,Le Real Madrid, longtemps dominé, a renversé dans les ultimes secondes le FC Barcelone (1-2) grâce à Bellingham, samedi, en Liga. Par un doublé, l'Anglais a répondu à l'ouverture du score de Gündogan. Longtemps sans idée, le Real Madrid s'en est encore remis à Jude Bellingham. L'Anglais a marqué un doublé pour son premier Clasico, samedi, et a offert une victoire inespérée à la Maison Blanche dans le temps additionnel (1-2), sur la pelouse du Barça. Les Merengues ont pourtant été ballottés pendant plus d'une heure, sonnés par l'ouverture du score d'Ilkay Gündoan. L'ancien Citizen a profité d'un contre favorable et d'un manque d'engagement de David Alaba pour ouvrir le score (1-0, 6e). Parfaitement lancés, les Blaugrana ont tissé leur toile et leur milieu a parfaitement quadrillé le trio Valverde-Tchouaméni-Kroos. L'Allemand du Real, d'ailleurs, s'est souvent retrouvé sans solution. Ça n'a pas échappé à Gavi, dont l'une des récupérations hautes a débouché sur un poteau de Fermin Lopez (16e). Positionné très haut sur le terrain, le Barça a anesthésié son rival, qui n'a longtemps existé que sur des frappes lointaines (22e) ou des tentatives vouées à l'échec (37e, 38e, 47e). C'est le premier match de Liga que le Barça perd à domicile cette saison, mettant fin à une série de cinq succès de rang. L'entrée de Camavinga a tout changé Il a fallu un exploit personnel, venu, comme souvent, de Jude Bellingham. L'ancien de Dortmund a fusillé Marc-André Ter Stegen des 20 mètres, confirmant une meilleure dynamique depuis quelques minutes (1-1, 67e). Et le Barça ne pouvait que regretter de ne pas s'être montré plus clinique, après une nouvelle double occasion stoppée par le poteau puis Kepa Arrizabalaga (52e). Enfin réveillé par cette égalisation, le Real a profité d'un coup de mou adverse pour installer son jeu. Et d'un brin de réussite pour prendre l'avantage. Sur une déviation involontaire de Luka Modric, Bellingham s'est trouvé seul face aux cages et ne s'est pas fait prier pour valider un doublé et offrir la victoire à lui seul dès son premier Clasico, dans le temps additionnel (2-1, 90e+2). Le joueur : Bellingham, encore lui Longtemps, son match a été frustrant. Très peu trouvé par une équipe acculée, il a dû composer avec Gavi sur son dos à chacune de ses prises de balle. Le Barcelonais semblait missionné à limiter l'impact du meilleur buteur du Championnat et l'a très bien fait. Mais il a suffi d'un moment d'inattention pour que Bellingham fasse basculer la rencontre d'une frappe limpide (67e). Avant de crucifier Ter Stegen à bout portant pour offrir le 187e Clasico à Madrid (90e+2).
