Boughali en visite officielle en Mauritanie    Accidents de la route: 36 décès et 1892 blessés en une semaine    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 56.077 martyrs    Début des travaux du 4e Forum arabe pour l'égalité à Alger    CAN féminine 2025: les "Vertes" entament la 2e phase de préparation à Sidi Moussa    Sommet des présidents de parlements et Assemblée parlementaire de l'UPM: réunion avec la délégation participant en Espagne    Italie: démantèlement d'un réseau d'acheminement du haschisch depuis le Maroc    Algérie/ALESCO: les perspectives de coopération culturelle examinées    Journées scientifiques et techniques de Sonatrach : ouverture de la 12e édition à Oran    L'Iran dit ne pas avoir "l'intention" de poursuivre ses frappes si l'entité sioniste "arrête son agression"    Zerrouki participe en Norvège aux travaux du FGI    Conférence à Alger sur le rôle important du cinéma au service de la culture Hassaniya    Un gala pour l'armée sioniste en plein Paris    Un partenariat stratégique renforcé    Pour qui roule Patrick Motsepe ?    En infériorité numérique, le Real Madrid dompte Pachuca    «L'Algérie, forte de ses institutions et de son peuple, ne se laissera pas intimider !»    Valorisation des ressources humaines    Le ministre des Transports donne le coup d'envoi officiel de la saison estivale 2025 à partir de la plage les ''Sablettes''    Ooredoo Algérie dépose son offre pour la 5G    L'industrie nucléaire iranienne loin d'être démantelée    Un riche programme concocté    Plus de 50 mots dans des raids sionistes en 24 heures    Le président de la République inaugure la 56e Foire internationale d'Alger    Le ministre de la Culture et des Arts s'entretient avec son homologue mauritanien sur l'élargissement des perspectives de coopération culturelle bilatérale    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès de la République du Malawi    Accident au stade du 5 juillet: le PDG de Sonatrach au chevet des supporteurs blessés    Délivrance des autorisations relatives à l'organisation de la Omra pour la nouvelle saison    Athlétisme: coup d'envoi du Championnat National des Epreuves Combinées au SATO du complexe olympique    La fantasia, une épopée équestre célébrant un patrimoine ancestral et glorifiant des étapes héroïques de l'histoire de l'Algérie    Le président de la République ordonne une enquête    Le bilan s'alourdit à 3 morts et 81 blessés    L'US Biskra officialise sa rétrogradation    L'Etat reprend la main    Il y a vingt ans disparaissait l'icône du style « Tindi", Othmane Bali    « Si l'on ne sent plus la douleur des enfants, on n'est plus humain »    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Sur les traces de l'architecture ottomane dans l'ancienne capitale du Beylik du Titteri
Patrimoine
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 04 - 2025

kL'ancienne capitale du Beylik du Titteri, l'un des trois beyliks en Algérie, fondée vers le milieu du 16e siècle par le bey Hassan, abrite de nombreux monuments remontant à l'époque de la présence ottomane dans la région.
L'influence de la culture ottomane, notamment dans les domaines de l'urbanisme et de l'architecture est toujours visible au centre-ville de Médéa, ou plusieurs édifices, demeures et lieux de cultes, se dressent encore à l'intérieur de la ville.
L'ancien noyau urbain de la ville renferme le plus grand nombre de constructions datant de cette époque, et dont les premières constructions, calquées sur l'architecture ottomane, remontent à la fin du 16è siècle, avec l'édification de petites maisonnettes en pierres réalisées dans le style des «casbah» érigées à travers de nombreuses villes côtières du pays, telle que La «Casbah» d'Alger ou de Dellys (Boumerdes), a expliqué, le chef de service du patrimoine à la direction de la culture et des arts, Ahmed Merbouche.
