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Chef-lieu de daïra depuis l'ère coloniale, pourquoi pas un nouveau statut de wilaya ?
Bordj-Menaïel
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 08 - 2024

La ville de Bordj-Menaïel mériterait bien un nouveau statut, un nouveau découpage administratif qui la propulserait au rang de chef- lieu de wilaya, elle qui a été érigée en commune puis en chef-lieu de daïra bien avant l'indépendance de l'Algérie.
Elle regroupait territorialement et administrativement d'importantes communes qui dépendaient d' elle, à l'image de Tadmait (Camp du Marechal), les Issers, Chabet El Ameur, Légata (Isserbourg), Naciria (ex-Haussonvillers), Dellys, Sidi Daoud (ex-Abbo), Sahel Bouberak (ex-Paterno), Cap-Djinet.
Bordj-Menaïel, un chef-lieu de wilaya ? Pourquoi pas
A l'heure actuelle, Bordj Menaïel accuse un retard dans tous les domaines : social, culturel, économique et sportif. En effet, elle manque d';infrastructures de base telles que les routes, le transport, les télécommunications, le secteur de la santé (spécialistes), l' eau potable, le gaz de ville. Il est grand temps de réagir, il ne suffit pas de penser, il faut savoir pouvoir arriver à canaliser l'importance de la situation chaotique que vit cette commune. Bordj Menaïel, une ville morte… le mot peut paraître un peu dur mais c' est une réalité à laquelle les commerçants font quotidiennement face, leurs activités commerciales n' est plus la même qu' avant, les chiffres d' affaires réalisés ne sont plus d' actualité. Ils ont régressé. « Je n' arrive pas à m' en sortir, j' ai bien beau essayer d' expliquer mon cas aux services des impôts, ils ne veulent pas comprendre», a affirmé un jeune commerçant. Un autre avance : «La situation n' est plus la même à cause de la situation sécuritaire qui prévaut, ce n' est pas facile.» Maintenant, si la ville de Bordj Menaïel est érigée en chef-lieu de wilaya, ça sera le plus beau cadeau que l' Etat accordera à cette localité, c' est la seule solution-clé pour le changement qui lui permettra de se développer et de promouvoir les activités industrielles, commerciales, touristique, culturelles et même sportive en mesure de répondre aux nombreuses attentes de la population.
Bordj Menaïel mérite mieux, les citoyens ménailis ont perdu confiance envers les élus. Autant que le pain, l' homme vit de dignité de liberté et de justice, se sont là des exigences universelles, c' est un véritable parcours du combattant, les jeunes aspirent à la dignité du travail. Pour cela, Bordj Menaïel n' offre plus rien à ses enfants, c' est une ville morte. Bordj Menaïel, malgré son appellation de ville des Coquelicots, est plus connu par son surnom de «quinze et demi ». Pourquoi et pour quelle raison ? Nous savons tous que cette localité fut à l'origine un caravansérail, le relais des cavaliers d' où son nom, le fort des cavaliers. Ce fut aussi la halte obligée des grands marcheurs. Pour d' autres, c' est le Bordj Menaïel (le fort bleuté) à cause de sa peinture élaborée à partir de la nila par les Turcs, ces derniers avaient compris que ces riches plaines qui s' étendaient de Chender à Légata et de Cap-Djinet à fermée qui refuse de se regarder en face, tout est ruine et désolation. On n' a jamais accordé de l'importance aux citoyens, ni aux commerçants qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts. A l' heure actuelle, Bordj Menaïel accuse un retard dans tous les domaines : social, culturel, économique et sportif. En effet, elle manque d'infrastructures de base telles que les routes, le transport, les télécommunications, le secteur de la santé (spécialistes), l' eau potable, le gaz de ville. Il est grand temps de réagir, il ne suffit pas de penser, il faut savoir pouvoir arriver à canaliser l' importance de la situation chaotique que vit cette commune. Bordj Menaïel, une ville morte… le mot peut paraître un peu dur mais, c' est une réalité à laquelle les commerçants font quotidiennement face, leurs activités commerciales n' est plus la même qu' avant, les chiffres d' affaires réalisés ne sont plus d' actualité. Ils ont régressé.
