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Sansal, le Cercle algérianiste et le plan de partition de l'Algérie
Un projet sournois
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 01 - 2025

C'est maintenant un fait avéré et il est temps de dénoncer, une bonne fois pour toutes, les intentions des ennemis de l'Algérie au premier rang desquels on trouve la classe politique française sionisée, qu'elle soit de droite ou d'extrême-droite, ce qui revient au même comme on l'a vu dans un précédent article. Il s'agit ni plus ni moins d'un plan de partition de l'Etat algérien datant de 1961 qui est remonté des archives et qui figure désormais sur la table à l'Elysée avec une carte délimitant les différentes régions.
Ce plan avait été élaboré par le député Alain Peyrefitte qui l'avait présenté à Charles de Gaulle le 19 novembre 1961 après avoir remanié la première ébauche, appelée «plan Hersant», dont la proposition de résolution avait été présentée le 28 février 1957 par les députés radicaux Robert Hersant, André Hugues, Jean de Lipkowski et Pierre Naudet. David Ben Gourion, Premier ministre israélien, soutenait cette idée de partition de l'Algérie et en avait entretenu Charles de Gaulle le 17 juin 1960 à l'Elysée. Il préconisait une zone française depuis la côte méditerranéenne jusqu'au Sahara, le reste pouvant accéder à l'indépendance.
Le fait de morceler l'Algérie a été ensuite évoqué au Parlement français le 28 juin 1961 par le Premier ministre de l'époque, Michel Debré, qui y voyait un bon moyen pour la France de conserver une partie du territoire algérien tout en y maintenant la population pied-noire sans que celle-ci soit «gênée» par les «musulmans » qui disposeraient d'une partie bien à eux. Ce plan s'inspirait directement de l'expérience israélienne où les Palestiniens endurent ce que l'on sait depuis la création du chancre sioniste en Palestine.
Voici ce que l'on pouvait lire dans le journal Le Monde du 30 janvier 1961 : «… solution de partition en Algérie… formule relativement originale et qui se définirait ainsi : dans l'Est algérien serait créé un Etat de souveraineté arabe, qui déborderait vraisemblablement les limites du Constantinois ; à l'Ouest, dans des conditions semblables, naîtrait un Etat de souveraineté européenne ; entre les deux, dans la région d'Alger, se situerait une zone dite « fédérale » dont le régime n'est pas autrement précisé pour l'instant.»
Ce projet de partition de l'Algérie a donné lieu à une grande manifestation organisée par le FLN le 5 juillet 1961 et, bien sûr, a été balayé du revers de la main par les représentants du peuple algérien lors des Accords d'Evian. La partition de l'Algérie selon le plan Peyrefitte comportait quatre points :
1. Regroupement entre Alger et Oran de tous les Français de souche, avec tous les musulmans qui se sont engagés aux côtés de la France et qui veulent rester avec elle.
2. Transfert dans le reste de l'Algérie de tous les musulmans qui préfèrent vivre dans une Algérie dirigée par le FLN.
3. La France garde un libre accès au Sahara, qui doit devenir un territoire autonome par rapport aux deux premiers.
4. Tout le reste est négociable. Alger pourra être partagée, comme Berlin ou Jérusalem : La Casbah d'un côté, Bab El-Oued de l'autre, avec une ligne de démarcation au milieu.
Le Cercle algérianiste, le MAK, les Azawads, Rachad : même combat !
