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Cœur battant du trafic d'organes
L'entité sioniste d'Israël
Publié dans La Nouvelle République le 29 - 04 - 2024

Ces nouvelles lois votées par le Parlement ukrainien sont une aubaine pour les trafiquants qui les utilisent avec l'aval du régime nazi de Kiev, le commerce d'organes ayant lieu sur le Darknet. Les organes des soldats morts sont apparus en vente dans l'un des plus grands magasins du Darknet : cœurs, foies, reins et autres parties du corps étaient proposés à partir de 5.000 euros chacun. Un cœur peut être livré rapidement pour 25.000 euros et des reins pour 12.000 euros. Vu le grand nombre de soldats morts dans ce qu'on appelle le «hachoir à viande», les organes sont prélevés en catimini et les corps non réclamés sont ensuite brûlés.
En 2004, par exemple, un réseau international de trafic d'organes ayant des ramifications en Israël et en Afrique du Sud a été démantelé à Recife, dans le nord du Brésil. Un officier de l'armée israélienne en retraite, Geldaya Tauber Gady, un citoyen israélien, Eliezer Ramon, et six Brésiliens avaient été arrêtés et jugés.
Les donneurs étaient des adultes qui recevaient une forte somme d'argent (entre 3.000 et 10.000 dollars) en échange d'un rein. Le Brésil n'acceptant pas la commercialisation des organes, des tests de compatibilité avec les demandeurs étaient effectués sur place et les opérations se faisaient en Afrique du Sud, à Durban. Pour sa défense, Geldaya Tauber Gady avait expliqué au tribunal qu'il ne pensait pas que son activité était illégale puisque l'opération était financée par le gouvernement israélien. Le cerveau du trafic était l'Israélien Ilan Peri, dont nous parlerons dans le chapitre suivant.
On ne peut pas parler de trafic d'organes sans évoquer l'affaire Rosenbaum, du nom du rabbin orthodoxe Levy Izhak Rosenbaum, un Israélien établi à Brooklyn et qui dirigeait l'organisation United Lifeline. Il a été arrêté et jugé pour avoir organisé des greffes de rein aux Etats-Unis dans un but lucratif.
C'est une opération d'infiltration du FBI lancée en 2009 qui a permis de le prendre la main dans le sac et de l'envoyer en prison. Il avait perçu entre 120.000 et 150.000 dollars de la part de trois habitants du New Jersey qui ont reçu un rein suite à des petites annonces que le rabbin avait passées dans l'entité sioniste d'Israël pour trouver des donneurs.
Ce réseau criminel impliquant Rosenbaum a vu le jour en Israël par le biais de douzaines de «sociétés». Cependant, aucune n'était aussi importante que celle dirigée par un patron du crime bien connu, Ilan Peri, un autre Israélien qui, au fil des ans, a établi des points de vente de greffes clandestines dans certains des meilleurs centres médicaux publics et privés du monde comme en Turquie, Russie, Allemagne, Afrique du Sud, Chine, Kosovo, Colombie et aux Etats-Unis, pour ne citer que ceux-là.
Peri, lui aussi, a fini par être arrêté. On le voit, quand il s'agit de trafic d'organes, on retrouve souvent un ou plusieurs Israéliens à la tête des réseaux. Ce sont les champions toutes catégories du trafic d'organes.
L'Europe n'a pas été épargnée. En 2009, quatre Algériens qui tentaient de gagner l'Europe en passant par la Turquie ont été retrouvés morts à la frontière grecque, leurs corps présentaient des traces de prélèvement d'organes et n'avaient plus de reins. Ils étaient malheureusement tombés dans les filets de gangs mafieux et n'ont pas pu leur échapper. L'ex-procureure du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, Carla Del Ponte, a dénoncé un trafic d'organes durant le conflit du Kosovo (1998-99) dans son livre «La Traque, les criminels de guerre et moi ». Elle y accusait de hauts responsables politiques qui étaient impliqués dans le trafic d'organes de prisonniers serbes, dont des femmes. Ces personnes ont été transportées en été 1999 depuis le Kosovo jusqu'en Albanie où elles étaient tuées pour leurs organes.
