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But final de la formation
Acquisition d'un savoir
Publié dans La Nouvelle République le 18 - 09 - 2024

La formation est primordiale pour la bonne marche d'un groupe organisé autour des mêmes valeurs et devant réussir à une œuvre commune.
Le savoir c'est la synthèse de l'ensemble des connaissances qu'on a acquises au fil du temps à l'école de la vie ou dans établissement d'enseignement dans toute sa diversité. Posséder le savoir, c'est avoir la capacité de répondre à des questions posées inopinément par quiconque cherche une réponse sur le champ.
Quand on dit qu'un tel possède le savoir, cela veut dire qu'il en a donné les preuves à beaucoup de gens qui, par le passé, ont cherché à s'informer sur tel ou tel domaine, il les a pleinement satisfaits.
Quelqu'un peut être connu pour son savoir et même être réputé pour son immense savoir dans tous les domaines, on lui voue un grand respect, on l'écoute avec attention pour ne rien perdre de ce qu'il dit et on lui demande conseil lorsqu'on doit prendre une décision importante. Quant à la culture, partie intégrante du savoir, elle implique des connaissances, mais c'est plus profond.
Les penseurs célèbres ont donné des définitions de la culture qui convergent toutes vers une vérité incontestable, à savoir la culture est ce qui reste lorsqu'on a tout oublié.
L'auteur de cette définition veut parler de ce a été appris durant notre scolarité aussi bien à l'école qu'au secondaire et à l'université, et qu'on oublie au fil du temps comme les définitions scientifiques ou autres, les théorèmes, la manière de procéder pour faire les démonstrations pour la résolution des problèmes de géométrie, d'algèbre, les expérimentations en laboratoire selon une démarche scientifique, les lois en physique et les formules chimiques.
Il faut ajouter les grands auteurs de la littérature et les hommes qui ont fait l'histoire, sans oublier aucune des autres disciplines et non des moindres comme la musique qui, selon les grands scientifiques a un rôle déterminant dans l'éveil de l'esprit, chez les plus jeunes. Tout ceci se perd, mais il reste l'essentiel, le savoir-faire et qu'on appelle la culture.
Lorsqu'on a été rompu aux démonstrations et à l'apprentissage du nécessaire pour réussir aux examens et concours, on doit être capable d'apporter des solutions aux problèmes de la vie. Pour ce qui est de l'éducation, elle le fondement du savoir et de la culture. Sans l'éducation, il n'y a point de culture ni de savoir. L'éducation commence tôt avec l'acquisition des principes élémentaires de la morale comme le respect sous toutes ses formes et principalement le respect d'autrui, l'honnêteté, la politesse, la loyauté, la sincérité etc., ces notions sont abstraites et elles sont enseignées avec des exemples à l'appui.
Le savoir et ses fondements
C'est tout ce qu'on a acquis de connaissances dans les établissements d'enseignement et à l'école de la vie. Les grands penseurs de ce monde qui ont un vaste champ de connaissances touchant tous les domaines du savoir, constituent des sources de connaissances pour les jeunes qui commencent leur apprentissage. On ne peut pas imaginer ce que ces gens qui ont obtenu honnêtement des diplômes universitaires ont consulté durant leurs études comme ouvrages de référence pour amasser leur bagage intellectuel colossal. En réalité, au lieu de savoir, il faut parler de savoirs au pluriel et chaque domaine a le sien. Dans le domaine des arts où la compétition est rude entre différents genres picturaux, par exemple, une part de l'excellence dépend savoir-faire de chaque artiste qui peint de manière originale grâce au génie créateur et à son savoir. Et le savoir dans ce domaine de l'expression est en partie inné. On nait artiste-peintre, on ne le devient pas et le savoir peut avoir été enseigné en partie, mais il dépend en grande partie du savoir-faire pour tenir le pinceau et donner forme à un ou des personnages selon un style expressionniste ou impressionniste, sinon cubiste ou abstrait.