Tous ces mouvements séparatistes sont bien connus. On sait que ces organisations sont financées par nos ennemis qui rêvent du démantèlement de l'Algérie pour s'accaparer nos richesses. Braquons donc le projecteur sur ce Cercle algérianiste présidé par Suzy Simon-Nicaise, une extrémiste pied-noire née en 1954 et qui a relaté à André Bercoff sur Sud-Radio sa visite en Algérie en 1987 en décrivant son amertume d'avoir vu sa maison natale occupée par des Algériens. Je rappelle à cette virago que les Algériens sont maîtres chez eux depuis 1962, que cela lui plaise ou non. L'avocat de l'association n'est autre que le Franco-Israélien et sioniste fanatique Gilles-William Goldanel, qui a aussi été l'avocat du groupe d'extrême-droite Génération identitaire, ce qui n'est pas banal, et qui vomit sa haine de l'Etat national algérien sur tous les plateaux de télé française devenus des antres puants de la fachosphère où les grossièretés, les insultes et les mensonges font partie du spectacle quotidien. On ne s'étonnera donc pas que ce type fasse un salut nazi sur la chaîne de Bolloré pour prendre la défense d'Elon Musk qui se contrefiche des déclarations des uns et des autres, dont celle de ce Goldanel, parfait exemple à lui tout seul du désastre culturel et intellectuel que vit la France désormais sous la botte sioniste.
On voit donc que la boucle est bouclée avec la présence de cet Israélien pour représenter la secte pied-noire, sachant qu'à l'époque du projet de partition de Peyrefitte, le Polonais David Grün, alias Ben Gourion, chef de la Haganah, groupe paramilitaire sioniste, et Premier ministre de l'entité sioniste d'Israël, encourageait le plan de partition de l'Algérie.
Ce Cercle a été créé – le choix de la date est tout sauf anodin – le 1er novembre 1973 par des Pieds-Noirs fermement décidés à constituer un moyen de pression pour réécrire l'histoire de l'Algérie à leur sauce et au final reconquérir ce qu'ils ont perdu. C'est très clairement exprimé dans leur «manifeste» : «Parce que nous aimions l'Algérie... Nous créons un Cercle. Pour protester contre l'histoire officielle de la présence française en Algérie telle que la présentent ceux-là même qui nous ont acculés à l'exil (...) Pour redonner une vigueur à la communauté des Français d'Algérie...» A partir de la maison-mère à Perpignan, fief du fasciste Louis Aliot, compagnon de Marine Le Pen, il existe 42 cercles disséminés dans toute la France, y compris un à Nouméa et un autre en Espagne.
On aurait pu croire que la génération ayant connu «la valise ou le cercueil» décrété par l'OAS s'acheminant tout doucement vers l'exil définitif, c'est-à-dire le cimetière, nous serions enfin tranquilles, que nenni ! les enfants et petits-enfants biberonnés au lait suri de la revanche prennent la relève de leurs parents et grands-parents en portant l'étendard de la reconquête de l'Algérie.
Boualem Sansal, cheval de Troie du Cercle algérianiste
Ce rappel du plan conçu par la France coloniale début des années 1960 apporte un éclairage nouveau sur les déclarations de l'ignoble Boualem Sansal lorsqu'il déclarait dans le torchon d'extrême-droite Frontières que l'Ouest algérien «appartenait» au Maroc. Et l'on apprend que ce sinistre Sansal a été convié aux congrès du Cercle algérianiste dès 2006 et qu'il a assisté à plus d'une vingtaine de congrès.
«Je témoigne que plus le temps passe, plus les Pieds-Noirs manquent à l'Algérie et plus l'Algérie manque aux Pieds-Noirs…», écrivait Sansal dans la revue de l'Association en septembre 2023 lors du 50e anniversaire du Cercle. Tout est dit. Il est désormais clair que les objectifs de l'association visent à remettre à l'ordre du jour la réinstallation des Pieds-noirs dans la zone du territoire national comprise entre Alger et Oran pour y constituer la République pied-noire qui serait même munie d'une Constitution. Rien que ça ! Il est donc tout à fait justifié que ce Sansal se retrouve en prison pour atteinte à l'intégrité du territoire national et c'est bien ce que cherchait l'Etat profond français en l'envoyant en Algérie, car cela allait permettre de lancer l'offensive dont ce fameux Cercle algérianiste est le fer de lance.
En effet, celui-ci vient de lancer «l'appel des 50» pour exiger la libération de leur soldat Boualem Sansal, dans le style d'«il faut sauver le soldat Ryan», et dont voici le texte :


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