Tous les médias en parlent, dont Observalgerie. La championne olympique de gymnastique Kaylia Nemour, l'or autour du cou, était son plus bel accessoire. Sur la piste comme dans la vie où elle eut à lutter contre une blessure au genou, Kaylia Nemour mena ses combats avec acharnement.Une pionnière au courage et à la détermination légendaires. Elle bouscule la fédération française de gymnastique dans ses rêves, dans ses ratages, dans ses regrets, et pour crier à la face du monde sportif qu'elle n'est pas responsable de son départ pour l'Algérie, la FFG, opte pour une stratégie primaire qui l'enfonce encore plus bas qu'elle ne le croit en s'attaquant à cette athlète Algérienne qui vient de mettre ses adversaires à ses pieds grâce à son succès aux barres asymétriques aux Jeux Olympiques Paris 2024 avec les couleurs algériennes. Très mal pris ce succès par son ancien club, rappel que cette athlète est formée en France et son choix de représenter est un choix personnel. Kaylia crie cette fédération à qui veut l'entendre, a quitté la France en raison d'un problème de santé, une ostéochondrite nécessitant une opération aux deux genoux en 2021, ce qui a conduit à son exclusion de l'équipe de France pour endosser les couleurs algériennes. C'est avec une force aussi bien physique que mentale qu'elle a rejoint le pays de son papa. Le club : Avoine-Beaumont et son entraîneur Marc chirilcenco, ont sauté sur cette occasion pour la chasser du club, manière de dire (Ma fille faut aller voir ailleurs). Malgré une autorisation de reprise sportive par son chirurgien, elle se voit interdire de poursuivre par le médecin de la fédération française en mars 2022. Ayant la double nationalité franco-algérienne, elle poursuit des démarches pour rejoindre la Fédération algérienne de gymnastique. En juillet 2022, elle obtient son changement de nationalité sportive auprès de la FIG, ce qui lui donne le droit de participer aux jeux arabes puis au championnat national Algérie en 2022. Néanmoins, malgré l'accord de la Fédération internationale de gymnastique, la Fédération française émet son veto, ce qui l'oblige à respecter une année de carence avant de représenter l'Algérie. Cette dernière qui a l'œil sur ses professionnels qui évoluent à l'étranger, n'a pas hésité une seconde pour accueillir sa talentueuse gymnaste, offrant un meilleur soutien conforme aux exigences de la discipline non seulement mais des ressources. La Fédération française crie son innocence «elle est partie en Algérie de son propre gré. C'est son choix et pas autre chose, et non pas une exclusion». Le directeur technique de cette FFG, regrette énormément son départ affirmant que des choix rapides avaient été faits par son entourage sans un réel dialogue avec la FFG.