Dans une note adressée à ses amis les puissants et gouvernants, Christine Lagarde, alors directrice générale du FMI, avait écrit : « Les personnes âgées vivent trop longtemps et il y a un risque pour l'économie mondiale, il faut faire quelque chose, rapidement ! ». Décidément, l'Europe n'a jamais renoncé à son culte de la mort, à son addiction aux jeux de massacre, c'est-à-dire à ses activités compulsives génocidaires. Son Addiction aux crimes de masse n'est plus à démontrer. On peut dire que la Guerre est l'opium de la classe dirigeante européenne. Les dirigeants européens passent leur temps à se shooter à la poudre explosive, à se défoncer à mort (mais en faisant éclater les corps de leurs respectifs peuples et des autres peuples). L'Europe (et son avorton, les Etats-Unis, ce « Frankenstein étatique », devenu le monstre dominateur, incontrôlable et exterminateur du monde, sans oublier son dernier né, Israël) est dirigée depuis des siècles par des serial killers gouvernementaux. Des tueurs étatiques en série. Des chefs d'Etat psychopathes, qui n'hésitent pas à appuyer sans état d'âme sur le Bouton nucléaire (Hiroshima et Nagasaki), à ériger des camps d'extermination (Hitler), à décimer le jour de la fête des Libérations nationales du joug nazi des milliers d'habitants d'un pays colonisé, car ils se sont joints aux festivités des Libérations pour réclamer également l'indépendance de leur nation : l'Algérie (Sétif, Guelma et Kherrata, 8 mai 1945). Cette France massacreuse réitérera son entreprise génocidaire au cours des années 1954-1962 en exterminant 1,5 millions de martyrs algériens. Pour rappel, un tueur en série (serial killer) est un criminel auteur d'homicides qu'il réitère dans le temps. L'Europe, en l'espace de deux siècles, a commis les plus grands crimes de l'humanité, dans son espace géographique continental et dans tous les autres continents (guerres napoléoniennes, guerres de l'opium en Chine, guerres coloniales, guerres exterminatrices mondiales -1914-1918 et 1939-1945, guerres génocidaires, guerres de pétrole, guerres géostratégiques, guerres économiques, etc.). À titre informatif, un récent livre de David Michael Smith, Holocaustes sans fin : mort de masse dans l'histoire de l'Empire des Etats-Unis (New York : Monthly Review Press, 2023), a estimé que l'empire américain, cet avorton de l'Europe, est, à lui seul, responsable, ou partage la responsabilité, de près de 300 millions de morts. L'Europe et son addiction aux « jeux de massacre » Sur le chapitre de la planification industrielle de la mort, c'est-à-dire l'euthanasie, un autre argentier, conseiller des puissants, Jacques Attali, avait déjà préconisé cette solution finale médicalisée dans un livre publié en 1981 par Michel Salomon : « dès qu'il dépasse 60/65 ans, l'homme vit plus longtemps qu'il ne produit et il coûte alors cher à la société. » (...) « En effet, du point de vue de la société, il est bien préférable que la machine humaine s'arrête brutalement plutôt qu'elle ne se détériore progressivement ». (...) « L'euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures dans tous les cas de figures. Dans une société capitaliste, des machines à tuer, des prothèses qui permettront d'éliminer la vie lorsqu'elle sera trop insupportable, ou économiquement trop coûteuse, verront le jour et seront de pratique courante. ». Quand on sait que tous les gouvernants occidentaux inhalent la funèbre « philosophie attalienne » saupoudrée de sionisme suprémaciste et génocidaire, on comprend mieux pourquoi leur gouvernance exhale (exalte) la mort. Comme le notait un auteur, « l'euthanasie n'est qu'une mesure d'économie pour éviter d'avoir à construire de nouveaux hospices ». Dans la majorité des pays, notamment l'Europe, depuis toujours l'euthanasie est considérée comme un crime de meurtre passible de réclusion. Or, comme on l'a souligné plus haut, depuis peu, à la faveur de la pandémie politiquement instrumentalisée, de la crise économique et de la guerre généralisée en cours, les Etats européens s'appliquent à dépénaliser l'euthanasie. Et pour cause. « C'est l'ultime ruse du libéralisme pour faire des économies sur l'Etat-providence », comme l'a souligné Jean-Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d'Etat, dans une interview accordée au journal Le Figaro. « Avec ce texte de loi (du gouvernement Macron), je redoute qu'il y ait plus de décès par défaut de sollicitude et d'accompagnement que de décès authentiquement souhaités », a-t-il prévenu. « La mort administrée va engendrer des économies non négligeables », a-t-il ajouté. En tout cas, selon ce haut fonctionnaire, avec la légalisation de l'euthanasie, le risque est que « la mort administrée s'applique en priorité aux plus pauvres et aux plus démunis. En Oregon, l'expérience a montré qu'avec le temps, les personnes à faibles revenus étaient surreprésentées parmi les candidats au suicide assisté et que les problèmes financiers occupaient une place croissante dans leur motivation». « Nous risquons très vite de nous résigner à un monde où tous les « fatigués de la vie », les uns volontaires, les autres incités, pourront accéder à la mort, sans plus prendre en compte une maladie grave et incurable ou un pronostic vital », a-t-il averti. Surtout, quand on découvre que ce projet de loi remet aussi en cause des acquis importants. En effet, la procédure collégiale des lois Leonetti et Claeys-Leonetti fait place à une « décision individuelle du premier médecin prise après deux avis ». Jean-Marc Sauvé s'inquiète également du détournement de la loi de « fin de vie » par son extension à toutes les pathologies chroniques. « Aujourd'hui, le texte se veut centré sur les affections graves et incurables. Mais à l'étranger, on voit bien que les polypathologies, qui sont les maladies de la vieillesse, rendent éligible à la mort administrée ». Une chose est certaine, comme le rappelle à juste titre Jean-Marc Sauvé, « les soins palliatifs s'affaissent partout où la mort administrée s'étend ». Selon cet ancien vice-président du Conseil d'Etat, « la mort administrée représente une rupture anthropologique et un choix de société dont les plus faibles seront les premières victimes ». Au plan de l'éthique, selon les règles de déontologie, le corps médical n'a pas le droit de provoquer délibérément la mort d'un malade. Cependant, dans les faits, est pratiqué ce que l'on peut qualifier de « lente euthanasie ». On distingue deux formes d'euthanasie : l'euthanasie passive et l'euthanasie active. Dans la première forme passive, devant un malade jugé incurable, le corps médical cesse tout traitement devenu inopérant, et débranche éventuellement les appareils de survie. L'euthanasie dite passive est assimilée juridiquement (jusqu'à sa dépénalisation récente) à une abstention volontaire de porter assistance à une personne en péril. Aussi est-elle punissable d'une peine d'emprisonnement. Dans la seconde forme active, à la demande expresse du malade désireux de mettre un terme à sa vie, un parent ou un médecin l'aide à mourir. L'Europe planifie l'euthanasie de ses vieux et surnuméraires « La vieillesse est un naufrage. » avait dit Chateaubriand. Mais est-ce une raison pour favoriser son chavirement létal, la précipiter dans l'Outre-tombe, comme semble le planifier les pays européens avec la légalisation de l'euthanasie ? Il faut rappeler qu'avec la pandémie de Covid-19, dans les pays occidentaux les personnes âgées furent les principales victimes du « virus », décédées dans les hôpitaux sous-équipés ou les maisons de retraite transformées en mouroir. Mortes faute de soins. Tout s'est passé comme si la mort de ces millions de « vieux » avait été délibérément provoquée par l'incurie de la gestion sanitaire, matérialisée par l'absence de mesures de prévention efficaces destinées à protéger les maisons de retraite, et la défaillance de matériels médicaux dans les hôpitaux. Autrement dit, par la faillite de l'Etat, illustrée par ses manquements condamnables, sa gabegie funeste. Dans la plupart des pays occidentaux, la responsabilité de l'Etat dans cette tragédie de l'épidémie euthanasique est manifestement avérée, sa culpabilité établie. Certes, ce n'est pas la première « civilisation capitaliste » occidentale à s'adonner au rite de l'élimination des « vieillards », même si ce n'est pas pratiqué de manière ritualisée, permanente, officielle, mais circonstancielle comme lors des deux Guerres mondiales où le grand capital occidental avait sacrifié plus de 80 millions d'individus (cette fois de tous âges et en bonne santé) afin de déterminer quelle puissance impérialiste aurait l'hégémonie sur l'économie mondiale (tels sont les véritables mobiles de l'actuelle guerre généralisée démarrée en Ukraine). D'autres sociétés archaïques se livraient à ces sacrifices des aînés. En effet, dans certaines sociétés primitives, les « vieux » étaient abandonnés. Les Yakoutes, en Sibérie, expulsaient leurs aînés. A suivre…