Ces derniers étaient ensuite envoyés depuis l'aéroport de Tirana vers des cliniques à l'étranger pour être implantés sur des patients. Les victimes auxquelles on avait pris un rein restaient en vie mais incarcérées, jusqu'au moment où on les mettait à mort pour prélever d'autres organes. Une enquête menée en parallèle par la justice serbe a estimé le nombre de victimes à plusieurs centaines.
En Albanie, en 2004, un rapport de l'ambassade de Grèce à Tirana affirmait que des enfants de Tirana avaient été assassinés et que leurs organes étaient partis pour l'Italie et la Grèce dans les valises diplomatiques de fonctionnaires albanais.
En juin 2008, Le Conseil de l'Europe a chargé le sénateur suisse Dick Marty, récemment décédé, de mener une enquête sur ce trafic d'organes. Dick Marty a révélé dans son rapport de 2010 que le trafic d'organes mené dès 1999 par le Groupe Drenica de l'Armée de libération du Kosovo (UCK) aidé par la mafia albanaise était dirigé par le président du Kosovo, Hashim Thaçi. Forcé à la démission le 5 novembre 2020 à la suite de son inculpation par le tribunal spécial pour le Kosovo, l'ex-président attend son procès pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au centre de détention du tribunal spécial à La Haye avec trois de ses comparses.
En 2012, le procureur serbe pour crimes de guerre, Vladimir Vuckevic, avait révélé le témoignage d'un maquisard kosovar ayant participé au trafic d'organes prélevés sur des prisonniers serbes, qui étaient ensuite écoulés sur le marché noir. Le témoin avait raconté son expérience de prélèvement au cours de laquelle il avait extrait sans anesthésie le cœur d'un jeune Serbe de vingt ans, ligoté sur des bancs d'école. Cela nous fait penser à Daech qui s'est également illustré dans l'extraction des cœurs sur leurs victimes et le trafic d'organes.
C'est un chirurgien turc de 53 ans, Yusuf Erçin Sonmez, surnommé «Le Vautour» ou le «Dr Frankenstein» qui était au centre de l'affaire du trafic d'organes pratiqué par des membres du groupe Drenica. Le «bon docteur» a tout d'abord exercé ses talents en Turquie où le trafic d'organes humains existe depuis les années 1980. Le docteur a ensuite poursuivi ses activités au sein de la clinique Médicus, située à cinq kilomètres de Pristina, la capitale du Kosovo. Il travaillait alors avec Moshe Harel, un agent de voyage israélien de 70 ans. Sonmez a aussi opéré à l'hôpital universitaire de Bakou en Azerbaïdjan et en Equateur. Actuellement en détention provisoire à Chypre où il attend son extradition vers la Russie pour y être jugé, Harel est soupçonné d'avoir été à la tête d'un réseau international de trafic d'organes qui opérait au Kosovo, en Russie et dans d'autres pays d'Europe de l'Est et d'Asie centrale entre 2006 et 2010. Moshé Harel est notamment accusé d'avoir organisé plus de 30 prélèvements de reins et transplantations faits illégalement dans la clinique Médicus, près de Pristina, fermée en 2008 à la suite du scandale du trafic d'organes. Harel attirait au Kosovo des donneurs de reins originaires de Turquie ou d'anciennes républiques soviétiques avec la promesse d'un paiement de 15.000 euros pour leur organe. Les reins étaient ensuite vendus entre 80.000 et 100.000 euros. L'acte d'accusation désigne Moshé Harel comme étant le cerveau du réseau, et le médecin turc, Yusuf Erçin Sonmez, toujours en fuite après avoir été arrêté à Istanbul en 2011 puis relâché, était celui qui effectuait les greffes.
