Dans un article publié sur son site web, intitulé ''ambitieux chemin de développement emprunté par l'Algérie'', la Banque mondiale (BM) a noté qu'en plus d'une diminution de 2% de sa production pétrolière, l'Algérie a réussi à réduire de 3% l'intensité du torchage, offrant ainsi un exemple positif dans une année où les tendances mondiales étaient moins favorables. «L'Algérie a enregistré la plus grande réduction du torchage de gaz observée au niveau mondial en 2023, marquant ainsi une troisième année consécutive de baisse de ces émissions», indique la BM. Soulignant, à l'occasion, qu'elle entretient «un dialogue stratégique avec l'Algérie concernant la durabilité de son secteur énergétique». L'assistance technique, précise la même source, se concentre sur deux domaines principaux, à savoir le soutien au développement d'un programme d'énergie éolienne bancable et la contribution à l'élaboration d'une stratégie visant à promouvoir les énergies renouvelables pour différents types de consommateurs. «Ces initiatives visent à diversifier le mix énergétique de l'Algérie», fait remarquer la BM, affirmant qu'elle apporte son soutien à l'Algérie dans plusieurs autres domaines, tels que sa quête de résilience face aux impacts des changements climatiques et les risques naturels, la collecte de données... Dans son article intitulé ''ambitieux chemin de développement emprunté par l'Algérie'', la BM a également souligné les avancées enregistrées par l'Algérie en matière de développement et qui se sont matérialisées par divers acquis économiques, ce qui lui a permis de figurer parmi les quatre seuls pays dans le monde à avoir franchi le seuil d'une classification de la catégorie de revenu intermédiaire inférieur à la catégorie supérieure. «L'Algérie poursuit une voie ambitieuse pour son développement», lit-on à travers cet article. En mettant l'accent sur le renforcement de la résilience, l'adoption d'innovations et la modernisation économique, a ajouté la même source, le pays a franchi une nouvelle étape importante cette année. Faisant remarquer que la démarche de développement s'est traduite dans le rapport annuel de classification des revenus de la BM publié le 1er juillet 2024 où l'Algérie fait partie des quatre seuls pays dans le monde à avoir franchi le seuil d'une classification de revenu intermédiaire inférieur à supérieur. «Ce changement significatif est principalement attribuable à la modernisation des systèmes visant à renforcer les capacités statistiques, permettant ainsi une mesure plus précise du Produit intérieur brut (PIB)», relève l'institution financière. Evoquant le taux de croissance de 4,1% de l'économie algérienne enregistré en 2023, la Banque mondiale a relevé que le principal facteur ayant contribué à cette amélioration de classement a été la révision complète des statistiques des comptes nationaux, incluant une expansion des estimations d'investissement et une meilleure couverture de l'économie informelle. «Le rebasage du PIB, finalisé en 2024, a permis une évaluation plus précise de l'économie algérienne, et ainsi de déclassifier le pays dans la catégorie qui reflète le mieux son niveau de développement économique», estime la BM, citant le représentant résidant de la Banque mondiale en Algérie, Kamel Braham. Cela, note la même source, souligne l'importance cruciale de la disponibilité de données fiables pour guider les politiques économiques, sachant que l'importance stratégique d'améliorer la collecte de données pour soutenir la diversification de la croissance en Algérie a été mise en avant comme une priorité dans les derniers rapports de la Banque mondiale.