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La production reprend
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 02 - 2019

Plusieurs jours après les délais prescrits le 4 février lors de la visite effectuée au complexe sidérurgique El Hadjar par le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Nourredine Bedoui accompagné de ses homologues des Ressources en eau ainsi que celui des Travaux publics et des Transports, les installations de production du complexe sidérurgique El Hadjar inondées depuis le 24 janvier dernier, ont repris leurs activités normalement ces derniers jours.
Cette unité industrielle est en pleine phase de rendement avec un Haut-Fourneau qui ronfle comme rarement il ne l'avait fait avant, des aciéries dont le bruit spécifique va crescendo pour donner la pleine capacité de leur rendement, des laminoirs fonctionnant à plein régime et des effectifs constamment en alerte pour éviter tout problème. Il en ressort que les calculs de ArcelorMittal et consort du même acabit de voir, après cette autre catastrophe, la sidérurgie algérienne vouée à la ferraille, ont été faussés. Résultat, ces dernières quarante-huit heures sont synonymes de reprise totale des activités de production de la sidérurgie algérienne représentée à travers son complexe d'El Hadjar.
D'autant que donné pour mort ces dernières années, ce monstre du fer et de l'acier en Algérie semble avoir ressuscité, et de fort belle manière après l'opération de réhabilitation de ses installations qui ont nécessité plus de 700 millions de dollars.
C'est le cas de le dire à la vue des machines de production lancées une nouvelle fois avec efficacité. Egalement lancées, les activités commerciales dont les représentants sont partis à la conquête de nouveaux clients à travers divers pays du monde.
Le complexe sidérurgique El Hadjar que l'Indien ArcelorMittal avait tenté d'acquérir pour une bouchée de pain pour en faire, selon ses propos, un cimetière de la ferraille, a ressuscité. Non seulement toutes ses machines sont en phase de pleine production depuis le 15 février dernier, il y a aussi le fait qu'elles produisent les meilleurs produits en termes de brames, ronds à béton et autre acier.
Et dire que de 2001 à 2015, celui que l'on donnait pour géant mondial de l'acier avait multiplié les opérations de sabotage. Il s'est avéré qu'il s'était fixé pour premier objectif de faire couler la sidérurgie algérienne. S'accaparer, sans contrepartie, du complexe pour en faire une ressource de matières premières au même titre que les mines de Ouenza et Boukhadra avait été son 2ème objectif. Sans apporter un quelconque investissement, transfert de technologie et encore moins une quelconque aide en faveur de la population qui reste totalement désœuvrée, les collectivités locales ne percevaient aucune taxe sur la valeur ajoutée, aucun droit sur les exportations, aucune charge salariale ou patronale et quasiment aucun impôt sur les activités du fait de l'activité que l'on peut qualifier d'informelle de cet acteur indien.
En outre, l'exportation tous azimuts de la ferraille, posait la question de la pérennité de l'approvisionnement des structures du complexe. A l'absence de gains pour l'Etat qui ne percevait de son associé étranger aucun droit sur les exportations.
En outre, ArcelorMittal se permettait d'exporter tous azimuts d'importantes quantités de produits finis et ferraille. Aujourd'hui, tout est algérien à partir du minerai de fer extrait des mines d'Ouenza et Boukhadra par des travailleurs algériens jusqu'au coker qui travaille posté à Sider en passant par les cadres et agents en permanence au contact du feu. Le rugissement du minerai en fusion a, outre la production du fer et de l'acier, créait des emplois pour les jeunes Algériens indépendamment des 4.300 postes de travail permanents existants. Mille six cent de ces CDD sont déjà en poste dans le cadre d'un contrat à durée déterminée en attendant celui indéterminé prévu pour prochainement.
La Direction générale du complexe sidérurgique El Hadjar qui s'est fixée comme objectif d'atteindre une production de fer et d'acier de1,5 million de tonnes/an, a exprimé sa volonté de faire partie des nouveaux marchés émergents. Ce que démontre, du reste, la rapidité avec laquelle ont été pris en charge et réparés les dégâts causés sur les installations de production par les inondations de ce dernier au mois de janvier. Quinze jours à peine ont suffit pour remettre en état les installations gravement envahies par les eaux de pluies. Pour, également, reprendre en main la stratégie de développement mise en place par la même Direction générale. Mission difficile mais pas impossible même si, durant les quinze années de présence au complexe sidérurgique El Hadjar, l'associé indien n'a engagé aucun investissement, encadré aucune formation ou apporté un quelconque transfert de technologie.


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