(Mise au point parue le jeudi 28 août 2025 sur notre quotidien La Nouvelle République – page 5 – ). J'ai pris connaissance de la mise au point de la Sonelgaz suite à mon article sur l'incendie survenu à la cité Bouygues Béziouche – Médéa -. L'entreprise insiste sur l'efficacité de ses équipes, soulignant qu'elles ont coupé l'électricité, rétabli le courant rapidement et informé l'OPGI pour rétablir la loge aux compteurs. Je tiens à préciser que mon article ne mettait pas en cause les compétences techniques des agents de la Sonelgaz, ni leur rapidité d'intervention. Le point central, qui reste totalement ignoré dans leur communication, est la décision technique prise dans les années 1990 : regrouper l'ensemble des compteurs d'un bloc au rez-de-chaussée, dans un espace exigu, sans aucune condition de sécurité, alors qu'ils avaient été initialement conçus pour rester séparés et accessibles à chaque étage. Cette décision est la véritable source de danger. Ce n'est pas un incident isolé : de nombreux incendies similaires ont été recensés dans des conditions identiques. Déplacer les compteurs dans un espace réduit crée un risque systémique, et rien ne garantit que le prochain incendie n'aura pas des conséquences tragiques pour les habitants. Ainsi, la question qui demeure est simple : pourquoi la Sonelgaz a-t-elle modifié l'installation d'origine, au mépris des normes de sécurité et malgré le risque évident pour la population ? Répondre à cette question serait bien plus pertinent que de rappeler la compétence des techniciens lors de l'intervention post-incident.