En 2015, sept Israéliens ont été inculpés à Tel-Aviv pour avoir vendu des organes en provenance du Kosovo, d'Azerbaïdjan, du Sri Lanka ou de Turquie à des malades
israéliens. Leur trafic a été actif entre 2008 et 2014. Qui retrouve-t-on parmi les inculpés ? Moshé Harel. Un autre sur le banc des accusés était le docteur Zaki Shapira, un expert en matière de greffes d'organes. Il était chef de service pour ce genre d'intervention à l'hôpital Beilinson près de Tel-Aviv jusqu'à ce qu'il prenne sa retraite en 2003. Il participait pleinement aux activités illégales du réseau en utilisant sa renommée pour trouver des receveurs potentiels, en s'occupant des démarches administratives et en vérifiant la qualité des hôpitaux et des médecins qui effectuaient les greffes.
Voyons maintenant l'autre plaque tournante du trafic d'organes : l'Ukraine. Quand le clown-président-dictateur ukrainien Volodymyr Zelensky, le champion de la mendicité cité dans les Pandora papers pour évasion fiscale et qui a annulé les élections de ce printemps 2024, associe l'Ukraine à Israël, allant jusqu'à déclarer que l'Ukraine pourrait devenir un grand Israël, on ne peut qu'être d'accord avec lui. Au moins pour cette fois.
En effet, l'Ukraine est devenue l'un des leaders mondiaux du trafic d'organes, rivalisant en cela avec l'entité sioniste d'Israël. Des scandales liés au prélèvement d'organes sur les corps de personnes décédées ont commencé dès la fin des années 1990, ce qui a coïncidé avec le déclin de la situation socio-économique du pays.
À partir du début des années 2000, ce phénomène a commencé à s'amplifier. Le coup d'Etat à Kiev en février 2014 et la guerre dans le Donbass ont donné un essor à ce processus. En 2014, l'OSCE a déclaré que des corps de personnes, dont les organes internes avaient été prélevés, avaient été retrouvés dans des fosses communes dans des zones de combat.
Ce trafic s'est littéralement envolé après le début de l'opération militaire spéciale russe en Ukraine, les blessés et les cadavres se trouvant en abondance dans les zones de combat. Comprenant tous les bénéfices qu'il pourrait tirer de ce trafic d'organes, le régime néo-nazi de Kiev a promulgué des lois pour simplifier au maximum les activités des trafiquants dans le pays.
Ainsi, le 16 décembre 2021, la Rada (le Parlement ukrainien) a adopté la loi
n° 5.831 sur la réglementation de la transplantation de matériel anatomique humain, loi selon laquelle il n'est plus nécessaire de passer devant un notaire pour permettre à un donneur vivant ou à ses proches de donner ses organes.
Les signatures pour prélever un organe n'ont pas besoin d'être authentifiées, il suffit d'une autorisation émanant de la personne responsable qui s'engage à l'enterrer, par exemple, le médecin-chef d'un hôpital ou le chef d'une unité militaire. En outre, le droit de procéder à une transplantation a été accordé non seulement aux cliniques publiques, mais aussi aux cliniques privées.
Et l'on sait combien celles-ci drainent déjà des milliards avec la GPA (Gestation pour autrui) puisque les femmes ukrainiennes sont autorisées à louer leur ventre pour servir de mères-porteuses, ce dont nous avons parlé dans un article précédent. Et le 14 avril 2022, la Rada a adopté la loi
n° 5.610 sur la modification du Code fiscal, qui exonère les opérations de transplantation d'organes du paiement de la TVA. Ben voyons ! Petit coup de pouce occidental en plus de tous les milliards distribués, en juin 2023, le ministère de la Santé de l'un des pays de l'Otan a fourni une voiture frigorifique pour contenir des organes et des parties de corps humain destinés à la transplantation.
A suivre


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