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Plus de 52 000 migrants morts depuis 2014
Crise des r fugi s dans le monde
Publié dans La Nouvelle République le 04 - 05 - 2025

Alors que 123 millions de personnes sont déplacées de force dans le monde, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, a lancé lundi, devant le Conseil de sécurité de l'ONU, un appel vibrant en faveur d'un sursaut diplomatique pour affronter cette crise. Un nouveau rapport de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) révèle que la plupart des personnes qui meurent en migrant n'entreprennent pas des voyages dangereux par pur choix, mais par désespoir, fuyant l'insécurité, les conflits, les catastrophes et d'autres crises humanitaires. Plus de 52 000 personnes sont mortes depuis 2014 en tentant de fuir des pays touchés par des crises humanitaires, indique l'Agence des Nations Unies pour les migrations (OIM) dans un rapport publié mardi. 72 %, représente près des trois quarts de tous les décès de migrants enregistrés dans le monde au cours de cette période. Plus de 39.000 personnes sont mortes dans des zones de crise, souvent piégées dans des conditions dangereuses, et plus de 13.500 sont mortes en essayant de fuir un conflit ou une catastrophe. Ces chiffres nous rappellent tragiquement que les gens risquent leur vie lorsque l'insécurité, le manque de perspectives et d'autres pressions les privent d'options sûres et viables dans leur pays. Plus de la moitié de tous les décès de migrants enregistrés depuis 2014 se sont produits dans ou à proximité de pays touchés par un conflit ou une catastrophe. C'est le cas de l'Afghanistan où plus de 5 000 personnes sont mortes en transit, dont des milliers qui ont péri en fuyant le pays à la suite des bouleversements politiques de 2021. Parmi les Rohingyas du Myanmar, plus de 3 100 personnes sont mortes, souvent dans des naufrages ou lors de la traversée vers le Bangladesh. La Méditerranée centrale reste la route migratoire la plus meurtrière au monde, avec près de 25 000 personnes perdues en mer. Nombre de ces disparitions ont eu lieu en Libye, où plus de 12 000 personnes ont disparu en mer en tentant la traversée de la Méditerranée centrale, et un nombre incalculable d'autres ont disparu en traversant le désert du Sahara. Plus de 1 600 décès au Niger, près de 1 200 au Soudan et plus de 500 au Mali, témoignent, selon l'OIM, «du caractère extrêmement meurtrier de la traversée turbulente et inhospitalière du désert». Face à ces chiffres tragiques, l'OIM exhorte les Etats et les partenaires humanitaires à travailler ensemble pour s'assurer que les migrants ne sont pas exclus des réponses aux crises. Cela signifie élargir les voies légales, améliorer l'accès à l'aide et aux soins de santé, et investir dans des systèmes de données qui peuvent mieux suivre et protéger les personnes à risque. La Méditerranée, route migratoire meurtrière Les décès dus à la violence sont largement surreprésentés dans les pays en crise, repré- sentant 10 % des décès contre moins de 4 % dans les pays hors crise. Les maladies et le manque d'accès aux soins de santé ont causé beaucoup plus de décès dans les pays en crise, soit 6 % des décès en transit dans ces pays contre 1,5 % dans les pays hors crise. Les décès par noyade représentent une proportion plus faible des décès dans les pays en crise, mais cela peut s'expliquer par le fait que les cas de « naufrages invisibles » susmentionnés sont moins susceptibles d'être détectés si d'autres événements entraînant des pertes massives de vies humaines se produisent à proximité. Malgré l'ampleur de la crise, les migrants sont souvent négligés dans la planification de l'aide humanitaire. Les évaluations des besoins et les appels à l'aide ne prévoient souvent pas d'efforts ciblés pour protéger ceux qui se déplacent, même si près d'un migrant disparu sur quatre venait d'un pays touché par la crise. «Trop souvent, les migrants passent entre les mailles du filet » «Et en raison du manque de données en particulier dans les zones de guerre et les zones sinistrées, le nombre réel de morts est probablement beaucoup plus élevé que ce que nous avons enregistré ». « Nous devons investir pour créer de la stabilité et des opportunités au sein des