La mobilisation des ressources en eau, de proximité, qui ne nécessite pas de grands transferts, semble être privilégiée dans la conception des barrages en construction ou qui sont mis en service actuellement. A Bouzina (90 km de Batna), le barrage qui été mis en service au début de ce mois, en présence des ministres de l'Hydraulique, Taha Derbal, et de l'Industrie et de la Production Pharmaceutique, Ali Aoun, accompagnés du wali, Mohamed Benmalek, est destiné à l'approvisionnement en eau potable des habitants des communes de Bouzina, Menaâ, Tigharghar et Larbaa ainsi que l'irrigation de plus de 500 hectares de vergers arboricoles et de terres agricoles. Cela suffit pour lui donner une importance majeure pour la région. Le ministre de l'Hydraulique a insisté, à l'occasion, sur la nécessité de valoriser de pareils ouvrages indispensables au développement et à la vie quotidienne des citoyens. Taha Derbal a appelé les cadres du secteur à fournir davantage d'efforts pour améliorer le rendement, hâter l'exécution des projets et suivre les chantiers afin d'améliorer le service public assuré dans ce domaine qu'il concerne l'eau potable, l'irrigation agricole ou l'assainissement. Le ministre a insisté sur la nécessité de réaliser ces projets dans le respect des normes techniques en vigueur, et a rappelé que les projets du secteur de l'hydraulique sont réalisés ces dernières années dans les délais contractuels fixés. Il ne s'agit pas de construire pour construire et de multiplier les surcoûts et les erreurs techniques sans égard pour les ressources financières publiques. Ainsi, dans la wilaya de M'sila, sur les projets de barrages, des priorités sont définies telles que le Barrage de M'sif. La mobilisation de toutes les ressources en eau exige de donner une attention particulière aux retenues collinaires particulièrement celles qui ne sont pas exploitées et dont les capacités ne sont pas négligeables pour répondre aux besoins locaux de l'irrigation. La réhabilitation de ces retenues collinaires et la construction de nouvelles seraient d'un apport considérable face au manque d'eau dans certaines localités rurales. D'autant plus que leur contribution dans l'aquaculture permet d'augmenter la production globale. Ainsi, à Djelfa, l'activité aquacole dans cette wilaya dispose de 168 bassins d'irrigation agricole exploitable dans le domaine de l'aquaculture, en sus de cinq projets réalisés en aquaculture ayant été ensemencés avec 69.000 alevins de tilapia. Dans la commune d'Ain Ouessara, une ferme aquacole est intégrée à l'agriculture. D'une façon globale, les propriétaires d'exploitations agricoles sont encouragés à adhérer à la démarche de l'aquaculture et à son intensification. L. A.