Le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, a souligné la nécessité d'accélérer la mise en place du comité d'éthique de l'artiste, « cadre institutionnel chargé de veiller au respect des règles légales et éthiques liées à la pratique artistique », indique lundi un communiqué de ce ministère. Le ministre de la Culture et des Arts « a donné ses instructions au Conseil national des Arts et des Lettres (CNAL) pour accélérer l'installation du comité d'éthique de l'artiste, en application des dispositions du décret présidentiel portant statut de l'artiste », précise la même source, considérant que ce comité constitue « un cadre institutionnel chargé de veiller au respect des règles légales et éthiques liées à la pratique artistique et d'assurer un environnement de discipline et d'intégrité ». De même, il sera également procédé à « la création de l'instance de médiation et de déontologie de l'activité cinématographique, en application du décret exécutif publié récemment au Journal Officiel », précise le communiqué. Contribuant à l'amélioration de la performance et à la promotion de l'industrie cinématographique, poursuit le communiqué, cette instance nationale sera chargée d' »élaborer la charte d'éthique de l'activité cinématographique, de veiller à son respect, d'assurer la médiation entre les professionnels de l'industrie cinématographique, de renforcer la concurrence loyale et protéger les droits de tous les praticiens du 7e Art ». D'autre part, le communiqué indique que M. Ballalou place « la question du respect des valeurs professionnelles dans le milieu culturel et artistique au premier rang de ses préoccupations pour le développement du secteur », estimant que cela relève d'une « condition essentielle pour préserver les nobles principes sur lesquels repose le travail artistique et renforcer les pratiques responsables et transparentes parmi les acteurs du champ culturel ». Tout en assurant « son soutien indéfectible à la liberté de création et son encouragement », le ministère de la Culture et des Arts « souligne, en même temps, que cette création ne peut s'accomplir que dans le cadre des lois de la République et conformément aux chartes éthiques régissant la pratique artistique, appelée à servir l'intérêt supérieur du pays et sa stratégie pour la culture et le développement », conclut le communiqué.