communautés, afin que la migration soit un choix et non une nécessité. Et lorsque rester n'est plus possible, nous devons travailler ensemble pour permettre des parcours sûrs, légaux et ordonnés qui protègent des vies ». Le HCR appelle le Conseil de sécurité à un sursaut diplomatique C'est une période de guerre. C'est une période de crise », a déploré M. Grandi lors de cette réunion du Conseil, citant notamment les conflits qui ravagent le Soudan, l'Ukraine, le Myanmar, Gaza, le Sahel, la République dé- mocratique du Congo et Haïti. Il a vivement critiqué l'érosion du respect du droit international humanitaire et a rappelé que le mandat du Conseil de sécurité est de « prévenir et arrêter la guerre, maintenir la paix et la sé- curité ». « C'est votre responsabilité première. Et – vous me pardonnerez de le répéter – cet organe a systématiquement failli à sa tâche ». Il a exhorté les membres du Conseil à ne pas se résigner à l'échec de la diplomatie : « Vous devez réussir. Vous le devez non seulement aux personnes déplacées, mais aussi à vous-mêmes ». M. Grandi a attiré l'attention sur la crise humanitaire dramatique au Soudan, où un tiers de la population a été déplacé en seulement deux ans. Lors d'une visite ré- cente à la frontière entre le Soudan et le Tchad, il a recueilli les témoignages de femmes et d'enfants ayant fui des violences indescriptibles. « Au Darfour, les civils sont régulièrement empêchés de fuir les zones dangereuses. Pire encore, ils sont activement pris pour cible. Vous avez sans doute vu récemment des rapports d'attaques contre des civils dans et autour des camps de déplacés, où l'acheminement de l'aide humanitaire représente non seulement un défi sécuritaire et logistique, comme dans le reste du pays, mais aussi un cauchemar bureaucratique mêlé à des politiques toxiques ». Dans ce contexte, « traverser la frontière signifiait laisser derrière eux la peur », a-t-il souligné, saluant le courage des pays voisins comme le Tchad et le Soudan du Sud, qui continuent d'accueillir les réfugiés malgré des ressources insuffisantes. « Ils apportent leur contribution. Nous, les humanitaires, sommes sur le terrain et nous apportons notre contribution. Vous devez être plus impliqués et plus unis pour apporter la vôtre. Chaque jour qui passe sans que les parties au conflit soudanais ne s'assoient à la table des négociations rend la guerre plus compliquée », a-t-il dit à l'adresse des Etats membres du Conseil. Le Haut-Commissaire a averti que le conflit au Soudan risque de s'étendre, si des solutions politiques ne sont pas rapidement trouvées. Il a noté qu'il y a déjà plus de 200 000 Soudanais en Libye aujourd'hui, dont beaucoup pourraient migrer vers l'Europe. Evoquant l'Ukraine, où plus de 10 millions de personnes sont déplacées, dont 7 millions de réfugiés, il a insisté sur la nécessité d'une paix juste pour permettre des retours sûrs et durables. Concernant le Myanmar, il a salué l'initiative récente du Bangladesh visant à dialoguer avec les parties en conflit dans l'Etat de Rakhine, dans l'espoir de créer des conditions propices au retour volontaire des réfugiés rohingyas. « Nombreux sont ceux qui diront d'emblée qu'une telle solution est aujourd'hui impossible, pour toutes les raisons que nous connaissons : trop de sang a coulé, la discrimination persiste et les intérêts concurrents sont trop nombreux à concilier. Nombreux sont ceux qui diront que les causes profondes ne seront jamais traitées efficacement. C'est peut-être le cas. Mais nous sommes sur la voie de la stagnation depuis huit ans ; c'est une impasse », a affirmé le chef du HCR. Il a exhorté le Conseil à « penser différemment » et à saisir cette opportunité, même minime, de progrès. En Syrie, le retour récent de dé- placés internes et de réfugiés offre un signe d'espoir après 14 années de guerre. Toutefois, a-t-il averti, ce processus dépendra de la volonté politique internationale : assouplissement des sanctions, soutien à la reconstruction, investissements et maintien de l'aide humanitaire. « Afin de minimiser les risques encourus par les Syriens de retour, je vous demande d'en prendre vous-mêmes, sur les plans politique et économique. Et, oui, cela doit aussi passer par une aide humanitaire soutenue et