« Je n' arrive pas à m' en sortir, j' ai bien beau essayer d' expliquer mon cas aux services des impôts, ils ne veulent pas comprendre», a affirmé un jeune commerçant. Un autre avance : «La situation n' est plus la même à cause de la situation sécuritaire qui prévaut, ce n' est pas facile.» Maintenant, si la ville de Bordj Menaïel est érigée en chef-lieu de wilaya, ça sera le plus beau cadeau que l' Etat accordera à cette localité, c' est la seule solution-clé pour le changement qui lui permettra de se développer et de promouvoir les activités industrielles, commerciales, touristique, culturelles et même sportive en mesure de répondre aux nombreuses attentes de la population. Bordj Menaïel mérite mieux, les citoyens ménailis ont perdu confiance envers les élus. Autant que le pain, l' homme vit de dignité de liberté et de justice, se sont là des exigences universelles, c' est un véritable parcours du combattant, les jeunes aspirent à la dignité du travail. Pour cela, Bordj Menaïel n'offre plus rien à ses enfants, c' est une ville morte. Elle le mérite si bien. Autrefois elle faisait partie de la wilaya de Tizi-Ouzou avant d' être reliée à celle de Boumerdès, suite au dernier découpage de 1983/1984. Cette localité est distante de 35 kilomètres de Tizi-Ouzou et de 30 kilomètres de Boumerdès. Plus connu par la ville des Coquelicots à cause de son équipe de football, elle est plus réputée par le surnom de 15 et demi qui lui colle aux basques, manière de définir son côté rebelle vis a vis-à-vis de Tizi- Ouzou dont elle à été de tout temps une rivale. Cette commune n' arrive plus à décoller économiquement, socialement et se prendre totalement en charge car elle a atteint des limites.
Considérée comme un point stratégique à vocation essentiellement agricole, elle a toujours constitué un point de jonction entre Tizi-Ouzou, Béjaïa, Alger, Bouira, Boumerdès. L' Etat doit impérativement se pencher sur le sort des habitants qui sont depuis de nombreuses années désemparés et qui sont sur le qui-vive et qui ne comprennent nullement cet état d' abandon. Les autorités locales, la wilaya, l'APW, les élus locaux, APC, les élus locaux APW doivent s' inquiéter davantage car la situation que vivent les citoyens de cette localité n' est guère réjouissante. Elle est vraiment catastrophique, car les besoins de la commune sont énormes. Grave, même trop grave ce phénomène de pourrissement et les citoyens se demandent où va Bordj Menaïel ? La réponse est simple et même trop simple. Bordj Menaïel n' est plus cette coquette et charmante ville qui accueillit les visiteurs qui venaient se ravitailler chaque jour en besoins alimentaires, elle n'attire plus à cause de certains facteurs désolants, Bordj Menaïel est devenue une ville Ouanougha, dont ils ont délogé les Iflissen. Durant l' invasion française en 1830, les Français ont fait de Bordj Menaïel un gros village colonial, un centre commercial d';importance régionale sur l'axe Alger- Tizi-Ouzou, ce fut une coquette bourgade où fellahs, artisans et commerçants s' adonnaient au troc et au négoce. Bordj Menaïel était la porte d' entrée de la Grande-Kabylie, elle est distante de 35 km de la wilaya de Tizi-Ouzou, de 70, km de la wilaya d' Alger elle est considérée comme un point stratégique. La vocation agricole, la guerre de Libération nationale et ses zones interdite ont fait affluer une population hétérogène venue de chaque coin de l' Algérie, du Sahel arabophone et des montagnes berbérophones. Pour ceux qui ne le savent pas, la ville de Bordj Menaïel est la fin d';un immense territoire de la Grande-Kabylie et le début de la wilaya d' Alger, puisque Légata, Si-Mustapha, Zemmouri qui se trouvent à quelques centaines de mètres à vol d' oiseau faisaient partie du Grand-Alger. Bordj Menaïel fut longtemps la rivale de Tizi-Ouzou dont elle dépendait administrativement du temps des rares plaques minéralogiques frappées du «S», tandis que ceux de Légata portait le «AL».
Les habitants de Bordj Menaïel ont toujours été rebelles à toute sorte d' injustice et lorsque la ville de Bouira a été érigée au rang de wilaya, les Menailïs ont piqué une colère indescriptible. La déception des Menailis fut énorme d' autant plus qu' une expression populacière cupide, fruit d'un esprit chauvin les traitaient de «quinze et demi». Bordj Menaïel s'est sentie abandonnée par les Tizi-Ouzéens lorsque le président feu Houari Boumediène avait donné un budget éloquent pour la wilaya de Tizi-Ouzou. Il y avait une rivalité entre les Tizi-Ouzéens et les Menailis et cela à tous les niveaux, socio-économique, socio-sportif, socio-culturel. Le Printemps berbère avait accentué cette mésentente, d'autres considérations électorales valurent un nouveau découpage administratif où il était question que Bordj Menaïel ou Dellys serait la nouvelle wilaya, malheureusement les décideurs ont préféré ... un rocher noir ! A qui la faute ? Et pourquoi ce choix ? Personne ne pourra y répondre mais une chose est sûr, malgré le fait que Bordj Menaïel soit passé au chiffre 35, elle demeure toujours aux yeux des Menailis de souche «quinze et demi», tant que la ville n' aura pas été élevée au rang de wilaya.


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