Le peintre joue avec le pinceau pour s'attacher à des détails significatifs qu'il revient aux lecteurs avertis de savoir décrypter, exactement comme l'écrivain joue avec les mots, indicateurs de détails importants pour qui sait déchiffrer un texte esthétique ou abstrait. Tout artiste des couleurs, des sons et des mots qui a acquis dans les établissements d'enseignement et par la pratique au fil du temps doit pouvoir créer des œuvres personnalisées, aller au-delà du savoir pour atteindre la consécration.
Dans tous les domaines, on peut faire fructifier son savoir par des inventions.
C'est l'ensemble de ces créations qui font avancer les sciences exactes et les sciences humaines. Imaginez ce que les grands philosophes, les grands physiciens et mathématiciens, les écrivains célèbres, les penseurs, ont fait dans leurs domaines respectifs pour faire avancer les sciences pour arriver au stade actuel des ordinateurs sophistiqués, des tablettes multifonctions, des moyens de transport au confort parfait, etc.
La culture dans toute sa diversité
Revenons à la définition la plus simple qui dit que la culture est ce qui reste lorsqu'on a tout oublié. Cela veut dire qu'après une des études plus ou longues ou une formation spécialisée, arrive la période active et dans le meilleur des cas, le temps des années consacrées au travail, on est soumis à un autre régime et au fil du temps on oublie les années d'école, de lycée, d'université pour ceux qui ont fait le cycle supérieur et on oublie d'autant plus vite qu'on a des problèmes de toutes sortes. Mais qu'est-ce qu'on oublie, les formules chimiques, les lois, les théorèmes, tout ce dont on a besoin pour traiter les problèmes et tout ce qui a un rapport avec la théorie.
Cependant, il y a quelque chose qui reste bien ancré en nous, c'est les qualités intellectuelles : l'intelligence, les capacités de réflexion, d'imagination, de mémorisation, de concentration. Etre cultivé, c'est savoir raisonner juste sur des problèmes sociaux, politiques, savoir réfléchir, imaginer en essayant d'aller au-delà d'une situation posée, se rappeler de ce qu'on a avancé comme argument, prendre la parole intelligemment dans un débat pour répondre pertinemment aux autres participants dans le respect mutuel, contribuer à trouver une solution qui soit conforme à la logique et faire avancer la discussion dans le bon sens
N'oublions pas la culture des anciens
Elle est aussi valable que la culture des modernes. On veut parler de la culture des sages qui dans les «djemâa» occupaient toujours le devant de la scène pour dire des choses sensées. Nos vieux étaient de beaux parleurs et lorsqu'ils devaient prendre la parole, c'est suivant un rituel conforme aux convenances ancestrales. Et dans une assemblée de vieux, ne prenait pas la parole qui voulait, il fallait attendre son tour de parole. C'était bien organisé et le respect était de rigueur, quiconque contrevenait à l'organisation était exclu et mis définitivement à l'index. Telle est la culture des ancêtres qui parlaient en langue orale mais d'un niveau relevé, ils avaient la culture du respect très développée, la culture de l'entraide sociale, la culture des sentiments humains qui rendait la vie communautaire agréable et épanouissante pour tour tous.
L'éducation, fondement essentiel du savoir et de la culture
Elle est assurée dès la plus tendre enfance pour asseoir le plus tôt possible les bons principes élémentaires : de respect, de politesse. Très tôt, on apprend aux enfants à dire «merci» lorsqu'ils reçoivent quelque chose de quelqu'un, à dire bonjour. L'éducation, on la donne dès la plus tendre enfance. Elle se poursuit au fil des années. «Qui aime bien, châtie bien». Pour toute faute commise, l'enfant est sanctionné. Il doit comprendre le sens de la punition pour que pareille faute ne se répète pas. Très jeune, il doit comprendre aussi la valeur du travail sérieux et qu'on ne réussit que lorsqu'on dans sa vie scolaire. Il est impératif que soient inculqués les règles sacrées de conduite : honnêteté, travail bien accompli, mérite. Il est certain que sans l'éducation, il n'y a ni culture, ni savoir.


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