conséquente, qui est actuellement en forte baisse ». La sonnette d'alarme à été tirée sur la réduction dramatique des financements humanitaires dans le monde. « L'aide, c'est la stabilité » avertissant que l'abandon des réfugiés et des pays hôtes pourrait aggraver l'instabilité mondiale. Le Haut-Commissaire a défendu avec force le multilatéralisme : « Même s'il est parfois lent ou imparfait, le dialogue multilatéral est essentiel pour construire des solutions durables », a-t-il affirmé, exhortant les Etats membres à ne pas quitter la table des négociations. Des besoins humanitaires aigus en Afghanistan «Vous avez été des réfugiés. Vous avez accueilli ceux qui cherchaient refuge. Aujourd'hui, vous avez la responsabilité de mettre fin à la guerre et d'apporter la paix ». Alors que les Afghans sont contraints de rentrer chez eux, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) appelé mardi à un effort international pour aider au rapatriement des milliers de réfugiés afghans dont certains expulsés d'Iran et du Pakistan, indiquant que leur retour au pays pourrait aider à la stabilisation de cette région troublée. Redoutant une crise humanitaire « encore plus grave », le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) demande d'urgence 71 millions de dollars pour aider ceux qui rentrent chez eux dans des conditions désespérées. Cet appel à l'aide intervient alors que plus de 250 000 Afghans sont rentrés en avril d'Iran et du Pakistan « dans des conditions difficiles, dont plus de 95 000 ont été expulsés ». L'agence onusienne basée à Genève continue de plaider auprès des gouvernements iranien et pakistanais pour que
les retours vers l'Afghanistan soient volontaires, sûrs et dignes. Plus de 1,5 million d'Afghans sont rentrés ou ont été expulsés d'Iran et du Pakistan en 2024.Mehrab Afridi Plus de 1,5 million d'Afghans sont rentrés ou ont été expulsés d'Iran et du Pakistan en 2024. « Forcer les Afghans à rentrer ou faire pression sur eux n'est pas viable et pourrait déstabiliser la région », a regretté lors d'un point de presse régulier de l'ONU à Genève, Babar Baloch, porte-parole du HCR. Si elle reconnaît les nombreux défis – y compris les pressions économiques – auxquels sont confrontés ces pays qui ont accueilli des millions d'Afghans pendant des dé- cennies, l'agence onusienne rappelle que les personnes forcées de retourner en Afghanistan peuvent être confrontées à de graves risques en matière de protection. C'est particulièrement vrai pour les femmes et les jeunes filles afghanes qui sont confrontées à des restrictions croissantes en termes d'accès à l'emploi, à l'éducation et à la liberté de mouvement en Afghanistan. Les minorités ethniques et religieuses, les militants des droits de l'homme et les journalistes pourraient également être menacés à leur retour. « Ces préoccupations sont aggravées par les besoins humanitaires aigus en Afghanistan, l'augmentation des taux de chômage, ainsi que les catastrophes naturelles et les phénomènes météorologiques extrêmes », a insisté M. Baloch. Couvrir les besoins urgents En attendant, le HCR travaille avec d'autres partenaires de l'ONU pour soutenir le nombre croissant de rapatriés en Afghanistan. « Compte tenu des incertitudes actuelles en matière de financement, nous avons besoin de 71 millions de dollars pour répondre à cette crise dans toute la région sur une pé- riode de neuf mois ». Ces fonds supplémentaires permettront aux équipes du HCR de fournir une aide financière cruciale aux rapatriés pour couvrir les besoins urgents, les dé- placements, l'accès aux services, les moyens de subsistance et les activités de réintégration, en mettant l'accent sur les femmes et les jeunes filles. Depuis 2023, plus de 3,4 millions d'Afghans sont rentrés ou ont été expulsés d'Iran et du Pakistan, dont plus de 1,5 million pour la seule année 2024. « Ces retours massifs ont mis à rude épreuve les capacités de nombreuses provinces afghanes et exacerbé le risque de nouveaux déplacements internes ». Ya également eu de nouveaux dé- placements vers l'Iran et le Pakistan, et des risques accrus de mouvements vers l'Europe. En 2024, les Afghans deviendront le groupe le plus important (40 %) des arrivées irrégulières de la région Asie-Pacifique vers l'Europe.
