C'est une accusation grave, portée par la députée LFI Clémence Guetté, vice-présidente de l'Assemblée nationale. Selon elle, l'Union européenne utilise l'argent des contribuables pour financer, via le programme "Horizon Europe", l'industrie militaire israélienne en plein génocide à Ghaza. «Ce sont nos impôts qui servent à développer les drones, les capteurs, les systèmes de surveillance d'un Etat en plein génocide », dénonce-t-elle dans un message publié sur X. Le programme «Horizon Europe», officiellement dédié à la recherche civile, finance en réalité 21 projets directement liés à l'armée israélienne. Parmi les bénéficiaires : – Israel Aerospace Industries, géant de l'armement : 2,8 millions d'euros ; Rafael Advanced Defense Systems, entreprise publique ; 500 000 euros ;et le ministère de la Défense de Netanyahou lui-même, ciblé par de multiples accusations de crimes de guerre. Clémence Guetté dénonce une complicité active de l'Europe dans le génocide en cours à Gaza, alors même que des millions de civils y sont privés d'eau, de soins, de nourriture, et écrasés sous les bombes. Face à la demande de suspension de ces financements, la Commission européenne a osé répondre qu'il s'agirait d'une «discrimination contre Israël». Une hypocrisie insupportable pour la députée : « En 2022, face à la Russie, tout a été gelé immédiatement. Face à Israël, on collabore. Ce deux-poids-deux-mesures est une honte absolue. » Et de conclure sans détour : «Stop au génocide. Stop au massacre. Il faut mettre fin à la complicité de l'Europe et de la France. » Derrière les promesses creuses de neutralité scientifique, ce sont nos impôts qui arment un Etat accusé de commettre un génociden