Les huit déterminants du cours du pétrole    Nous n'avons jamais été aussi près de la Troisième Guerre mondiale    Un champion aux mental et physique solides    Démantèlement d'un réseau criminel spécialisé dans le vol des véhicules    Un impressionnant dispositif mis en place    Une région au passé glorieux    Forum de l'économie durable : le ministre des Finances réaffirme l'engagement de l'Algérie à atteindre les objectifs de développement durable    Alger: Une grande gare ferroviaire à Bab Ezzouar pour améliorer l'interconnexion multimodale    Le Premier ministre préside la 195e session du CPE    24ème Coupe d'Algérie minimes cadets de Vovinam Viet Vo Dao: les athlètes d'Alger filles et Boumerdès garçons se distinguent à El Bayadh    Football / Compétition déficients visuels : le championnat pour le Nedjm de Béjaïa, la coupe pour Aïn Oulmane    Athlétisme / Trail de la Ville d'Alger : victoire de Moussaoui (messieurs) et Aït Salem (dames)    L'APN prend part à la 32e session de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE    Le RND tiendra son 7e Congrès les 19 et 20 juillet prochain    BEM : "excellents résultats" des Ecoles des Cadets de la Nation (MDN)    Nasri se réunit avec la délégation participant aux travaux de l'Assemblée parlementaire de l'OSCE    Le Bazane, tenue traditionnelle reflétant l'identité culturelle authentique de la région de Bordj Badji-Mokhtar    Education: 67,56% de taux de réussite à l'examen du BEM    A la demande de l'Algérie, le CS évoque la situation humanitaire à Ghaza    Ghaza: le bilan s'alourdit à 56.412 martyrs et 133.054 blessés    Musée d'Oran: plus de 12.000 visiteurs séduits par des collections animées par l'innovation technologique    Festival du théâtre pour enfants: la pièce "Le beau monde" remporte le prix du meilleur spectacle théâtral intégré    L'UNRWA critique de nouveau le système de distribution d'aide à Ghaza    Education: les résultats du BEM affichés    Payan et Vassale mènent le bal à Marseille    La mosquée de Paris rend hommage à feu Mahieddine Khalef    Renforcer la sensibilisation au sein des familles    Constantine, Sétif, Skikda et Annaba carrefour de la jeunesse africaine    Sonelgaz fait son bilan    Dynamiser les échanges commerciaux et promouvoir les opportunités d'investissement    Les fuck-checkeurs    Lancement officiel de l'application « Discover Algeria »    Vers une approche pragmatique !    A peine installée, la commission d'enquête à pied d'œuvre    «L'Algérie, forte de ses institutions et de son peuple, ne se laissera pas intimider !»    Le président de la République inaugure la 56e Foire internationale d'Alger    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Algeriepatriotique publie une mise au point censurée par Le Monde
Sionisme
Publié dans La Nouvelle République le 07 - 04 - 2025

Selon le journal israélien Haaretz, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté depuis 1947 près de 1.500 résolutions. Entre 1968 et 2002, Israël a «violé 32 résolutions qui comportaient la condamnation ou les critiques à l'égard des politiques et des actions des gouvernements», se plaçant ainsi au premier rang des pays enfreignant les résolutions de l'ONU.
«Droit de réponse à la tribune publiée dans le journal Le Monde, le 21 mars 2025 [intitulée] : «Pour que l'antisionisme ne serve plus de prétexte à l'antisémitisme ! Pour que la lutte contre l'antisémitisme ne serve plus de prétexte à la répression de ceux qui dénoncent le génocide palestinien. Nous, militants de la cause palestinienne, avons été choqués par la tribune, publiée par Le Monde, d'un collectif regroupant essentiellement des responsables politiques qui cherchent depuis le début à invisibiliser le génocide palestinien. Cette tribune demande la pénalisation de l'antisionisme par l'inscription de celui-ci comme délit pénal par voie législative. Ce texte est une nouvelle falsification grossière de la vérité historique, que nous entendons démontrer.»
De quoi le sionisme est-il le nom ?
On lit dans cette tribune : « Le sionisme, c'est un idéal d'émancipation, un ancrage durable, un barrage à la haine, un rempart à l'extermination. » Après un an et demi de bombardements, 50 000 morts, dont plus de 15 600 enfants, des milliers de blessés, d'amputés, de torturés, d'orphelins et 70% du territoire dévasté, nous estimons qu'il est logique d'en douter. Le sionisme, c'est à la fois la division territoriale de la Palestine sur des bases ethniques et l'extension sans fin de frontières jamais définies. L'entité qui porte ce projet n'est en rien représentative d'un peuple, mais au contraire, reflète les intérêts économiques et militaires de pays étrangers à la région, à commencer par les Etats-Unis. Nous assistons actuellement à l'aboutissement d'un projet d'expansion militaire et coloniale fondé sur la destruction de tout un peuple.
Cette tragédie n'a pas commencé le 7 octobre, mais il y a un siècle avec le nettoyage ethnique méthodique de la Palestine, combinant des phases d'agression miliaire de haute intensité et des phases d'oppression impitoyable basée sur un régime d'apartheid et d'enfermement généralisé des Palestiniens, d'assassinats, d'expulsion massive et de refus du retour des réfugiés.
