Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un suivi continu du circuit de commercialisation des produits agricoles et vise à garantir la stabilité des prix afin de préserver le pouvoir d'achat des consommateurs algériens. L'objectif de cette journée a été une occasion pour les commerçants de la wilaya de Mostaganem et leurs représentants pour aborder de nombreux problèmes importants du secteur, la propagation du commerce informel dans la wilaya, entre autres, selon les organisateurs de cette journée.En effet, une journée d'information et de sensibilisation au profit des commerçants du détail, a été organisée par la direction du commerce et de la promotion des exportations, hier matin, à la Chambre de commerce sur la manière de calculer la marge bénéficiaire des produits subventionnés par l'Etat. La rencontre a été dédiée à l'explication des dispositions de l'article 08 de l'arrêté n° 22/1, relatif à la loi de Finance complémentaire 2022. Il a, également, été question des modalités de comptabilisation de la marge bénéficiaire et les conditions de facturations des produits subventionnés. Les commerçants ont estimé que le phénomène affecte l'effort de réglementation commerciale. La réticence de certains commerçants détaillants à la facturation des produits subventionnés a été fortement débattue. Les uns ont imputé le défaut de facturation aux commerçants du gros dont certains n'en délivrent pas. D'autres, une minorité, ont tenté de justifier, par moult subterfuge, le défaut de factures par la nature de leurs commerces, dont certains se sont dits, initialement vendeurs de produits non subventionnés par l'Etat. Or, la majorité des participants ont souligné la nécessité de la facturation, pour éviter le phénomène du commerce informel qui affecte considérablement le marché et a directement conduit à la pénurie de plusieurs produits de large consommation. Dans le même contexte, le représentant de l'Union des commerçants et artisans algériens a souligné, lors des travaux de la journée, la nécessité d'organiser le secteur sans nuire à l'exercice du commerce proprement dit. Il a également insisté sur l'impératif d'accompagnement du commerçant. Les participants à cette journée se sont accordés à dire que le défaut de facturation est à l'origine de l'évasion fiscale. Une pratique qui fait perdre à l'Etat des centaines de milliards de dinars, empochés dans l'impunité par des commerçants informels. Les participants ont insisté aussi sur la poursuite des campagnes de sensibilisation pour lutter contre le commerce parallèle qui consomme des milliards sans facturation.