L'Algérie s'est préparée depuis mercredi passé à l'arrivée d'une énième vague de la pandémie du Covid-19, comme cela a été le cas précédemment mais, dans le cas présent, la vague sera plus considérable que prévue et sera accompagnée par le nouveau mutant, Omicron, qui lui se démarque par rapport aux autres variant déjà identifiés et se diffuse rapidement parmi les humains.La barre des cas positifs s'allonge d'un jour à l'autre, l'alerte a été précédemment donnée par les experts, médecins, spécialistes et scientifiques sur l'arrivée d'une nouvelle vague du Covid-19. Le Comité scientifique de veille sur le Covid-19 est en réunion ouverte et la population, contre toute attente, prend les choses à la légère. Cela est visible dans les endroits les plus fréquentés par les habitants d'Alger, où les places publiques, à titre d'exemple, sont bondées de monde, vieux et jeunes, femmes et hommes, où rares sont ceux qui portaient le masque protecteur de la pandémie infectieuse émergente. Alors que la barre des 300 cas positifs a été franchie durant la journée de vendredi passé (la plus élevée depuis de longs mois), et tandis que nous traversons, actuellement, la quatrième vague du Covid-19 pimentée par le spectre d'Omicron, le relâchement de la société civile est toujours le mot d'ordre au pays. Pis, la non-vaccination de la majorité de la population, malgré la présence de différentes marques de vaccin dans les structures de santé est devenue une source d'agacement pour l'Etat et autres scientifiques. L'heure est à la mobilisation générale pour que les Algériens fassent le vaccin d'autant plus que le nouveau mutant Omicron à fait son apparition en Algérie, lorsqu'un premier cas, un ressortissant étranger, fut détecter le 14 décembre dernier par l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA). Un variant maudit. Alors que les scientifiques de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et du monde entier, ainsi que les scientifiques algériens travaillent d'urgence pour découvrir et comprendre, plus et mieux, le nouveau mutant Omicron, de plus en plus de pays dans le monde signalent leurs premiers cas Omicron, la nouvelle version du Covid-19. Un mystère scientifique pour un ennemi biologique. Personne au monde ne connait si ce nouveau mutant est associé ou pas à une plus grande transmission, si ou pas à une maladie plus grave, à un plus grand risque de réinfections ou à un plus grand risque d'échapper à la couverture des vaccins. Autant de craintes et d'énigmes qui donnent l'impression qu'il s'agit d'un mutant du Covid-19 pas comme les autres. Le meilleur comportement face à cette menace biologique sérieuse reste la vaccination et le respect du protocole sanitaire. En l'absence de ces deux armes, l'humain ne peut en aucun cas agir face au danger biologique. C'est une recommandation scientifique, une obligation nationale, un comportement civique et un intérêt sanitaire face à un ennemi biologique très redoutable et qui, rappelons-le, a déjà causé la mort à près de six millions de personnes depuis son apparition à la fin 2019 en Chine. De son côté, et dans l'objectif de sensibiliser les citoyens de l'arrivée d'une période cruciale dans le cadre du combat au Covid-19, le ministère de la Santé avait rappelé, il y a quelques jours seulement, que la situation épidémiologique actuelle exige de tout citoyen vigilance et respect des règles d'hygiène et de distanciation physique, tout en insistant sur le respect du port du masque.