Le droit international bafoué de façon continuelle par Israël
La première résolution bafouée par Israël est celle dont elle tire son existence même, la résolution 181 qui proposait un plan de partage avec un Etat israélien pour les juifs et un Etat arabe pour les Palestiniens. Ce plan de partage n'a jamais été respecté.
Selon le journal israélien Haaretz, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté depuis 1947 près de 1 500 résolutions. Entre 1968 et 2002, Israël a «violé 32 résolutions qui comportaient la condamnation ou les critiques à l'égard des politiques et des actions des gouvernements», se plaçant ainsi au premier rang des pays enfreignant les résolutions de l'ONU. Pour la seule année 2022, Israël a battu tous les records en faisant l'objet de 15 résolutions de l'ONU, pendant que la Russie faisait l'objet de 6 résolutions. 2022, c'est bien avant le 7 octobre 2023, et l'oppression, l'occupation, l'apartheid et le blocus de Gaza apparaissaient à la communauté Internationale suffisamment insupportables pour interpeler 15 fois le gouvernement d'extrême-droite israélien, mais sans jamais le mettre au ban des nations. Certains d'entre nous pensent que la solution réside dans l'ONU, d'autres pensent le contraire, car ses positions sont à géométrie variable. Pourquoi l'ONU n'envoie-t-elle pas des Casques bleus en Palestine comme force d'interposition ? Quels que soit les moyens, le massacre doit cesser tout de suite et définitivement, car le sionisme dévaste la terre de Palestine et bafoue le droit international.
En finir avec l'instrumentalisation de l'antisionisme
Tous les sionistes ne sont pas juifs et tous les juifs ne sont pas sionistes : une des ambitions de cette sombre tribune est d'essentialiser les juifs comme cibles de l'antisionisme. C'est un procédé malhonnête, dangereux et... antisémite.
Car, que cherchent les auteurs de cette tribune en assimilant les juifs du monde entier aux atrocités israéliennes, tout en indiquant qu'elles procèdent «d'un idéal d'émancipation» ? Quelle stratégie et quel cynisme animent des signataires n'ayant pour la plupart rien à voir avec le judaïsme et étant largement insérés dans les institutions ? De quel droit stigmatisent-ils les juifs français avec de tels propos ? Ces sionistes, quel que soit leur parti, sont des racistes prêts à mettre une cible dans le dos de tous ceux qui s'opposent à leur projet colonial. Rien ne peut justifier l'actuel nettoyage ethnique : les Palestiniens ne sont pour rien dans l'antisémitisme des années 1930 en Allemagne, en France, en Italie... Un passage du texte pousse même le raisonnement à son absurdité totale : «On ne reproche plus aux juifs de vouloir contrôler le monde mais aux sionistes de vouloir contrôler les terres.» Il ne faudrait donc pas critiquer le vol de terres et les dévastations des colons, car cela pourrait être comparé aux arguments ayant cours dans l'entre-deux-guerres ? Mais en quoi le Palestinien d'aujourd'hui est-il responsable des élucubrations de l'extrême-droite européenne des années 1930 ?En grand nombre, des juifs du monde entier disent «pas en mon nom» et rappellent qu'on avait proclamé «plus jamais ça» après le génocide perpétré par les nazis.Des millions de citoyens sont saisis d'horreur en voyant hommes, femmes et enfants massacrés par milliers en direct et sans que les dirigeants des pays européens en perdent le sourire, ni l'opportunité de vendre des armes. Expliquer que l'émancipation d'un groupe ne peut passer que par un Etat religieux signifie donc qu'il serait impossible de combattre pour un Etat laïque, traitant les citoyens de la même manière, quelle que soit la religion. Drôle de conception ! Pour nous, tous les citoyens doivent jouir des mêmes droits, indépendamment de la religion.
Répéter un mensonge n'en fait pas une vérité
L'antisionisme n'est pas de l'antisémitisme... et ils le savent ! Notre empathie n'est pas dictée par les considérations des marchands d'armes américains. Nous sommes solidaires des juifs antiracistes, y compris israéliens, et clamons que le droit international doit être le cadre du règlement pacifique des conflits.
Nous admirons tout autant une Rima Hassan qu'un Pierre Stambul ou un Rony Brauman. Nous nous intéressons trop à la justesse de l'émancipation pour prendre en compte les convictions religieuses ou philosophiques. Nous en appelons à toutes celles et ceux, militants démocrates, défenseurs des droits de l'Homme, descendants de la résistance, syndicalistes, journalistes honnêtes, politiques auxquels il reste une conscience, et à tous ceux qui refusent le chantage et regardent avec lucidité l'étendue des injustices faites aux Palestiniens depuis un siècle.
La critique du sionisme est une liberté qui nuit à l'extrême-droite et à ses marchepieds. On ne règle pas un problème politique en interdisant la liberté d'expression. Liberté qui est toujours celle de celui qui pense autrement.En aucun cas, la moindre loi ne peut venir interdire à celles et ceux qui dénoncent le génocide de donner leurs arguments, y compris dans leur combat contre le sionisme.»


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.