Quelques bâtisses qui faisaient partie, autrefois, de cette «Casbah» existent encore, mais se trouvent toutefois dans un état de dégradation très avancé. Certaines de ces bâtisses servent de dépôt de marchandises ou de brocantes, d'autres commencent à tomber en ruine en raison des aléas climatiques, mais, surtout, par manque d'entretien et de rénovation.
Le secteur de la culture a établi depuis peu, un plan permanent de préservation et de sauvegarde appelé à faciliter la mise en œuvre d'actions destinées à protéger et à promouvoir les vestiges et monuments historiques dont regorge l'ancien noyau urbain de Médéa.
Ce plan offre également au secteur de la culture les conditions idoines pour la mise en valeur des vestiges séculaires, tels que l'aqueduc romain, la mosquée «Hannafite», les mausolées de «Sidi-Sahraoui» et «Sidi El-Berkani», «Dar-El-Amir», ancienne demeure de l'Emir Abdelkader transformée en musée national public des arts et des traditions populaires, a indiqué, pour sa part, la directrice de la culture et des arts, Salima Gaoua.
Les lieux de culte, l'autre aspect apparent de l'architecture ottomane
Conscient de la place de la religion au sein de la communauté autochtone, les premiers beys installés à la tête du beylik du Titteri, en particulier le Bey Mustapha, entamèrent de grands travaux de constructions et de rénovation des lieux de culte, dans le but de se rapprocher de la population et renforcer les liens avec cette dernière, notamment les notables de la région.
Quatre mosquées furent, ainsi, construites autour de La «Casbah» de Médéa, dont un seul lieu de culte a pu échapper à la campagne de destruction orchestrée par l'occupant français au lendemain de l'invasion du pays.
Il s'agit, d'après les écrits du défunt historien Mokhtar Skander, de la mosquée «Mourad», l'un des beys qui se sont succédé à la tête du beylik du Titteri, dédié au rite hanafite.
La mosquée, qui porte, aujourd'hui, le nom de l'un des érudits de la région, en l'occurrence le cheikh Fodhil Skander, a fait l'objet, en 2007, de travaux de réhabilitation, à la faveur d'un plan de restauration, chapeauté par la direction de la culture.
Les trois autres lieux de culte, à savoir «Djamaa Lahmar», du nom d'un des saints patrons de la ville, la mosquée de la garnison militaire, édifiée à proximité de «Bab-lakouas», l'une des cinq portes de la ville, et, enfin, la mosquée de Sidi-Slimane, furent détruits par l'occupant après la prise de la ville au milieu du 19è siècle.
De ces lieux de culte il n'en reste, aujourd'hui, que quelques traces, à l'image du minaret de «Djamaa Lahmar», qui a bénéficié, en 2010, de travaux de restauration, ou du mausolée de «Sidi-Slimane», qui se trouvait à côté de la mosquée qui portait le même nom.
L'époque du bey Mustapha fut la plus prospère, sur le plan architectural, qui entama, à partir de 1637, la rénovation de la mosquée «Malékite», située en plein cœur de l'ancienne ville, suivie de la construction d'une résidence d'hiver qu'occupera pendant quelques temps l'Emir Abdelkader, la réalisation d'une grande bibliothèque, mitoyenne à la mosquée, ainsi que l'aménagement d'une résidence d'été à la périphérie ouest de l'ancienne ville, que les habitants de Médéa connaissent sous le nom de «Haouch El-Bey».
L'ancienne capitale du Titteri fut dotée de cinq portes, en guise d'organisation des flux des citoyens et des marchands et visiteurs, et d'assurer un meilleur contrôle des axes de la ville.
Au nord, il y avait « Bab Dzair », principal point d'accès à la ville aux gens qui transitaient de la régence d'Alger vers le sud, et vice-versa, au nord-ouest, «Bab-El-Ghort», à l'ouest, «Bab-Lakouas «, au sud, «Bab-Sidi Slimane» et, enfin, «Bab El-Barkani», au sud-est, toutes détruites, lors de la prise de la ville par l'armée d'occupation coloniale, vers l'année 1840.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.