algérie    Début de l'activité annuelle des « bains de sable » à Foggaret-Ezzoua    Sur la voie de la fidélité    Un chef d'oeuvre architectural unique    L'Algérie accueille les Jeux scolaires africains du 26 juillet au 5 août 2025    M. Attaf reçoit son homologue belge    La date des préinscriptions des nouveaux bacheliers annoncée    Trump entre le messianisme, le business, le pillage de la Palestine et le massacre des Palestiniens    Sortie de promotions de l'Académie militaire de Cherchell    Confiance totale en nos capacités et en nos ressources    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les puissances occidentales se sont trompées sur la réalité syrienne
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 02 - 2019

L'expert des questions internationales et de renseignements, Alain Juillet, a affirmé, jeudi à Alger, que les pays occidentaux «se sont trompés» dans leurs analyses sur la situation en Syrie, soulignant qu'ils avaient sous-estimé la «complexité» du conflit syrien et se retrouvent désormais «isolés».
S'exprimant lors d'une conférence-débat organisée par l'Institut national d'études de stratégie globale (INESG), sous le thème «la situation actuelle en Syrie : enjeux, acteurs et défis», le spécialiste français a affirmé que les pays occidentaux avaient pronostiqué, "dans la foulée du déclenchement des révoltes arabes en 2011, que la Syrie ne pouvait pas échapper au changement dicté par ce qui était appelé à l'époque le printemps arabe".
Il a souligné, à ce propos, que «les capitales occidentales avaient commis une erreur d'appréciation de la réalité syrienne en se fiant notamment à des manipulations de la part des médias et des ONG». «Certaines puissances occidentales avaient bien cru à l'effondrement du régime en place en quelques jours. Ils avaient beaucoup misé sur le départ du président al-Assad en tenant compte de ce qui s'était produit dans d'autres pays arabes et des révolutions vécues dans des Etats qui étaient sous l'influence de l'ex-bloc soviétique. Or, il se trouve qu'en Syrie, la réalité est très complexe», a fait savoir M. Juillet.
«La victoire réalisée aujourd'hui par le président Bachar al-Assad face à ses détracteurs était totalement imprévue par les capitales occidentales», a tenu à souligner le conférencier. S'agissant du poids de l'opposition syrienne, l'invité de l'INESG a estimé que celle-ci était «loin de constituer une alternative» du fait, a-t-il relevé, de sa «division» et de «ses référents idéologiques à la fois antagonistes et contradictoires». «Le régime laïc instauré par le gouvernement syrien garantissait une certaine coexistence des différentes composantes religieuses de la société syrienne et le respect des minorités», a rappelé, dans le même esprit, l'ancien colonel de la DGSE.
Des intérêts économiques et énergétiques à l'origine de la crise
Conseiller dans le domaine de l'intelligence économique auprès du Premier ministre français, Alain Juillet se dit «convaincu» que les raisons à l'origine du déclenchement du conflit syrien n'étaient pas justifiées par une aspiration du peuple syrien à défendre la démocratie et la liberté, comme le défendent certains analystes. Il s'agissait, a-t-il expliqué, d'un conflit qui avait été engendré par des intérêts économiques et surtout énergétiques entre puissances régionales et internationales. «La guerre en Syrie avait commencé en 2011 lorsque les autorités de Damas avaient opté pour l'Iran, au lieu du Qatar, pour la réalisation d'un gazoduc qui devait relier des champs gaziers iraniens au port syrien de Tartous en Méditerranée, en traversant le territoire irakien», a souligné l'intervenant, précisant que ce projet revêtait un "intérêt stratégique" pour toute la région et à l'échelle internationale, assurant qu' «il serait notamment à l'origine de l'une des raisons de l'implication des Etats-Unis dans ce conflit». Abordant l'évolution de la crise syrienne depuis son éclatement, Alain Juillet a reconnu que l'intervention russe en septembre 2015 et l'aide iranienne, ainsi que l'implication de différentes franges syriennes ont permis de sécuriser et de reconquérir les territoires occupés par des groupes terroristes notamment à l'Est et au Sud du pays.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.