Plus de 1,5 million de réfugiés soudanais en Egypte Alors que la guerre continue de faire rage dans certaines parties du Soudan, le nombre de ressortissants soudanais de retour d'Egypte voisine a fortement augmenté depuis le début de l'année, a souligné lundi l'Agence des Nations Unies pour les migrations (OIM), relevant un changement potentiel dans la dynamique des déplacements. L' OIM indique avoir enregistré «une hausse significative des mouvements transfrontaliers de l'Egypte vers le Soudan». Le nombre total de rapatriés dans ce pays d'Afrique du Nord-Est a augmenté de 44 % en seulement trois semaines, passant d'environ 115 000 personnes à plus de 165 000, selon les estimations. Ce chiffre de 50 000 retours supplémentaires est deux fois et demie supérieur à celui du mois précédent. En mars 2025, l'OIM avait déjà enregistré au moins 20.000 personnes de plus par rapport à février.Plus d'un million et demi de Soudanaises et Soudanais ont trouvé refuge en Egypte voisine, en deux ans de guerre civile entre l'armée et les paramilitaires. La reprise de Khartoum en mars et de plusieurs Etats centraux par l'armée soudanaise pousse de nombreux réfugiés à regagner leur pays, dans l'espoir de retrouver leur foyer. Selon les estimations, plus de 122 000 personnes sont rentrées d'Egypte entre le 1er janvier et le 26 avril 2025, selon la matrice de suivi des dé- placements de l'OIM. Comparé aux plus de 42 000 retours répertoriés pendant toute l'année 2024, le nombre de rapatriés depuis le début de l'année a presque triplé. A noter également que le nombre mensuel moyen de rapatriés de cette année est presque sept fois plus élevé qu'en 2024. La moyenne mensuelle est d'environ 30.700 individus par mois en 2025, contre environ 3.500 par mois en 2024. La majorité des mouvements est signalée aux postes-frontières d'Ashkeet (82 %) et d'Argeen (18 %). La plupart des rapatriés étaient des ressortissants soudanais initialement déplacés de Khartoum (71%) et d'Al Jazirah (22%). Cette augmentation s'inscrit dans un contexte de déplacement généralisé causé par le conflit entre les Forces armées soudanaises (FAS) et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) qui a éclaté en avril 2023. «Si les tendances actuelles se poursuivent, la matrice de suivi des déplacements prévoit que des centaines de milliers de personnes pourraient retourner au Soudan depuis l'Egypte au cours des six prochains mois, en fonction de la dynamique du conflit », relevant toutefois que « ces chiffres ne représentent que des estimations préliminaires, dans l'attente de vérifications supplémentaires ». Près de 13 millions de personnes ont été déplacées de force depuis avril 2023 en raison du conflit au Soudan, dont 8,6 millions à l'intérieur du pays et près de 4 millions dans les pays voisins.
Samir Sabe
Source «service d'information de l'ONU»


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