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L'Europe piégée et ensevelie
A cause de l'Ukraine
Publié dans La Nouvelle République le 12 - 03 - 2025

Les deux nations alliées historiques, Etats-Unis et Grande-Bretagne, ces deux pays fusionnels réputés pour leurs liens indestructibles et leur complicité destructive, ont scellé le sort des pays européens. A Washington puis à Londres, les deux parrains du monde occidental ont enfoncé les derniers clous dans le cercueil de l'Europe agonisante.
Le président américain, Donald Trump, a attiré son vassal comédien Zelensky à la Maison-Blanche pour le sermonner et l'humilier, avant de le renvoyer dans son pays dévasté.
Son acolyte britannique, le Premier ministre Keir Starmer a, quant à lui, convoqué, le lendemain de l'humiliation de Zelensky, les dirigeants des principaux pays de l'Union européenne pour leur intimer l'ordre d'augmenter leurs budgets militaires afin d'assurer dorénavant seuls la sécurité de l'Ukraine.
Pour Keir Starmer, «l'Europe doit faire le gros du travail». C'est-à-dire débourser. Dépenser sans compter pour le réarmement. Au grand bénéfice du complexe militaro-industriel américain, principal fournisseur des pays européens. Mais également au grand bénéfice de l'industrie de l'armement britannique.
Pour preuve, Keir Starmer a imposé aux pays européens l'achat de 5 000 missiles de défense aérienne fabriqués, curieusement, à Belfast, en Irlande du Nord, pour un montant de près de 2 milliards d'euros. Le Premier ministre britannique s'est félicité de cet accord qui bénéficie exclusivement à son pays. «Le nouvel accord donnera un coup de pouce majeur à l'économie britannique et soutiendra 700 emplois existants chez Thales à Belfast, qui fabriquera plus de 5 000 missiles légers multi-rôles (LMM) pour la défense de l'Ukraine», a-t-il déclaré.
Le nouveau contrat de financement à l'exportation «permettra à l'Ukraine de mobiliser 3,5 milliards de livres sterling de financement à l'exportation pour acquérir du matériel militaire auprès d'entreprises britanniques», a encore précisé le pensionnaire du 10 Downing Street.
Cette exigence d'accroissement des dépenses militaires intervient au moment où les trésoreries des pays européens sont exsangues. L'alourdissement des dépenses militaires va accentuer la crise économique, aggraver la paupérisation généralisée des populations européennes au pouvoir d'achat déjà largement plombé par l'inflation galopante. Cela se traduira inéluctablement par l'augmentation des impôts.
On voudrait ensevelir les pays européens, on ne s'y prendrait pas autrement!
Donald Trump et son compère Keir Starmer veulent mettre les pays d'Europe à genoux ou, plutôt, sous terre, puisque, à genoux, voire à plat ventre, ils le sont déjà depuis longtemps. Les Etats-Unis veulent renvoyer les pays européens au XIXe siècle pour se débarrasser de leur concurrence, de leur menaçante puissance, de leurs velléités d'alliance économique avec la Chine.
Après s'être refermé sur l'Ukraine, le piège se referme sur l'Europe, dindon de la farce, elle qui se croyait être en position de force.
De plus, avec le prévisible retrait tactique des Etats-Unis de l'OTAN, les pays européens vont devoir prendre entièrement en charge les dépenses de cette institution militaire atlantiste. Ce qui grèverait encore davantage les trésoreries des pays européens. Le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, a confirmé que des pays européens vont devoir «intensifier leurs efforts», tant en ce qui concerne leurs propres dépenses que leur soutien à l'Ukraine.
«Nos générations qui ont vécu dans une Europe rêvée, et sans s'en rendre compte, c'est terminé !» a déclaré Emmanuel Macron.
En effet, l'Europe n'est plus un rêve mais un cauchemar pour ses habitants, contraints de vivre sous les bombardements incessants de mesures antisociales, de lois liberticides, d'augmentation d'impôts et de hausses de l'inflation pour nourrir les dépenses militaires en constante croissance, soutenir la politique de réarmement décrétée par les dirigeants et les puissants.


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